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Full text of "La liberté et le patriote (1943-09-22)"

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PAGE DOUZE 


Au Sacre-Coeur 


Parties de enrtes 


2 — —— 


Le Cercle Molière a décidé 
d'inaugurer les activités de la 


À LA RETRAITE 


LA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


Les Oeuvres de Guerre 


des Français 


de la Prairie 


Winnipeg. Man., 2 septembre 1943 


Une grande série de parties de f#ison 1943-44 en donnant un 
cartes commencera au Sacré. banquet au Café Waïldorf Plusieurs personnes se sont de-! de dévouement à aider aussi bien 
Coeur le 10 octobre (08 MOMRNS EEE CRE mandé si ce qu'on envoyait aux! mes malheureux compatriotes 
Mous invitons tous nos parois — # pe eg mé pur ps mniers de guerre français! qui souffrent que ceux plus heu- È 
siens et arnis à venir encourager Porn 2 rer sud 08. leur parvenait … |reux à l'extérieur qui uissent 
les organisateurs et organiss- La. Le Voici la copie de deux télé- du privilège de luite pour a U au omne 
rices te soirée qui promet d'être très grammes qui nous donnent ce libération de leurs familles et de 
agréable renseignement précieux leurs foyers. L'ancien prisonnier 
De beaux prix seront distri Ceux qi désirent se procurer 19 juillet 1943 de Koenigstein adresse ses 
bués aux gagnants des billets sont priés d'avertir NLI Inter Croi voor " PA) remerciements au n de ses ca- pour hommes 
La semaine prochaine nous l'organisttrice du banquet, Mme À des less — marades qui ! nt dans les 
donnerons tous les détails con-, G.-M. La Flèche. Le numéro du “3 Hp prisons et les s allemands 
cernant la série téléphone est 21 170. Pouvez-vous donner assurance | Mais c'est aussi le père de fa- Choix complet de grandeurs-—Tissus de laine 
Le prix du billet est d'un doi- définitive si prisonniers français ;;jlle, je soldat et le Français [l ” 
Le Club ue. loto 1 Cofl: MARS en Allemagne reçoivent paquets! ji vous dit à tous du fond du à la mode-—Patrons et couleurs pour l'automne 
Le Club du Sacré-Coeur a ou-| 44 js date: le samedi 25 septem- envoyés par Croix-Rouges alliées! eur toute sa gratitude. La 
vert ses portes Cour la saison des bre prochain, à 7 heures précises aussi bien que prisonniers. autres France n'oubliera jamais l'aide si 
Mot \ nationalités où moins bien Stop A t le récon i doux 
sports, le dimanche 19 septem LE SECRETAIRE indiquer noinbre - ue 0 efficace et le réc si 
bre 4 , re prisonniers Ge Que vous lui apportez dans les e 
Nous invitons tous les parois! 5: à,  Z ee pére rod ont besoin | ssmbres heures qu'elle traverse 
a ts al \tair “tem u Li rit PAT 
ER. DORE QUE. M Fédération des Femmes MAAG 1319 PS TS Votre nouveau complet! Voici des complets 
peuvent à nscrire comme Canadiennes - françaises Le colonel P.-A. Piuze, 54 ans, PEL 1 (H. GIRAUD) de qualité supérieure dont les hommes ont besoin. 
membre de notre Club français ancien commissaire des prisons Sender: Ernest Maag, der ” dé | ï j Gr 
Bienvenue à toutes les per Mercredi dernier, à la salle du pour la province de Québec, dont 1040 Sun Life Bldg, i is sont jolis, de tissus de laine worsted, twee a et 
sonnes de langue française Waldorf, rue Main, avait lieu le quartier général de la Défense Montréal, Canada Une je profess on serge à la mode, d'une coupe exce llente, aui 1 
A assemblée générale de la Fé-| nationale vient d'annoncer la re- le 23 juillet 1943 religieuse neront à ceux qui les porteront une appart 
Baptème lération. Une très nombreuse as- traite du poste de grand prévôt NLT. MAAG Inter Croix-Rouges, 0 ces. de & à \ à Are Ta, A we: 
eph - Georges - Edouard, f stance répondit à l'appel de l'armée canadienne et d'admi- Montréal. à Toronto chêc, à un prix adapte au budget de chacun. 
de M. et Mme Jacques Gagr L'assemblée terminée, Mme la! nistrateur du Corps de la Prévôté| pouvons assurer formellement aé DLL dd és Di EATON les recommande pour la mode, la qualité 
ette je 6 e 7 et présidente, présentait à l'assis. | Can adienne. Il est rempli acé à ce que nos délégués Allem agne con- Pme + 3 oh Marie ne. et ja résistance. Grandeurs 35 à 44, 
baptisé le 19 par le R. P. D. tance Mme Gérard Léveillé, pia- | Poste par le colonel George T.|{-6lent distributions secours pour niel (Adeline O'Connell) ro- 
ville ) M.I ste, et Mlie Alberte Blanchard,  Goad. | Français identiques comme pour 5 ait a me Burt soleils à 
€ ie, M. Joser loiste, qui rendirent un très jo- | 7 eux |autres nationalités aucune diffé-|. rer m1 ‘dla s vie À de M euh Varie ete de PAN TA LO NS 
” té pa fi et re À hd lé programme _———— TT | ne we? dy ya consta- à Toronto ; 
Georges, et M eph Cloutie ical Mme Chauvière, prési- | tée Stop Avons ete informés que Née i finnto ] titré. 
oncle et tante de l'enfant dente du comité de récréation Chevaliers || environ 250,000 prisonn de Pr M Mghe «és Lo Ces pant alons bien taillés font partie 
— FES CIS NO. JAUNES ner et ex- in ve français pi F grues L la fille de Mme "M. Curley, 659 assortiment de tweeds, worsteds, serc es bleu 
Pour ré C2 de Pr Dr de l'assemblée, le | | b PRE per et ni gr PRYALe avenue William et de feu M ni d alité s Li p Grandeurs 28 à 2 
; = désir de les entendre encore | || e le] om leurs civils et seront exclus liste fn D'Odanalt. Elle ft ses dtu- gris, de qualite superieure, srandeurs ÿ à ot 
faut savoir mé er tous 1e8 à-! Lientôt. | Prisonniers de guerre français! 77 ” °" s# . Mo EU pour jeunes gens. Grandeurs pour 
mours-propres et cacher le sien A principal tivité ds: Sto Nombre risbaniers: de des aux couvents du Satré-Coe ur ou) Rue 5, 95 
J La ; pale é ce moi p prisonniers de St-Edouard et de St-Adolphe hommes: 32 à 44. La paire, 
en i consistera en ne partie de Conseil Provencher | guerre français ayant droit à se- où elle fut pensionnaire pendant 
Ps cartes “Bridge et Whist” qui sera | __ |cours selon convention et dont 3 ans. Après 2 ans d'enseigne- Section habits pour homes, Hargrave Shops 
Petites ionnée le mercredi 29, à 8 h. 30 Le temps des vacances est fini! besoins envoi vivres et vêtements ment à Willow-Buneh. à l'école pour hommes, Rez-de-chaussee 
p.m., à la salle du Waldorf et notre Conseil se remet à)urgents est 872,473 au 15 juin dirigée par les Filles de la Croix 
Les dames, membres et amies, l'oeuvre. A la dernière assem-| 1943 Stop Veuillez envoyer. pe He trée au Couvent des , l d 
Annonces sont priées de vouloir bien for-|blée, le Grand Chevalier vel PETER. À co + Bt-Josevh A Toronto, C est e temps e se procurer 
, mer des tables. De nombreux et  apprenait officiellement que le : Xe" | il y a 6 ans. Elle possède mainte- d'A 
Torit: 2 sout par mot. jolis prix seront décernés aux|Conseil Provencher avait pris| I + 6 co go dm qi cn nant tous ses éiiômen d’institu- un chapeau utomne 
Minimum: 50 sous par insertion. vainqueurs. Mme Léo Aubin, or- | première place dans le grand|(C°nnaissance à toutes les per- 


Le palement doit toujours ac- 


compagner le copie de l'annon- | 


ganisatrice, serait heureuse de 
prendre note des tables formées 
Pour cela, téléphonez-lui el 


205 530. Le prix d'entrée sera de | 


35 sous, Un goûter sera servi. 


concours d'initiatiorf de l’an pas- 
sé, Il existe, certes, des conseils 
plus importants que le nôtre dans 
l'Ordre, tnais si l'on tient compte 


sonnes qui s'intéressent à notre 


oeuvre, d'un témoignage de re- 


| connaissance envoyé par le, Gé- 


néral Giraud et signé de sa main 
à la présidente et aux membres 


trice et se consacrera à l’ensei- 
gnement 

Sa mère, Mme M. Curley, as- 
sistait à sa profession religieuse 
à Toronto, 


Comme d'habitude, 
hommes, 


cette 
chez EATON, donne le ton avec son assortiment 
complet de nouveaux chapeaux pour l'automne, 


section de chapeaux pour 


Il possède 


tout ce’qu'il y a de plus nouveau et de plus élégant en fait 


1 È x 
L Jr D È 4 4 . sso 1 
ON DEMNANDE-—-Une 1 6 à | du nombre de nos membres, le\ 4 Oeuvres de Guerre des Fran- | de nouveaux chapeaux pour l'automne. Cet assortiment 
pures a gr nôtre s'est montré le plus actif çais de la Prairie | PETITES NOTES de chapeaux en ‘feutre de fourrure, de poids moyen. avec 
ce 2 ‘ " à * : . : 
e ! a angia de préfé-| , Mme Ee “44 ve à: ru de tous les Conseils d'Amérique.| | bord qui s'adapte à toutes les physionomies, est particu- 
encre « Chambre 800 ae a coluecte 1 ommunity * ! , , ‘ ie: ’ A s 
: s s un mince honneur, En voici la copie: X me à boncoeur est de Pts si nt ie à 
édiâce Paris, durant l'avant-midi. Chést, demande l'aidé deë dames | °° 765 pes un mine P me J.-J. Vadeboncoeu lièrement joli. Gris, brun, vert et bleu. 


pour cette campagne: Comme par 


et nous tâcherons de rester à la! 


Aux Oeuvres de Guerre des 


retour d'un voyage à Toronto 


Grandeurs: 6% à 7%. A 


53.95 


s. 
A VENDRE—"Rug verture d'a : LU +»! hauteur de la situation. Ce suc-|F s la Prairie: où elle a rendu visite à sa fille 
to ou de voiture, en peau de chèvre le passé, la Fédération fera sa ' ralu- lei félicitations pe mË Cora-Rosé, aui suit des cours à Section chapeaux pour hommes, Hargrave Shops 
grise, 516 ette Simmons”. | ]irge part dans cette perception, | ©°S NOUS à VAau Le: ons! Avant de quitter cette terre , qui eu s cours à pour hommes, Rez-de-chaussée. 
DR EE ee * Un bon nombre de dames ont du Conseil Suprême et une prime | d'Amérique où j'ai trouvé de si) Loretto Abbey. 
— . 10 : 1 7 ° à “4 r 6 + | 
POUR TRAVAUX DE COUTURE-de | déjà répondu et travaillent ar- | 4€ DUps Qu Vice, Noise nombreuses sympathies pour és 
linge d'enfants ou de bébés, et ré-| jénent Celles qui désireraient énergique Grand Chevalier La-| mon pays, je tiens tout particuliè- Le Dr et Mme KR. Dugré, de CS 
[+ dr vi CAUSE NT soient faire leur part sont priéés de té- | Certe mérite nos sincères félici-| rement à exprimer ma profonde | Trois-Rivières, P.Q., sont les in- À IMITED 
+ de ji léphoner à Mme De Gagné tations sans oublier tous les|reconnaissance à tous ces amis de | vités de la tante de Mme Dugré, » 
A VENDRE Mebdomadai une pare (201 266). membres qui ont coopéré à ce Lane France qui travaille: travaillent avec tant | Mme Aimé Bénard, rue rue Sprague, | 
al chdomadaire atelier 1 A 
Masaé ‘ r s- s, | 
éaui peer Je DE Pr 8 | Les dames espèrent faire en- | SUCC® AE | 
ot #25 tant, où so core un succès de cette campagne | ù | 
pas ca valente.. bis pag La prochaine initiation aura! M. Gibault romu chef des = — 
er | "Len riass. “he News”, So-|°t Tous demandons aux citoyens ti le 31 sh h Po | ; ; 
merset, Man, 3 "#c.! de St-Boniface de leur faire un 8 eg: pe Le deg eg Ad | tt t Mise au point 
amnraenne bienveillant accueil, [Tous renseignements, 5 h h { N ti | j era ure 
A VENDRE -Bon poste de ecramerse, | Maria COSSETTE | Lacerte, Dumas et Mercier sont | rec erc es au an. a iona ess au sujet de 
iverie e . | NI > à F su 
A 2 OR gd secrétaire, | à votre disposition. | Mer francaise pour de Gaulle 
téle fataun et maison de 3 chame a 2) + MONTREAL--M. S. W. Fairweather, vice-président et directeur 
re és confortable. Pr o RS ER RnEn RnE and « À - D LS Ê - 
7 D og me € que ér  rg Le frère Guilbert, président de! des recherches et du développement au Canadien National, annonce OTTAWA.—Des personnages 
dresser à 17, rue St-Joseph, dé” «7 Les nôtres dans récrutement sans pareil, est ma-|la division de son service en deux branches et la nomination de M. nos so F | S autorisés font remarquer que 
niface, 2 . 


les forces armées 


| 


Albert-William Morin, de 


lade et devra être au repos pour | J.-E. Gibault à la tête des recherches et celle de M. N. W. Maxwell 


quelque temps, 


Nous te man-|à la tête du développement. Le changement prend effet immédia- 


Le camp de Dundurn, 


dans son livre ‘One World'' M, 
Wendell Willkie a involontaire- 


quons beaucoup, Victor! Un| tement, compte environ 300 soldats em ment contribué à créer dans 

Surveillez bies Harperville, Man. prompt rétablissement est le| Avant sa promotion M. Gibault | M. Joseph-Emile-Arthur Gi- diens-francais de tous les coins l'esprit de ses lecteurs une fausse 

Philippe-Henri Beaucage, de voeu que nous faisons pour toi.| était adjoint du chef des recher- ball lé nouveair chef :dés-re. dupays. Plusieurs d'entre eux ne conception du caractère du géné- 

les excretions | Port Arthur, Ont. | LT | ches et du développement et M. :herches du Canadien National, hsent pas du tout ou très peu ral de Gaulle. Willkie, fait-on 

Edouard-Wilfrid Fourré, de! Des cercles paroissiaux ont! Maxwell était commissaire en|bost né à St-Jérôme. Il est di- ‘anglais et sont incapables par remarquer, dit dans son livre que 

. . Kississing (Cold Lake), Man. l'été organisés à Otterburne, La plômé en génie civil et minier de conséquent d'occuper leurs loi- lorsqu'il rendit visite au général 
intestinales | _|Sae et St-Eustache, Succès et 


prospérité à ces nouveaux cer- 


l'Ecoie Polytechnique de Mont- 


sirs d'une façon profitable et ‘a- 


à ses bureaux de Syrie, la salle 


! ! réal. 11 débuta dans les chemins | gréable en même temps. | ho 4 gr si das ae 
Bien que les troubles sobres se cles qui savent si bien recevoi de fer en juin 1909 et a toujours portraits de Napoleon 1er, 
CHOISISSEZ Ar eh Save 9 ét; Leur chapelain fait donc appel! U 'illki 
manifestent à n'importe quel temps de les visiteurs | occupé depuis des postes impor- #ur chapelain fa! nc app Une chose que M. Willkie ne 
l'annte, ils se font sentir ra façon LE METIER : P P és / | 


à tous les lecteurs de La Liberté 


. | tants. I1 fut successivement des- savait peut-être pas c'est que le 
pi s tréquente el Loue np Kad « DE COIFFEUSE Méta tomtant iraniens 000 sinateur, assistant puis  ingé- ji. À rev Koh leur sg général de Gaulle n'était pas 
durant les premiers mol autom ! » EX ; de sser ux en essayan i i { 
La grippe durant l'été est l'un des] Les écoles MARVEL #nseignent les |! membres, et sous peu ce nombre nieur résidant du Transcontinen- ne dénicher soït dans les gre- chez lui mais dans un local mis 
pires malaises! mais la diarrhée, la pee RE ge ge Le 4 33 1 ||s'augmentera, La question d’un tal. En cette qualité, il dirigea aide 26e duns ‘lei rayois de à sa disposition depuis six se- 
dysenterie, les coliques, les crampes. || Beauté, en des locaux gais et moder- || plus grand local s'impose. Nous la construction des terminus, fs bibliothèques tous les vor |"1#in68. La maison en question 
eurs intestinales ou tout re- en SAN RORAE US PRES ARE vous demandons vos sugrestions d'Armstrong et de Cochrane, Le Dr Robert Newton, prési- tué Mlut IS ee ni était la propriété du gouverne- 
sc : J ) n . . À Se à Sa e ‘ 2 - n 

lâche sg” d'intestins doivent être|| LonGz. spécialiste en soins de & ‘eo + | Ont. Plus t@rd, il fut nommé in-| ient du comité de l'enquête que | ser sans trop PF çà ot Ce ge ment français, et lies meubles ét 

soignés de suite beauté et coiffeuse experte. en- } .| ni jvisi Q -e- i io- u “Le ! sé i \( Î 
Le ‘Dr. Fowler's Extract of .Wild!| seignez-vous au sujet des prix mo- Assemblée récréative le jeudi! génieur de division pour l'entre-| conduit Radio-Canada sur les portraits de Napoléon avaient 


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sûre et efficace 


Strawberry' agréable au goût, 


son action est rapide, 


dérés de nos cours et de notre plan 
de paiement par versements éche- 
lonnés. 


23 courant. | 
Bistouri. | 


tien des voies sur les chemins de 
fer de l'Etat avec bureau à Co- 


Monde d'après-guerrç”. 


ra un support moral que vos sol- 
dats, parmi lesquels vous comp- 


été choisis et installés par le 


es nomchéentaene pphratpaertrtinnterareniine s" Î Weygand, avant 
- : tez probablement des proches, général Maxime , 

pour aider à éliminer toute excrétion Ecrivez ou venez aux chrane, I occupa ensuite la mé- Les E.-U. veulent | apprécieront tar mr à la guerre. 

anormale MARVEL BEAUTY me situation avec bureau à Qué- , è : s ; 

Ce remède se vend depuis 84 ans; La grande tâche | ber, Quatre ans plus tard, il fut préparer l’'apr S- Pourrait-on suggérer à ceux | EDMONTON.—-Les principaux 
pourquoi alors essayer des remèdes SCHOOLS ui t é é | nommé au bureau économique à uerre maintenant qui n'ont pas de livres à donner, | t ds: ‘ t ve k P 
nouveaux et non éprouvés? 309, rue Donald Winnipeg q es r serv e ! Montréal avec le titre d'ingénieur g | de payer un abonnement à un ravaux de la route aska sont 

Procurez-vous le “Dr, Fowler's"” et | Enregistrées conformément à l'Acte | 


sovez sans crainte 


à l’Australie 


| SYDNEY. Australie, — Le . 
| ‘Sydney Daily Telegraph’' disait, | 
| en éditorial, le semaine dernière, 


WASHINGTON.—Le sénateur | de nos bons journaux: Le Devoir, | Pratiquement 
Gillette (dém. Iowa), a demandé. Le Droit, L'Actior Catholique, La | quelques ponts, qui seront finis 
la semaine dernière, l'adoption! Liberté et le Patriote. à la fin de 1943, selon le briga- 
immédiate d'une résolution qui! | dier-général L, D. Worsham, in- 
engagerait les Etats-Unis à par- | | génieur en charge des travaux, 


adjoint. En septembre 1927, il re- | terminés,  saÿf 
tourna au service de l'éxploita- 
tion comme surintendant de la 
| division de Lévis. Un peu plus 


| tard, il fut nommé surintendant | 


des Ecoles de métiers. 


The T, Milburn Co. Ltd. Toronto, Ont 


M. J.-E. Gibault Adressez «vos envois comme 


Le capitaine M. Dussault, 


LAISSEZ À 


LE SOIN DE VOUS FOURNIR 
CE QU'IL VOUS FAUT 


POUR L'HIVER 


Cet hiver, plus que 
éviter tout gaspillage 
chaleur. 


jamais, il nous faudra 
de combustible et de 


Voici le temps d'acheter de nouveaux 


tuyaux de poêles et de fournaises, de réparer 


les parois endommagée 
du ciment pour 


c 


terez pas. 


s avec du ‘“Fireline” et 


les poêles et les fournaises. 
Faites-le dès mainterant; 


vous ne le regret- 


Fireline 


| 20 livres $2.40 


50 livres $4.50 


Ciment pour poêles et fournaises 


20e 
5 livres 


1 livre 


Service de 


| quincaillerie 


2 livres 35e 


65e 


Rues Main 


et Bannatyne 


| 


| gouvernement Curtin, 


qu'une des premières tâches du! chef du développement et des|à Montréal et à Campbellton. En 


que les 
électeurs unt maintenu au pou- 
voir, sera de refondre sa poli-| 
tique en c- qui concerne le po-! 
tentiel humain de l'Australie. I] 
fait remarquer que ce pays n'est 
plus menacé d'invasion, mais | 
qu'il reste à chasser les Japonais! 
des îles plus au nord. “Une! 
grande arniée américaine va se 
réunir, ici pour cette tâche, et il 
faut que nous lui fournissions 
des aliments.” dit le journal. 11 
tjnute: “Nous ne le pouvons pas 
actuellement, Notre armée a 
vonsenti, en théorie, à licencier 
20 000 hommes, mais la tâche en 
exige 50,000 ou même 100,000. 
Nous ne so umes pas seuls à en- | 
visager ce problème, Le Canada! 
a décidé de licencier deux divi-| 
sious des services de combat pour 
que les hommes libérés travail-! 
lent à pourrir l’armée," | 
Le ‘Sydney Telegraph'” dit 
que ‘le premier but de l'Aus-| 
tralie, sa tâche no 1, maintenant, 
devra être de fournir des ali- 
ments aux combattants puis aux 
populations qu'ils délivreront.” 


PRES DE LA MER 
mont Vésuve est à moins 


Le 


de 5 milles de la mer. Il monte | 


jusqu'à près de 4000 pieds. 


tai tissus d sais sont ont 


Jamais depuis la période d'avant-guerre n'avons-nous eu 
un tel assortiment de worsteds, tweeds, etc., pour la con- 
fection des complets ei des pardessus, faits sur mesure, à 


$28:50 


ET PLUS 
L 


ressources naturelles du Réseau 
ätios ul Le bureau auquel M. 
Gibault est attaché à titre de di- 
recteur de service a été établi 


| en 1923 sous le nom de bureau 


économique. Il s'occupe spéciale- 
menf d'enquêtes et de recherches | 
sur les diverses activités du Ré- 


seau nstional. L'une de ses tonc- | 


tions est d'aider au développe- 
ment économique du Canada. 


M. N. W. Maxwell 


A. HUOT 


Heures d'afiaimns de 8 br. am, à 7 pm 


août 1940, M. Gibault fut promu 
| saint du gérgnt général de la 
région de l'Atlantique avec bu- 
| reau à Moncton. En décembre 
dernier$ il fut rappelé à Mont- 
| réal et nommé adjoint du chef 
des recherches et du développe- 
| ment, poste qu'il occupa jusqu’à 
sa récente promotion, Pendant 
sept ans, M.-Gibault a donné des 


{ cours de chemin de fer à l'Ecole 


Polytechnique. Il est encore pro- 
fesseur honoraire de cette insti- 
| tution. 


ILE PREMIER “LANCASTER” 
CANADIEN EN 


LONDRES.-—-Le premier Lan- 
|caster construit au Canada, aux 
| usines de Malton, Ont., et conduit 
{en Angleterre par un équipage 
|d'aviateurs canadiens, est ar- 
\rivé en ce pays après une tra- 
| versée accomplie avec succès en 


| |neuf heures et demie. Jean Car- 


l'rère, de Cochrane, Ont., était au 
|nombre des officiers-pilotes à 
\faire la traversée. {Lorsqu'on 
dit que la traversée s'est faite en 
9 heures et demie, il faut enten- 
idre le survol de l'Atlantique 
seulement, soit de Terre-Neuve 
|aux côtes de l'Irlande), 


Mercredi: Toute la journee, Sam. 10 p.æ, 


| surance nécessaire, sansen Même | 


ticiper à une coalition d'après- 
guerre pour le maintien de la 
paix. 
pays devraient avoir l'assurance 
que les Etats-Unis sont prêts à 
coopérer. 
|la population est d'avis que le 
pays doit assumer un rôle dans 
la coopération internationale 
d'après-guerre pour la paix et la 
sécurité du monde. 

Il a dit que la difficulté du 
problème c'est de formuler un 
engagements qui donnera l'as- 


temps ouvrir la porte à des dé- 
bats sur des questions spécifi- 


ANGLETERRE ques qui pourraient affecter sé- 


rieusement l'unité des Nations, 


Pilules Dodds 


POUR LES REINS 
pour 


MAL Dos boDDs 
rt he © LL LIA 
L'IMPURETÉ RER 
DU SANG NE 
vouieuns 
RHUMATISMALES 
ET LES TROUBLES DES REINS 


| RE ARE ns SRE. ARC Sn 


Il a dit que les Alliés du | 


11 a ajouté que 80% de 


|O.MA, Chapelain CR, Military 
Training Area, Dundurn, Sask. 
ou au Juniorat de la Sainte- | 
Famille, St-Boniface, Man, 


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repas au restaurant WALDORF 
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Une salle de banquet peut étre 
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C’est obtenir le plus nouveau aux plus bas prix 


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72 


… 


Winnipeg, Man 


scplembre 1943 


NOTRE FEUILLETON ———— 


LES YEUX DE L'AMOUR 


— site}. DE COLOMB - 


Reproduction autorisée 


NUMERO 9 


Craignait-eîle 
se? 


qu'il la trahis- 
Bans le connaitre beau 
cie savait déja que tou- 
jours l'honneur le guidait. Il gar- 
derait donc pour lui le secret 
surpris, et ce serait un échange 


Nor 


p 


de discrétions, puisque, de son 
côté, elle n'avait pas livré le 
nom de celui qui l'avait amenée 
au château, le soir de son ar- 
rivée. Mais, du moment qu'il 
n'ignorerait plus son identité, 
allait-!1 désirer encore plus son 
nteryention? 


Le proverbe assure qu'il ne 
faut pas mettre le doigt entre 

cetre pensa la Jeune 
le, En nterposant entre des 
forces contraires, ne risquerais- 


je pas d'être brisée? 


"r 


La prudence trop humaine 
reprenait ses droits, et elle en 
P (4 .: ett \tittudé égoïste 


qui vise à rester dans sa agquille 
étrangere à ce qui Se passe au- 
tour de soi, lui paraissait indi- 
gne d'elle, Et cependant! 

Mony commençait à avoir as- 
sez de sa sagesse. Il renversait 
la tête, il la tournait de 
côtés. Soudain, il annonça: 

Voila M. le curé! 

Françoise dut se relever, et le 
visite commencä. Tandis que son 
petit compagnon s'attardait aux 
trois mascarons placés au-des- 
sous des grandes orgues, qui 
jadis, ayant le globe des yeux 
et lé maxillaire inférieur arti- 
culés, semblaient accorder leurs 
grin la cadence des-chants 
elle 
Christ squelettique en bois poly- 
chromé sur lequel six siècles ont 
mis la patine du temps. 

A peine l'eut-elle considéré 
qu'elle ne put en détacher son 
attention. De l'endroit où elle 
se trouvait, contre le pilastre voi- 
sin des orgues, elle avait l'im- 
pression que le regard divin plon- 
geait dans le sien pour lui dire: 

Ma fille, je me suis sacrifié 
pour toi! à ton tour, ne pour- 
rais-tu te sacrifier un peu pour 
les autres? 

“ Les yeux de l'amour! Ah! l'ar- 
tiste anonyme avait dû les en- 
trevoir dans une vision céleste, 
autrement’il ne les eût pas ren- 
dus de cette façon saisissante 
ui donnait l'illusion absolue de 
la réalité Comme ïils étaient 
beaux, irrésistibles! comme ils 
devalent changer, en effet, les 
coeurs où {ls pénétraient! Fran- 


LIN a 


Motifs ponhaires 


Les jolis médaillon 
que vous voyez ici se confection- 
très rapidement réunis 
ensemble ils font une belle nappe 
dé table 

Le patron no 892 vous donnera 


is les renseignements nécessai- 


s crochetés 


nent et 


te 
res 
NOTA-=Ces patrons 
de Toronto, et \alheureusement, ils 
ne sont pas imprimés en {rançais 
Toute demande doit être adressée au 
partement de la Mode, LA LIBERTE 
.ÊT, LE PATRIOTE, Winnipeg, accom- 
pee de 20 sous en monnaie pour 
patron Ne demander que les me- 
sures spécifites et mentionner 
désirée 


{Découpez ce coupon 


nous viennent 


celle 


La Liberté et le Patriote, 
Departement des lPatrons, 
él, avenue McDermot, 
Winnipes. Man 
frvancius 


sous Veuillez m'en- 


xoxer le patron Style No 


Grandeur 


| 


— | 


NOM 


ADRESSE 


—— ee nee es 


tous | 


s'en fut devant le grand] 


| est pur, la com} 


cote ne se lassait pas de les con- 
templer, et, d'abord, elle enten- 
dit à peine la légende que leur 
racontait M. le curé: on y voyait 
un méchant seigneur et un pau- 
vre serf déposant chacun une 
“lumière” aux pieds du Christ 
Le clerge orgueilleux s'était é- 
teint sans qu'on püt le rallumer, 
tandis que j'humble chandelle, 
éteinte aussi sous un mamvais 
souffle, s'était rallumée pour 
bi‘ller d'un éclat incomparable 
Les yeux de l'amour regar- 
” ne 


ent lintentior cacmet 1 
du coeur, pensa la jeune fille 
Nous, au contraire, nous jugeons 
d'après ce qui apparait en sur- 
face 

Toute à cette idée, elle passa 
comme dans un rêve devant le 
tombeau de saint Savin, le bé- 
nitier des cagots, et ne reprit 
vraiment conscience d'elle-mé- 
me que dans le musée, devant la 
Vierge au long pouce qui lui 
rappelait la mission très spécia- 
e dont chargée 

La brise légère, venue de l'an- 
cisn cimetière des moines, qui 
mettait des frissons dans son 
voile bleu, lui rafraichit Je front 
et acheva de l'éveiller au devoir. 


8on regard glissa sur les cha- 
plteaux et les soubassements his- 
turiés de la salle capitulaire: le 
Christ et Lucifer, l'agneau et le 
serpent, partout l'opposition du 
péché à la grâce. Toute la vie 
de l'homme! 

Elle ramera son attention é- 
garée vers la Madone primitive, 
as-ise sur une sorte de trône 
qui tenait sur ses genoux l'En- 
fant divin. M. le curé expliquait: 

-—— De son large pouce gauche, 
symbole de puissance, la Mère 
empêche son Fils d'ouvrir le li- 
vre de la justice, tandis que sa 
mâin droite levée semble dire 
| aux pécheurs: “Ayez confiance... 
; Je vous sauverai!.” En somme, 
le dogme de Mar!?, Média :e 
| de toutes grâces, présenté sous 

une forme naïve par un imagier 
| du XIIe siècle. # 

Françoise prenait des notes 
| sur un carnet. Lorsqu'elle les eut 
bien complètes, son érudit cti- 
cerone la conduisit à l'armoire 
| aux reliques où luisait dans l'om- 
bre, à la place d'honneur, la 
châsse de saint Savin, puis elle 
| rappela Mony qui, suivant ses 
| habitudes d'indépendance, va- 
| gabondait loin d'elle, dans le 
| jardin de l'abbaye. 

— C'est l'heure de rentrer, lui 
dit-elle; saluez M. le curé et ve- 
| nez vite. Si nous nous attardions 
| davantage, nous serions en re- 
| tard. 

Ils traversèrcent la nef dans 
|sa longueur pour gagner l'en- 
| trée principale et admirer le por- 
| tail. Au haut des degrés, Mlle de 


elle était 


| Roëslin se retourna. Son impres- | 


| sion de l'arrivée avait disparu. 
Elle ne voyait plus le badigeon 
écaillé, le sol planchéié, 


c'est tante Sabine! Elle serait 
furieuse si elle savait que nous 
avons Causé aujourd'hui avec 
l'oncie Raymond 

… Cependant, si elle vous in- 
terroge sur les personnes que 
vous avez rencontrées, il faudra 
lui dire la vérité... 

- Même si elle gronde a- 
prés? 

— Même dans ce cas! 

Le petit garçon resta sérieux 
un moment, puis, repris par la 
légèreté de son âge, il escalada 
un talus à la poursuite d'un pa- 
pillon qu'il prétendait capturer 
avec son béret. 

Françoise continua de monter 
seule 1e route solitaire. Elle plai- 
gnait ces pauvres petits, témoins 
du désaccord entre leurs parents, 


qui voyaient, entendaient des 
choses au-dessus de leur âge sur 
lesquelles travaillait leur jeu- 
ne imagination 

Au village, des femmes jJla- 
valent toujours à la fontaine. A 


la vue de la cape bleue, l’une 
d'elles s'essuya les mains et alla 
chercher son bébé qui dormait 
dans un vieux chariot. 11 n'était 
pas bien: que failait-i; lui fai- 
re? Francoise prescrivit le petit 
traitement très simple qu'en pa- 
reil cas le médecin ordonnait 
au dispensaire, et promit de re- 
voir l'enfant, le lendemain, a- 
près la messe, 

Elle s'engagea alors dans la 
rude montée, pavée de galets 
roulés par le Gave, où Mony l'a- 
vait nrécédée 
Moiselle, dit-il en se re- 
tournant, on va vous aimer, au 
village! Jamais maman n'y des- 
cend. Elle prétend que les pier- 
res tournent ses talons. Et puis 
elle a peur d'attraper de la ver- 


mine. Mais les gens sont pro- 
pres, n'est-ce pas?… Ils lavent 
toujours! 


Françoise ne répondit pas. 
Nine la guettait à la petite porte 
cu parc: 

— Mademoiselle, venez vite!… 
Binette n'est pas bien! 


VIII 


Binette était 
rouge 

— Elle aura eu froid sur la 
terrasse, grogna Peyronna, et 
maintenant elle a mal à la tête. 
Elle est abattue. 

La jeune infirmière se pencha 
sur l'enfant pour lui tâter le 
pouls. Il était fébrile. Du reste, 
le thermomètre accusa un peu 
de température: un abcès se 
formait-i1? 

Françoise examina le plâtre. 
De ce côté, rien ne semblait rou- 
ge ni douloureux à la pression. 

A tout hasard, elle prescrivit 
une demi-diète: 
de légumes. 
Qu'a-t-elle pris pour son 
goûter? demanda-t-elle à la! 


couchée et très 


lait et bouillon | 


| vieille bonné. 


pourri | 


par endroits, le jour trop cru des 


ouvertures en plein cintre. Elle 
sentait seulement la divine Pré- 
sence qu'abritaient 
tueuses voûtes romänes et qui, 


les riajes- | 


par le grand Christ, dessiné en| 


sombre sur le mur de gauche, 
Ecru lui dire: ‘“Souviens- 
toi!" 
A regret elle s'arracha à ses 

pensées pour suivre Mony déjà 
| Sehoes. Elle emportgit de sa vi- 
site comme un feu intérieur qui, 
| doucement, la réchauffait. 

| Un arrêt chez le boulanger 
| pour acheter un petit pain à son 
| jeune compagnon, puis elle re- 
| prit le chemin d'Arbalens où 
| déjà l'ombre s'étendait. L 

Mony courait en avant, sui- 

| vant sa coutume. A un moment 
| cependant, il revint vers la jeu- 
| ne infirmière: 
| — Moisekle, dit-il, son minois 
| mutin levé vers élle, il ne fau- 
| dra pas dire qui nous avons ren- 
| contré, n'est-ce pas? 
[ — Pourquoi, mon 
faut jamais mentir, 
| — Oh! maman, elle, ça lui 
serait égal, et tante Sylviane, au 
contraire, Ça l'intéresserait, car 
| figurez-vous, je crois bien qu'elle 
aurait voulu épouser l'oncle Ber- 
nard.. J'autre jour, elle en par- 
lait avec maman, et l'ai 
tendue qui disait en pleurant: 
‘Du même coup, tu as brisé ton 
bonheur et le mien!” Mais 


tit? I ne 


Les boutons dans le Visage 
ont brisé bien des amours 


La vie de plusieurs 
misérable lorsque les boutons 
paraître sur leur visage. 


| le lui demanda: 


en- | 


jeunes personnes 
commencent 
Vous connaissez probable 
ment des cas où une romapce pleine d'espérance ait 

été détruite par ces outons rouges, hlancs, infectés 
| et remplis de pus 


Celle-ci lui répondit brusque- | 
ment : 

— Moi, je ne lui ai donné que | 
ce que vou$ lui donnez tous les 
jours. 

La forme de la phrase surprit 
Mlle de Rozelin. Elle se méfia, et | 
comme Mme Marcos entrait, el-| 


— Madame, en mon absence, 
Binette n'aurait-elle pas mangé 
quelque chose de contraire à son | 
régime ? 

— Son régime! Son régime! | 
On la fait tout simplement mou- 
rir de faim, cette’ pauvre petite! | 
Beau moyen de lui rendre ses] 
forces que de la priver!… 

Alors, Madame, vous à- 
vouez lui avoir donné quelque 
chose? 

— Oui. La pauvrette avait 
envie de gâteaux. J'ai envoyé 
Nine en chercher à Argelès. 

— Je m'explique maintenant 
cet état fébrile. Si nous en som- 
mes quittes pour une indiges- 
tion, il faudra nous en réjouir, 
mais, vu la faiblesse de l'enfant, 
des complications sont toujours 
à craindre. 

— Il est facile de dire que les 
gâteaux que j'ai donnés sont la 
cause de cette indisposition 
mais moi je suis persuadée que 
c'est de la station sur la terras- 
se que vient tout le mal 
Le médecin en décidera, | 
Madame. 

— Vous croyez qu'il faut l'en- 
voyer chercher? 


devient 
À «p 


La mal n'est pas seulement physique, mais la souffrance mentale 
qui cause tant d'embarras à celui qui en est victime, le met mal à l'aise 


lorsqu'il est en compagnie 
Le moyen le plus rapide de 


Burdock HI 
crion devruit red 


The T. Milburn Co 


OR, se débarrasser de ets 
—… | d'améliorer son état de santé par une purification complète du sang 
d Bitters aide à cet 


Limited, Toronto, Ont. 


LI 
boutons est 
le purification, 
nir normale, 


ét lorsque le saug 


— Nous verrons cela demain 
matin 

La nuit fuit mauvaise 
tite malade avait le délire, et 
chose curieuse, elle n'appelait 
pas sa mère, mais, sans se lasser, 
elle rénétait 

…— Papa! Je veux papa! 

Seule, Françoise réussit à la 
calmer À force de caresses et de 
douces paroles. A l'aube, enfin, 
l'accès céda. Les paupières, jus- 
qu'ici frémissantes, se fermé- 
rent. Mile de Rozelin put se je- 
ter tout habillée sur un divan 
Elle n'avait pas reposé deux heu- 
res, que Peyronna la réveilla: 

Voilà que Ça lui reprend! 
Mon Dieu! qu'allons-nous de- 
venir? 

Déjà Françoise était au che- 
vet de l'enfant, le thermomètre 
à la main; lorsqu'elle le retira, 
dix munutes plus tard, il accu- 
tait 40 L'état s'aggravait, il 
fallait voir un médecin sans tar- 


der. 

— Qui voulez-vous appeler, 
Madame? demanda-t-elle à Mme 
Marcos qui, plus jaune que ja- 
mais sous sa coiffe de nuit, s'é- 
tait glissée dans la chambre. 

— Oh! naturellement, le pro- 
fesseur Morris qui a toute la 
confiance de Guillemette. Il est 
en ce moment à Argelès où fl 
fait une cure de repos. 

— Dans quel hôtel est-il des- 
cendu? 

— L'Hôtel dy Parc. 

— Nous allons y envoyer Nine 

La jeune femme de chambre 
partit tout de suite à bicyclette 
Elle revint la tête basse, 

- Il est depuis hier à Arrens, 
raconta-t-elle. M. le vicomte l'a 
invité. 

Les traits tirés de Mme Mar- 
cos &æ contractèrent encore. 


La pe 


5 


— Il ne nous manquait plus, 


que cela! Si encore Sylviane 


était ici, au défaut de Cyprien, | 


elle irait là-bas avec sa petite 
auto. 

— Je puis y aller à sa place, 
proposa Françoise. 

— Vous ave ‘otre permis de 
conduire? 

— Oui, Madame! 

— Pour une jeune fille sans 
fortune, ce permis n'était guère 


utilisable. Enfin, il nous servi- | 


ra aujourd'hui! L'heure du pre- 
mier autobus étant passée, il 


faudrait trop longtemps, atten- | 


dre le prochain. 


— En mon absence, je vous | 


prierai, Madame, de ne rien don- 


ner à Binette. Je vais lui faire | 


une piqûre qui abaissera la tem- 
pérature. Pour l'instant, cela suf- 
fira. \ 

— Il me semble que vous in- 
tervertissez les rôles, Mademoi- 


| selle! Je n'ai pas d'ordres à re- 


cevoir de vous! 


— Si, Madame, lorsqu'il s'agit | 


de notre petite malade. En l'ab- 
sence de Mme Simorre, je dois 
assumer toute responsabilité! … 

Elle dit cela avec une telle 
fermeté que ses deux compagnes 
en restèrent impressionnées. 

— Nous ne lui donnerons rien, 
grommela Mme Marcos. 

— Du reste, je suis là! coupa 
résolument Peyronna qui sem- 
blait avoir compris que l'intérêt 
de l'enfant exigeait qu'on écou- 
tât aveuglément sa jeune infr- 
mière. 

Françoise gagna la porte. La 
pauvre petite voix gémissante 


| appelait toujours: 


— Papa! Je veux papa! 

Il n'y avait pas de temps à 
perdre. La jeune fille descendit 
au garage, vérifia le moteur en 
chauffeuse experte, fit ie plein 


| d'essence, puis, à traŸers le part, 


dévala vers je portail à auvent 
devant lequel, le soir de son arri- 


| vée, Raymond avait arrêté son 


auto. Quelques minutes plus 
tard, elle filait à toute vitesse 
sur la belle route qui, après a- 


voir laissé Arrens sur là gauche, | 


escalade le col d'Aubisque pour 
redescendre ensuite vers les 
Eaux-Bonnes. 

Un brouillard léger traînait 
sur le Gave, estompant tous les 
contours. Le soleil, déjà haut, y 


mettait de la lumière rose. Tout | 


était fraicheur et jeunesse. Il y 
avait dans l'air de la joie épan- 
due. Françoise s'en voulut de res- 
sentir si vivement l'impression 
exquise de cette heure matina- 
le, alors qu'une enfant grave- 


ment malade attendait son’ re-| 


tour pour revivre; elle s'en ex- 
cusa en attribuant cette dou- 
ceur émae à la satisfaction d’a- 
gir pour une chère guérison. 

A Arrens, le premier. passant 
lui indiqua l'habitation du vi- 
comte d'Arbalens, un peu à l'é- 
cart de l'agglomération princi- 
pale, sur un tertre rocheux, res- 
saut du Gabizos 

On y accédait, à l'ombre de 
grands pins parasnis, par des 
lacets assez rapides que la pe- 
tite auto, sous la main ferme 
qui la dirigeait, escalada sans 
difficultés. 


C'était une très vieille mai- 


son, de pur style bigourdan, qui 


portait sur le côté de son long 
toit tombant une sorte d'escalier 
rudimentaire, destiné sans dou- 
te à permettre aux hommes de 


monter pour faire glisser la nei- 
i ge | 


De la vigne vierge drapait les 
murs. Une terrasse offraitila vue 
de la montagne proche, moins 
irréelle, plus écrasante que lors- 
qu'on la.voyait de la “Dame de 
l'onde”. 

Françoise mit pied à terre et 
avisa une vieille femme qui ba- 
layait les degrés descendant au 
parc. 

— Je désirerais voir le pro- 
fesseur Morris, lui demanda-t- 
elle, 

: (A suivre) 


_LA LIBERTE 


ELLE PAIRIQIE 


Autour de la Ferme 


Le moment est venu 
de planter les pivoines 


La pivoihe est une des fleurs les plus appréciées du jardin, 


dans toutes les parties du Canada 


tes de conditions de climat, pm 
de bonne qualité. Elle ne redoute 
ou ceux qui sont exposés à être 
mps au printemps 

La division et la transplanta- 
tion des pivoines se font de pré- 
férence en séptembre: c'est 
meilleur mois, mais on ne devrait 
pas les changer de place plus 
d'une fois tous les cinq ans à 
moins qu'il n'y ait des raisons 
spéciales de le faire, dit Mile 
Isabella Preston, de la Division 
de l'Horticulture à la ferme ex- 
périmentale centrale 
Choisissez une belle journée pour 
arracher ic: plantes et prenez 
des précautions pour ne pas en- 
dommager les racines; celles-ci 


te 


s'enfoncent à plus d'un pied chez! 


les grosses plantes. On coupe les 
feuilles de la plante avant de 
commencer à piocher, puis on 
enlève la terre meuble qui re- 
couvre les racines pour laisser 
ces dernières exposées à l'air 
pendant quelques heures. On les 
lave avec de l’eau pour mieux 
enlever toute la terre puis on les 
examine attentivement pour 
trouver les endroits où on peut 
les diviser sans les endommager 
sérieusement. 
grosse on peut la diviser en en- 
fonçant dé force une fouréhe au 
centre; si elle est petite ôn' peut 
la séparer à la main, Chaque é- 


Tout le monde sait que les 
moutons qui ne sont pas infestés 
de parasites produisent plus de 
laine et de la laine de meilleure 
qualité que les autres, et comme 
il y à un besoin urgent de bonne 

[laine actuellement, 6ôn devrait 
baigner les moutons deux fois 
par an. Le bain d'automne est 
tout.aussi important que celui du 
printemps. On le néglige souvent 
cependant parce que les tiques 
se voient moins aisément à cette 
| époque que lorsque les moutons 
viennent d'être tondus et parce 
qu'on ne les voit pas, on s’ima- 
| gine qu'il n’y en a pas. Ils sont 
lencore là cependant et quelques 
| tiques laissés en automne se mul- 
|tiplient au . point, de faire une 
progéhiture nombreuse au prin- 
| temps. 

| Les mois de septembre et d'oc- 
| tobre sont les meilleurs pour le 
baiñ"d'automne; si le temps est 
plus froid que d'habitude on 
pourra mettre le troupeau dans 
la bergerie pendant une nuit ou 
deux, jusqu'à ce que la toison 
soit sèche. Un troupeau propre, 
sans tiques, exige moins de nour- 


le ; 


d'Ottawa. | 


Elle s'accommode à toutes sor- 


que les sols pauvres, sablonneux, 
recouverts d'eau pendant quelque 


clat ou division doit se composer 
d'un tubercule avec deux ou trois 
yeux, mais les éclats composés 
de plusieurs tubercules portant 
six ou sept yeux sont préféra- 
bles pour le jardinier ordinaire. 


Avant de planter on retourne- 
ra le sol à la bêche et on y ajou- 
tera un peu de fumier bien pour- 
ri si l'on peut s'en procurer. On 
enfoncera la racine suffisamment 
pour que la couronne soit recou- 
| verte de deux pouces de terre. 
| Eviter une plantation trop pro- 
| fonde: c'est la cause principale 
| de l'absence de floraison. On ap- 
| pliquera un paillis la première 
| année, sur le sol gelé; mais après 
| cela, quand les plantes sont bien 
| éfablies, cette précaution est inu- 

tile. On aura soin de couper les 
feuilles tous les automnes et de 
{les brüler pour détruire les ger- 
|mes de maladies. Il y a en effet 
| plusieurs maladies qui attaquent 
{la pivoine; on fera bien, si on 
en voit les symptômes, d'envoyer 


Si la touffe esta à la Division de la botanique, | 


|ferme expérimentale centrale, 


les faire examiner. 


Baignons souvent les 
moutons en automne 


riture et se maintient plus aisé- 
ment en bon état. 4 
Point n'est besoin d'une instal- 


ou une auge assez grande pour 
que l'on puisse y tremper un 
mouton à la fois suffit, Il est bon 
de construire Une petite plate- 
forme d'égouttement sur laquelle 
les moutons resteront quelques 
minutes au sortir qe l'auge, dis- 
|! posée de façon que Île liquide sor- 


l'auge ou le baril. 

Pour renseignements détaillés 
sur ce .sujet, consulter la circu- 
laire sur le ‘“‘Baignage des mou- 
tons”, publiée par le Ministre 
fédéral de l'Agriculture. 


On estime qu'au cours de l'an- 
née de récolte terminée le 31 
juillet 4943, la quantité de blé 
consommée par la population ca- 
nadienne n'a été qu'à peu près 
la moitié de celle qui a servi à 
l'alimentation du bétail ou qui a 
[es utilisée dans la production 
d'alcool, pour la guerre. 


Les aliments 


desséchés 


exigent des soins spéciaux 


Le Canada est en train d'acquérir une réputation enviable pour 
l'excellence de produits desséchés qu'il exporte aux nations alliées. 
Ce n'est pas là le résultat du hasard ou de la-chance mais plutôt 
d'une organisation et d'une collaboration parfaites, On trouve au- 
jourd'hui des étuves de dessiccation dans toutes les provinces cana- 


diennes. Elles sont 
grandes précautions sanitaires, 
car la propreté est une nécessité 
absolue dars les appareils de des- 
siccation. Etant donné la haute 
importance de ces produits- pour 
l’exportation,sla Division de bac- 
tériologie et 
res du Ministère fédéral de l'A- 
griculture s'occupe, de concert 
avec d'autres divisions, de cher- 
cher les moyens de les protéger 
contre tou contamination tan- 
dis que de son côté la Division de 
la protection des végétaux, de 
concert avec les Divisions de 


Remettez les sacs 
de moulees 


Beaucoup de cultivateurs qui 
préparent des 
bestiaux sont tefñtés d'ouvrir pré- 
cipitamment leurs sacs de mou- 


lées. Au lieu de couper la ficelle, ! 


ils fendent le sac, tout simple- 
ment. 

En agissant ainsi, ils commet- 
tent un acte illégal, car il est in- 
terdit par la loi de détruire ou 
même de mutiler ‘un sac de jute 
ou de coton. C'est d'ailleurs tout 
à fait inutile. Il n'est pas néces- 
saire de soulever les sacs avec 
des crochets qui les déchirent, on 
peut les soulever à la main. 11 ne 
faut pas en affaiblir les fibres en 


les serrant dans un endroit hu-! 
mide; on peut très bien les se-| 


couer et les suspendre sur de la 
broche de fil de fer dans une par- 


tié élevée et sèche de la grange. | 


Dans ces conditions ils restent 
secs et sont à l'abri de la dent 
des rongeurs—rats et souris. 
Mais ce qui est encore préfé- 
rable à la conservation des sacs 
vides dans la grange, c'est de les 
remettre tout de suite en circula- 
tion. On a besoin de tous les sacs 
qui existent, pour les utiliser à 
| plusieurs reprisés. On demande 


spécialement aux cuiltivateurs de | 


rendre au commerce les sacs dont 
ils ne se servent pas, Remettez- 
les à votre marchand de moulées 
ou à votre colporteur licencié qui 
vous les paiera ce qu'ils valent, 
afin qu'ils rentrent dans la cir- 


l'eculation. 


l'objet de* 


e recherches laitiè- | 


ations pour les! 


| l'Entomologie et des f:uits et des 
| légumes, cherche à prévenir les 
attaques des insectes. Les pour- 
centages d'humidité et les autres 

facteurs sont vérifiés par la Di- 
| vision de la chimie. 

Les précautiuns contre les in- 
sectes consistent à nettoyer et à 
\récurer parfaitement les locaux 
let réparer les établissements cha- 


que fois que cela est nécessaire. |B 


| Quand les fabriques sont au re- 

pos on les examine avec soin 
| pour voir si toutes les recomman- 
| dations relatives aux conditions 
| sanitaires et à la reconstruction 
lont été fidèlement suivies, et la 

Division de la protection des vé- 
| sétaux les surveille constamment 

pour prévenir les invasions d’in- 
sectes. On les vérifie également 
pendant leur fonctionnement et 
l'on envoie à la Station fédérale 
ide fumigation, à Montréal, des 

échantillons des expéditions et 
| des débris pour les faire soumet- 


| 


itre à un examen rigoureux et à 
une nouvelle incubation, afin de 
s'assurer qu'aucun développe- 
|ment d'insectes nuisibles ne se 
produise dans les expéditions a- 
près leur envoi outre-mer, Les 
| autres divisions du Service scien- 


tifique du Ministère fédéral de} 


l'Agriculture font aussi leur part 
pour sauvegarder la qualité des 
expéditions. 


Sur un total de 1,165 navires 
utilisés pour le transport de tout 
le grain expédié de Fort. William 
et Port Arthur, 944 étaient des 
navires canadiens, ou affectés au 
service de Transport du Minis- 


tère aiglais de la Guerre; 216 é-| 


taient enregistrés aux Etats-Unis. 
L 2 L£ 

On estime que la quantité de 
blé employée au Canada par la 
production d'alcool, pour servir 
à la guerre, sera d'environ 7,000,- 
000 à 8,000,000 de boisseaux pen- 
dant l’année civile 1943. Comme 
la capacité des meuneries pour 
la production de farine d'expor- 
tation ést taxée au plus haut 
| point, on compte que l'emploi de 
; farine granuleuse par la produc- 
{tion d'alcool ne constituera, com- 
ime par le passé, qu'une faible 
| partie du blé total utilisé pour 
| cela. 


ru que Île terreau du jardin soit! 


tant de la toison retourne dans| 


f . 


| 


| 
| 
| 
| 


L 


| 


| 


| 
| 


“Voilà où j'irai passer ma pre- 


| Martha Arsenault (à gauche), de 
| Bonaventure, Qué, avant de 
s'embarqguer pour outre-mer, L'a- 
viatrice Arsenault, ainsi que sa 
! soeur, l’aviatrice Marguerite Ar- 
renault (à droite) faisaient par- 
lie d'un contingent d'aviatrices 


| d'aviation royal canadien, qui 
| est récemment arrivé en Grande- 
Bretagne. Toutes deux commis à 
[la comptabilité, elles ont fait 


EN ROUTE VERS L'ANGLETERRE 


de la Section féminine du Corps | 


PAGE ONZE 


æw : 


4 
| 
: 
| 


employée de bureau et sténogra- 


Ottawa, une partie de la racine,| mière permission en Angleterre,” | phe avant de s'enrôler dans L'A- 
de la tige et des feuilles pour |dit, en souriant, l'aviatrire-chef | Y!ation militaire canadienne 


ar- 
|mi les stations et écoles d'avia- 
| tion par lesquelles elles sont pas- 
sées, on remarque le Dépôt de 
l'effectif no 7, à Rockcliffe; J'e- 
cole des métiers de Saint-Thomgs, 
Ont.; le Dépôt de l'effectif no 6, 
à Toronto: les écoles d'aviation 
| militaire de Saint-Hubert, Qué. 
et de Moncton, N.-B: d'école de 
Bornbardement et de\Tir de 
Mont-Joli, Qué. Comme tn peut 
‘e constater, elles ont parcouru 
du chemin depuis leur /ehrôle- 


lation compliquée si ie troupeau | jeurs études au collège de Dal-| ment. Maintenant, elles sont xen- 
à baigner est petit. Un gros baril, | housie et étaient respectivement | dues outre-mer. (Photo C.A.RC.) 


A de l’humidité 
et de l’air dans l’ensilage 


La Division de la grande culture, du Service des fermes expé- 
rimentales fédérales, a constaté, au cours de 20 années de recher- 


ches, que la proportion d'humidité contenue dans la récolte est le 
facteur de succès le plus important dans l'ensilage de cette récolte. 
La meilleure proportion d'humidité est d'environ 65 pour cent mais 


il est possible de faire de l'ensi-* 


lage d'assez bonne qualité quand 
cette proportion varie de 5 pour- 
cent en plus où en moins du chif- 
fre idéal, Le contrôle de l'air 
dans la masse de fourrages ensi- 
| lés vient ensuite par ordre d'im- 
| par mos i: se rattache de près 
[à la proportion d'humidité, Il 
n'est pas à désirer que tout l'air 
soit expulsé des espaces entre les 


brins de la récolte hachée, mais | 


il suffit d'une petite quantité 
d'air pour assurer la bonne mar- 
che du procédé de l'ensilage, 


Les précautions à prendre pour | 


que l’ensilage contienne suffisam- 
ment mais pas trop d'air sont les 
suivantes: (1) Les murs et les 
portes du silo doivent être étan- 
ches sans trous ni fentes; (2) La 
proportion d'humidité de la ré- 
colte doit être d'environ 65 pour- 


cent; (3) Le hache-fourrages doit 
être réglé de façon à couper les 
fourrages en longueurs de 4 de 
| pouce; (4) On remplira le silo 
aussi vite que possible; il ne faut 
pas que les attentes entre deux 
couches dépassent 24 heures; 
(5) On mettra sur le dessus les 
matériaux les plus lourds et les 
| plus humides pour exercer de la 
| pression sur la masse de fourra- 
ges: (6) Il faut pourvoir à un 
| certain égouttement à la base du 
silo pour empêcher l'accumulg- 
tion d'eau; (7) On foulera éner- 
giquement pour remplir et tas- 
ser toutes les poches qui peuvent 
se former piès du mais. Même 
après que la masse ensilée s'est 
tassée, il est bon d'examiner le 
dessus de temps à autre pour voir 
si elle n'est pas retirée des murs, 
laissant ainsi des vides. 


Cours de grain fourni par 


James Richardson & Sons Ltd. 


1019, EDIFICE GRAIN EXCHANGE, Winnipeg 


TEL. 93 439 


Prix déchargé à Fort Willlam ou Port Arthur 
PRIX COMPTANTS A WINNIPEG 


Lundi  Mard: Mercredi Jeudi Vendredi Samedi 
Septembre 13 14 15 16 17 18 
116% 117% 119% 1194 120% 
110% 111% 112% 1134 114% 
10e ne 7 Ve 110% jure 
101% 3: 10 0 (p) 
% 100% 102%  : 104 104% 105% 
3 99% . 101% 1034 / 103% 10414 
à 98% 99% 101% 102 0212 
Sur voie ne 112% 112% 113% 114% 1154 1164 
No 1. Dürum: 121% 122% . 123% 1244 124% 125% 
No 2 Durum. 121% 122% 123% 124 4 124% 125 4 
Nos Durum 118% - 119% 120% 1214 121% 122% 
104: Mérd 1 114% 115% 116% 117% 117% 118% 
Inf. Nord 2... 105% 106% 107 % 108% 109%4 110% 
|Inf. Nord 3... 102 102% 104% 106% 1074 108 V4 
102% 103 % 10414 105 105% 106% 
Chabonnets 100% 100% 101%  J02% 1034 1044 
|Charbonneux 3. 97% 98% 991% 00% 101% 102% 
Rei. Nord 1 102% 103% 104% 105 105% 1063 
me: vd à ss 100% 100% 101% 102% 103 4 044 
Re) Nord a 96% 97% 98% 100% 1014 102% 
+ La 51% 51% 51% su} 51% 51% 
|C.W. Sousse. Bi HE sh # 014 4 
Cw No 3 fr. si ait Lit 51% 51! 
Fourrage No. Gi Si Sid 514 514 S1% 
1 L 2 2 2 D . 2 ‘ . 
Sur voie net ie 507% 50% 50% 50% 50% 50% 
ORGE 64% 64%  G4X 64% 644 64% 
+0 è - DE 644 64% 64% 64% 64% 64% 
.W.. 3, 64% 64% 64% 64% 64% 64% 
Fourrage nl à 64% 64% 64% 64% 64% 64% 
Àotèes Po e- dix sas 64% 64% 64% 64% 
| 63% 63 63 63% 63% 3% 
ISur voie net... 
UE 28%. 97% 98% 964 98% 98% 
w No 37 9% 92% 935% 931% 03% 93% 
+ nn | à 8814 89% 89% 854 89% 
Ç. rej.….. 86% 86% 8714 87% 874 87% 
ol Lu. 844 844 3514 85% 854 85% 
| , 97% 97 98 97 % 98 84 
Sur voie net. … 
| OPTIONS — WINNIPEG 
BLE 
Oct. 113% 113% 114% . 115% 1164 117% 
| Déc. 117. 112% 118% 114 114% 114% 116% 
| Mai MR STARS 111% 112% 119% 113% 1144 115% 
| AVOINE 
FOR not 51% 51% 51% + 51% 51! 
| Déc RE 51% 51% 51% 51% 51% 51% 
7 ne Mel 64% 64* 64% 64% 64% 64% 
Déc... 64% 64% 64% 64% 64% 64% 
DEIGLE 
ON 98% 9814 99% 99 99 9944 
i Déc... 98% 9814 99% 99%, 994 99% 
994 99% 100 100% 100% 101% 


Faire confianc 


La maison de M. Henri 
Quincailler resplendit de lu- 
mières ce soir rl de nom- 
breux automobiles 
nent devant sa porte, Que se 
passe-t-il don Mais, c'est 

ue va fille, Jeanne, doit 
pouser dans quelques jours 
un M, Jacques Verdier et que 
ses amies lui ont 
ane [éle-surprise 

Assise au milieu d'un 
groupe de jeunes filles, je 
cause tranquillement avec 
l'une d'elles pendant que les 
autres s'extasient eñ contem- 
plant les cadeaux de la fu- 
ture épouse 

Ma compagne converse 
avec moi de choses et d'au- 
tres et me raconte enfin la 
fin tragique de l'une de mes 
connaissances en ajoulant: 
“J'ai toujours dit qu'il était 
pour tourner mal et qu'il ne 
valait pas la peine qu'on s'oc- 
cupe de lui” 

Jé ne sais pourquoi 
paroles m'ont fait lant de 
peine ce soir-là. C'est peut- 
étre parce qu'elles étaient 
prononcées d'un air de mé- 
ris qui en disait long sur 
Pattitude de ma voisine 

C'est alors que j'ai réalisé 
pleinement combien fré- 
uemment nous Mmanquions 
 w confiance envers les au- 
tres. Dès qu'un jeune hom- 


slation- 


organisé 


ces 


e aux autres 


me où une jeune fille com- 
mel une élourderie, nous 
nous détournons de lui, Com- 
bien de fois, pourtant, cette 
personne que nous blämons 
aurait agi tout autrement si 
quelqu'un lui avait prodigué 
un mot d'encouragement, lui 
avait parlé en ami. Car, ne 
l'oublions pas, les autres hu- 
mains somt semblables à 
nous: ils ont besoin de sentir 
dans is moments de crise 
par lesquels ils passent, 
qu'un coeur sympathique 
comprend et partage deurs 
peines. 
Ceux qui sont loujours 
préls à prédire que celui-ci 
celuidà ne fera qu'un 
vaurien, où autre chose sem- 
blable, n'ont jamais connu la 
souffrance. Îls ne peuvent 
s'imaginer l'état d'âme d'une 
personne qui croit que ceux 
qui l'entourent n'ont plus 
confiance en elle, Elle com- 
met alors les pires bévues en 
se disant que les autres la 
criliquent toujours, ‘même 
lorsque ses actes sont très 
bons. " 


ou 


Oui, mes amies, je ne puis 
le répéter assez: “Faites con- 
fiance aux autres”, même 
lorsqu'ils commettent des 
fauies, C'est alors surtout 
qu'ils ont besoin de vous. 
Agnes D. 


Q.-—La majorité de nos gens qui ont du bon sens se plai- 
gmant que les films modernes qui sont déroulés dans les 


cinémas, ne valent pas grand’ 


chose, Souvent l'on sort des 


théâtres où furent représentées de telles vues, en se de- 


mandant quel était le but de 


ceux qui ont monté la pièce 


que l'on vient de voir. La trame en est souvent ridicule, 
lorsqu'elle n'est pas basée sur des complots criminels, ou sur 
la glorification des passions, du meurtre, etc, 

Au lieu d'aller au cinéma pour se délasser, on en revient 
aigri et mécontent, L'on ne peut comprendre que les pro- 
ducteurs de tels films osent nous présenter"de ces spectacles 
et nous réclamer de l'argent pour y assister! Même gratui- 
tes, ces vues ne vaudraient pas la peine que l'on se dérange 


pour les voir. 


N'y aurait-il pas moyen de faire quelques réclamations 
sur ce point? Comment faudrait-il s'y prendre pour faire re- 
vivre certaines belles pièces d'autrefois? — PETITE MO- 


DERNE. 


R.-—Votre question est pleine | 
de bon sens, “petite moderne”. | 
Je suis tout à fait d'accord avec | 


vous sur le problème des vues que 
l'on présente sur l'écran aujour-| 
d'hui: Bien souvent je me suis! 
fait les mêmes réflexions au sor- 
tir d'un théâtre où l'une de ces 
vues stupides ou grotesques nous 
avait été montrée. De plus, je 
suis sûre que si l'on interrogeait 
tous les spectateurs au sortir de 


ces cinémas, 98% répondraient 
qu'ils regrettent vivement leur 
soirée ou leur après-midi, et 


qu'ils eussent mieux fait de res- 
ter chez eux... 

En effet, les bonnes pièces sont 
rares. Il y en a encore quelques- | 
unes, mais on peut les compter 
sur les doigts. Aussi, lorsqu'il s'en 
montre de celles-là, l'opinion ap- 
probatrice du public est mani- 
feste par le fait que ces pièces | 
restent à l'affiche au même théà-| 
tre jusqu'à des 10 ou 12 semaines, 
comme cela s'est vu ici à Winni-| 
peg | 
Il est vrai que les bons acteurs 
et actrices se font plus rares en 
raison de la guerre, Mais, je di- 
rais comme vous: Pourquoi ne 
pas faire revivre les belles vues 
d'autrefois? Celles qui sont ba- 
sées sur du solide, qui parlent au 
coeur. Le moyen d'y réussir? Je 
l'ignore. Peut-être que si un bon 
nombre de personnes de différen- 
tes villes se joignaient ensemble 
présenter leur requête aux 


ducteurs de films, obtien-! 

ient-elles quelque résultat sa- 
tisfaisant? En tous cas, il n'y à 
1€ comme d'essaver 

Je loue de nouveau votre goût 
du beau. Si l'on pouvait parve- 
nir à l'ancrer dans les coeurs de 
tous nos compatriotes et de nos 
l s amis d'outre-f tière, com- 
nm monde changerait! 

C2 

Q—Je suis une jeune fille 

qui désire devenir garde- 

malade, Quel est le degré 


d'instruetion requis pour em- 
brasser cette esrrière?—UNE 
QUI VEUT ETUDIER. 

R.--L lupar hôpitaux 
exigent de celles qui se présen- 


a t des 


alades 
Les 


être gardes-n 


zrième grade can- 


nvent 


Q.—A celle qui 
EN PEINE 


n'y 


a signé: 


pas à Saska- 
ochée se tr 


rsonne 


n 


en à 
rapp 
L 


l 


| n 
La plus 
Ri gina a pe at 


nd Sister 
aver Vic 
sans doute 


ré 


16 ve 
la rece- 


1 


gina 
vraienk, 


Q—Pourriez-vous me dire 
comment nettoyer des sou- 
liers beige, s v. p.?7—UNE 
QUI VOUDRAIT BIEN SA- 
VOIR, 


R.—Dans tous les magasins as- 
sez importants, il 
nettoyeurs appropriés aux sou- 
liers de teinte beige. Je ne puis 
vous conseiller autre chose que 
de vous en procurer une bouteil- 
le. 

L 
Q.—Lorsqu'un homme par- 
le de son épouse, doit-il dire: 

“Mme X..” ou “ma femme”, 

—UNE ABONNEE. 

R.—Il1 doit dire ‘Ma femme”. 
De même la femme ne doit pas 
dire, en parlant de son époux: 
“M. XX...” mais simplement “mon 
mari”. 

L 
Q.—Quel genre de toilette 
convient le mieux à une ma- 
riée de novembre? — LAU- 

RETTE, 


R.—Un ensemble en laine ou|jouent au grand air, les os ônt| homme qui vous semblait digne| 
un tailleur, avec petite fourrure | besoin d'être solides, bien consti- | de la recevoir? 


et chapeau de feutre. Si elle dé- 
sire porter une robe longue, le 
velours, le satin ou le jersey de 
soie conviennent le mieux. 

L] 


Q—(a) Une jeune fille de 
la campagne désire prendre 
un emploi à Winnipeg. Quel- 
les formalités devra-t-elle 
remplir pour cela? 

(b) Une jeune fille de la 
ville désire changer d'em- 
ploi? Que doit-elle faire?— 
QUI AIME VOTRE COUR- 
RIER. 

R 
faut 
pureau 


Tout 
obtenir la 
local du 
pour 


d'abord, il lui 

permission du 

Service sélectif 
quitter l'endroit 
se trouve. Elle doit en- 
suite présenter au bureau- 
chef du Service sélectif, édifice 

day, avenue Notre-Dame, 
vipeg, où elle devra s'enre- 
Si elle a un emploi en 
vue, elle doit obtenir un permis 
du mème Bureau, et si elle n’en 
a pas, celui-ci lui en trouvera un 

Aucune de ces formalités n'est 
requis» elle désire travailler 
comme domestique dans une mai- 
privée, 

(h) Cette jeune fille doit d'a- 
bord obtenir la permission du 
Service Sélectif pour quitter son 
emploi actuel ce qui lui sera 


Fr 
ifficilement accordé —- puis elle 
de 7 jours 


(a) 


1 


nationa 
ù elle 


se 


Wir 


stre 
gisitrer 


e 


si 


oi 


d 
: 


a 


it donner Un avis 1 


son employeur. 


o 


| Une femme sait qu'elle échappe | 


se vend des | 


Le rôle 
du sourire 


Le sourire est le langage uni- 
versel 

Il n'est jamais semblable à lui- 
même. On s'étonne de ce qu'il 
| peut dire et de ce qu'il peut fai- 
re. Mais cet étonnement « tort, 
il n'est pas de vocabulaire plus 
riche. Pensez en effet, qu'il est le 
jeu de onze muscles. 

Imaginez donc les combinai- 
sons de tendresse, de raillerie, et 
quelquefois de fierté, de colère et 
de peur que peuvent composer 
onze muscles, mobiles et légers, 
sur la mouvante figure humaine, 
Le sourire, décharge diffuse pro- 
voquée par tous les sentiments 
let le langage de tous, a beaucoup 

plus de mots que la langue fran- 
Çaise, que la russe ou la chinoise 

Ce langage a une éloquence| 
délicieuse, peut-être cette déten- | 
te légère évoque-t-elle secrète- 
ment en nous les sentiments de| 

la paix, de la joie et de l'amour. | 

Le sourire est aussi une arme! 
défensive. Est-ce parce qu'il | 
montre in peu de joie qu'il serait | 
cruel de détruire? Est-ce parce] 
| qu'il montre un peu de confiance | 
| qu'il serait brutal de repousser? | 


: 


| par un sourire à une menace, à 
une difficulté, | 
He crois savoir d'où vient le! 
| charme du sourire. C'est qu'il est | 
Lun commencement et la forme] 
| physique de l'espoir, C'est pour- | 
| quoi il est si beau. Il n'est pas| 
la parole, mais il est le messager | 
|du verbe et son avant-coureur. | 
| On goûte er lui ce qui sera, ce| 
qu'on pressent et ce qu'on ne sait | 
pas. Il est un rêve très fugitif, | 
qui précède la réalité. | 


Importance 
du lait 


La tasse de café bouillante ou| 
de thé au délicieux arome qui 
[nous réconfortait ces mois der- 
niers, au retour du travail, après 
une longue marche ou une ran- 
| donnée en piein air, est devenue 
|chose du passé avec le ration- 
nement de ces denrées, 

Au lieu de remplacer ces breu- 
vages par une bouteille de li-| 
queur ou quelque chose du genre, | 
pourquoi ne pas recourir au lait? 

En tout temps de l'année et à 
| tout âge, il faut recourir au lait, 
aliment qui produit le plus de 
calcium, non seulement pour l'en- 
fant dont les os sont en plein 


| 
| 
| 
| 


les 


mais 
grandes personnes qui ont besoin 
eussi de nourrir ces mêmes os et 
de jies garder solides et résistants. 

Les enfants jouent au dehors 


développement pour 


| 
| 
let “poussent” aussi rapidement | 
que de mauvaises herbes. Pour | 
réussir sans trop de danger toutes | 
{ces courses, ces culbutes, amuse- | 
ments favoris des enfants i 


| 


| tués et bien nourris. 
| N'avez-vous jamais remarqué | 


aussi ces bouches ornées de dents |-étiez belle comme l'aurore, toute | 


ravissantes qui donnent parfois | 
| au visage le plus ingrat quelque | 
chose d'attirant? Si le lait n'ar-| 
rive pas entièrement seul à bâtir 
ces dents saines et solides il y 
contribue dans une très large 
mesure. 
Un excellent moyen de faire 
entrer le lait dans vos menus est | 
de servir plus fréquemment des} 
poudings au lait, des blancs-man- 
|gers et des crèmes, Un peu de! 
fruits, recouverts d'une crème 
délicieusement aromatisée, cons- | 
tituent un excellent et appétis- 
sant dessert de valeur nutritive 
; incontestée, | 
Un oeuf battu dans du lait et 
refroidi dans la glacière est un 
autre breuvage que des milliers 
d'enfants gagneraient à boire de 
temps en temps. 


SOIN DU FOURNEAU 


I1 faut prendre bien soin du! 
fourneau de votre poêle et laisser 
la porte ouverte quand vous avez 
fini defvous en servir. Essuyez 
tout liquide renversé dès qu'il est 
un peu refroidi et,lavez avec un 
linge humide, Ne nettoyez les 
plaques du fourneau que pour en 
essuyer la graisse ou la nourri- 
ture qui pourrait y adhérer, et 
surtout, ne vous servez pas du 
fourneau comme d'une armoire. 

L2 Li . 


LAVAGE DE PEINTURE 


| 

| 

| Si le lavage a enlevé tout son 
| lustre à un mur peint ou vernis, 
il faut le’ frotter avec de la cire 
liquide. C'est là un excellent 
moyen de protéger la peinture et 
| de rendre plus faciles les futurs 
|nettoyages. 


| Et son plus pur kaolin, 


| De la lueur qu'il venait 


| Et qu'il put sembler à l'homme 


— 


SEPTEMBRE 


C'est un midi du mois où va naître l'automne: 
Septembre. Le ciel indistinet garde encor 

Sa chaleur verticale et son visage d'or, 

Mais déjà la fraicheur des ombrages détonne. 


Les blés donnent aux champs du sommeil monotone 
Qu'ont les maturités paisibles et la mort, 

Mais, parfois, une brise y fait de bord en bord 
Rouler un ondoiement de golfe qui moutonne. 


L'heure a l'envoûütement de parfums endormeurs; 
La langueur des échos prolonge les rumeurs 
Que soulève la vie humaine des vallées; 


On dirait qu'une, brise invisible emplit l'air, 
Tant -— venu des lointains que bordent des allées — 
L'aigre crépitement des lieuses est'clair. 


Alfred DESROCHERS. 
(A l'Ombre de l'Orford). 


Li 


Les cuisinières du Corps d'aviation royal canadien ne se con- 
tentent pas d'à peu près, car les méthodes culinaires dont elles font 
usage ont été mises au point dans des laboratoires d'alimentation, 
Ci-dessus, l'on voit deux membrés de la Section féminine du C.A. 
R.C. au travail dans un laboratoire, faisant l'analyse de légumes 
crus afin d'en déterminer la teneur en vitamines. Après la cuisson, 


il faudra voir combien de ces précieuses vitamines ont été perdues. | 


Des recherches de ce genre ont permis de constater, par exemple, 
que les choux cuits trop longtemps et dans une trop grande quan- 


|tité d'eau, peuvent perdre jusqu'à 90 pour-cent de leurs vitamines; 


“CO, 


Qu'est-ce qu'un mot d'amour? 


S'il ne sait pas que je l'aime, , et lui heureux et plus fier qu'un 
après quinze ans. | dieu de l'olympe de vous tenir 
Après quinze ans de vie com-|à son bras. 
mune, après lui avoir donné q'in-| Vous vous souvenez? Au pied 
ze années de ma vie; ma jeunes- | de l'autel, face au vrai Dieu, vous 
se, ma personne et mon temps.| avez juré amour -et obéissance 
D'ailleurs si nous nous sommes | et lui protection et fidélité. 
épousés c'est parce que nous nous| Et vous croyez que maintenant 
aimions. après quinze ans de vie heureuse 
Quinze ans! déjà! vous vous|et presque sans heurts, pas n'est 
souvenez madame? (fermez un|besoin de vous répéter mutuel- 
peu les yeux) de ce matin ra-|lement yos promesses, 
dieux où vous avez remis votre| Et de lui redire aujourd'hui 
destinée entre les mains du seul| que vous l'aimez comme autre- 
fois et même davantage. 


| Cela vous paraît enfantin peut- 
Vous vous souvenez? Vous a-|être et vous souriez! 


viez vingt ans peut-être, vous Puisqu’il le sait! 


rose dans votre toilette blanche; | plus s'en souvenir? Y avez-vous 


. St allait l'oublier bientôt, 
Le doigt 
de la femme 


malgré vos quinze années d'union 
Dieu prit sa plus molle argile 


et d'entente parfaites? 


Et s'il ne fallait qu'un pauvre 
| petit mot d'amour pour le rete- 
| nir, et la chère évocation de vos 
premières années de bonheur? 


S'il vous retrouvait tout à coup 
Et fit un bijou fragile, ! ce soir telle qu’il vous a connue, 
Mystérieux et câlin, 
| 


I fit le doigt de la femme, vous pas sur son coeur de mari 
Chef-d'oeuvre auguste et | qui se croit délaissé, 

charmant, | Est-ce donc bien difficile de 
Ce doigt fait pour toucher l'âme | lui redire tendrement comme au- 
Et montrer le firmament, | trefois: “je t'aime”. Tu m'as ren- 


| due si heureuse depuis quinze 


Mais s'il était tout près de ne} 


| aussi séduisante et aussi char-| 
| mante? Quel baume n’étenderiez- | 


| 
} 


: 
| 
| 
| 


22 septembre 
Rose-Hélène Wilcott, St-Geor- | 
ges 
Olive Beaudry, Ste-Rose 
Lac 
Armand Daigle, Mariapolis. 


du | 


Thérèse Kemball, St-Georges 
Albert Morin, Mariapolis 
Laura Prairie, Thibaultville 
Rita Bertholet, Grande-Clairiè- 
re | 
Jeanne d'Are 
Adolphe 
Fernande Richard, St-François- 
Xavier. 
Roger Desautels, Ste-Anne-des- 
Ché 
Shirle Lilley, Haywood. 
Thérèse Gour, N.-M@. de Lour- 
des. 


Delorme, St- 


| 


nes, 


23 septembre 
Oscar Papineau, St-Georges. 
Frédéric Harpelle, Ste-Rose du 
Lac 
Gabriel Soulodre, St-Boniface 
Roland Trang, N.-D, de Lour- 
des. 
Simonne 
ville, 
| Marie Copet, Grande-Clairière. 
Robertine Gosselin, St-Malo. 
Léonard Lussier, St-Malo. 
24 septembre 
| Laurette Bérard, St-Joseph. 
Raymond Anderson, Mariapo-! 
lis. 
Léandre Bisson, Dunrea, 
Denise Desrosiers, Ste-Anne- 
des-Chênes. 
Roger Gagnon, Laflèche, Sask. 
25 septembre 
Elmire Morin, Ste-Geneviève. 


1 


Gauthier, Thibault- 


| 


| 


Jeannine Delveaux, Ste-Rose | 
du Lac. 

François Robert, Aubigny | 

Lorraine Desautels, Laflèche, 
| Sask. 


Keith Calder, Letellier, 
26 septembre 
Denise et Denis Gauthier, Ste- 
Geneviève. 
Dora Tardiff, Mariapolis. 
Alphonse Roy, St-Boniface. | 
27 septembre 


| 
| 
| 
| 


çois-Xavier. 
John Mirowsky, Lôrette, 
28 septembre 
Michel Delorme, St-Joseph. 
Fabiola Morin, Mariapolis. 
Anne Soulodre, St-Boniface. 
Armand Robitaille, N.-D. de 
Lourdes, 
Antoinette Maynard, St-Malo. 
Yolande Hébert, St-Malo. 
Angéline Simoens, Bruxelles, 
Raymonde Desautels, Ste- 
Anne-des-Chênes. 


o 


Pourquoi pleut-il? 


I1 pleut. Au fait, pourquoi 
pleut-il? Parce que nous avions 
décidé de jouir pleinement d'un 
après-rnidi de soleil! Déjà nous 
avions projeté de nous éloigner 
|de la ville pour vivre quelques 
| heures en pleine nature, au mi- 
llieu des arbres et des oiseaux? 
[Qu'il aurait été bon de laisser 
| derrière nous les gens et les cho- 
|ses; on nous aurait pardonné 
Leg désertion, cette indépendan- 
ce; chacun n'a-t-il pas besoin 
| d'oublier, de temps à autre, le 
reste du monde, pour y revenir 
ensuite avec un esprit plus dis- 
pos? 

Non, nous n'aurions pas oublié | 
les hommes, car nous sommes de 
|la race des hommes. Même dans 
le coin le plus éloigné, le vova- 
|geur pense à son peuple; il le 
| voudrait comme ces familles 


| qui sont si unies. | 
| Non, nous n'aurions pas laissé | 
lentiérement nos frères, Tout en! 
nous reposant, nous aurions son- 
|gé à tous les Canadiens; nous 
aurions rêvé un avenir merveil- 
leux pour notre cher pays. 

| En même temps, nous aurions 
| ri et chanté dans la verdure! 

| Pourquoi pleut-il? 

Sans doute parce que notre 


| 


que le Maître du soleil et de la 
pluie en a décidé ainsi pour un 
|bien commun. 


| mode, 


d'oiseaux, qu'il voit ça et là, et| 


| ditionnelle, 


| 


excursion était peu de chose et| 


Il mit dans ce doigt le reste 


D'employer au front céleste” 


| De l'heure où l'aurore naît. 


Il y mit l'ombre du voile, 
Le tremblement du berceau, 
Quelque chose de l'étoile, 
Quelque chose de l'oiseau. 

! 
Le Père qui nous engendre | 
Fit ce doigt mêlé d'azur, | 
Très fin pour qu'il restât tendre, 


| 
| 
| 
| 


| 


Très blanc pour qu'il restât pur.| 


ans. Si je parais te négliger quel- | Que sommes-nous sinon des 


| quefois c'est que j'ai tant de be-| ,uttelettes perdues dans l'orage? 


sogne :le ménage, les enfants, la | 


dé | CAMPANULE. 
bonne, j'ai toutes sortes de soucis, 


mais ce soir j'oublie ‘out et je, GANTS TANNES DEFRAICHIS | 


ne veux me souvenir que d'une 
chose: c'est que je t'aime! 
N'est-ce pas merveilleux? 


Un mot d'amour et voilà la 
magie du rêve qui anime toutes 
les choses et met de la poésie au 


coeur de l’homme. | CHEZ M. NOUVEAURICHE 
Un mot d'amour, une vie nou- | 


velle commence. 


|vos gants tannés, à l'aide d'un 


quide et frottez ensuite avec un 
chiffon de laine. 


M. Nouveauriche montre à un 


Pour les rafraichir, passez ‘sur 


chiffon, un peu d'encaustique li-| 


Winni 


peg. Man. 22 septembre 1943 


os Mots Croisés 


HORILONTALEMENT 
manière digne de pitié où 


mé; 


1—D'u 


Russe hardiesse—BDarre eer- 


| 
| 


Solution du problème | 
précédent 


Les points 
de mode 


Ne croyez-vous pas que quel- 
ques points de plus ou de moins 


ont grande importance dans la 
la façon de la porter, et 
aussi de nous faire juger? 

Par exemple, la mode actuelle 
a des toilettes charmantes, sim- | 
ples et distinguées, seyantes à 


|ravir, Et parmi celles qui ne le 


sont pas, il suffirait quelquefois 


| d'un rien, de quelques pouces a- 


joutés en long ou en large pour 
leur donner le même cachet. C'est | 


Monique Grant, Lorette. | donc qu'il est fort possible. à | 

Solange Ladéroute, Ste-Rose | qui le veut, de s'habiller joli- 
| du Lac. |ment et selon les convenances..…| 

Lucille Labelle, St-Jean-Bap-|il n'y faut ‘que quelques points | 
| tiste. de plus. 

Georges Sawatsky, St-Fran- Quelques points? Mais parce | 


qu'ils manquent, une robe qui de- 
vait habiller déshabille, a quel- 
que chose de déplacé et fait per- 
dre à qui la porte, le double res- 
pect de soi-même et des autres, | 
Si c'est une jeune fille, elle ne| 
trouvera pas le mari qu'elle dé- | 
sire, car, ce que l’homme admire 
chez la femme qui passe, il ne le! 
tolère pas chez sa femme à lui. 
Et si c'est une fillette, on juge! 
vite la mère. La mode actuelle 
réduit tellement les petites robes 
que trop s'arrêtent à mi-chemin 
entre la taille et les genoux. Cer- 
tes les enfants doivent être à 
l'aise pour leurs jeux et le grand | 
air qui les pénètre. Mais il n'est | 
pas nécessaire pour cela, et il est | 
même inconvernant de les habil-| 
ler si peu, ou si court, qu'ils pa-| 
raissent ne l'être pas. Quelques | 
points de plus, et la fiilette moins 
écourtée sera davantage apte aux 
jolies réserves de la pudeur qui 
s'en va tôt. 

N'est-ce pas que quelques] 
points de plus ou de moins dans 
la mode indiquent aussi plus ou 
moins de délicatesse dans les 
âmes? 


LES TABLEAUX 


Si les tableaux que vous possé- 
dez méritent d'être vus sur Vos 
murs, ils méritent d'être mis en| 
valeur, Mettez-les en bonne lu- 
mière et à hauteur des yeux, Un| 
cadre fixé trop haut sur le mur 
n'a pas de raison d'être. N'oubliez 
pas qu'un mur recouvert de pa- 
piér-tenture très décoratif ne de- 
mände pas d'autre garniture ad- 
Les tableaux pren-| 
nent de la valeur sur un mur 
| neutre. | 


Ma Messe Quotidienne 


SEPTEMBRE 


Le 15e dimanche après la 


{ 


26. 


Pentecôte. S. Jean de Brébeuf| 


- et ses compagnons. Messe pfo-| 
pre. Gloria et Credo. Or: 
Dimanche: 3e, SS. Cyprien et 
Justine: 4e, commandée. Préf, 
de ia Trinité Dernier évangile, 
celui du dimanche, 

27. SS. Côme et Damien. Messe 
propre. Gloria et Credo. Or.: 
2e, Concede: 3e, commandé. 

. S. Wenceslas, Messe “In Vir- 
tute”, Gloria et Credo. Or: 2e, 
Concegde, 3e, commandée 

129, S. Miche} Messe 

| Gloria et Credo, Préf. commu- 
ne 


2e, | 


propre. | 


8 née À Parts — 
Se 
Li , t ins 
LA LL . 
— L_ 
| ” 
. L'- + 1@ 
taste . 
d'é : 
VERTICALEMENT 
À | . 
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4—Er . 
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7 LE 
ts . 
me nt r = 
me nage ak . 
9 Te r k Autre 
fois ( à la garde 
Stroit \ 
10—Orif xt * “es à 
‘es a 1irge d'un 
Ane 
\ il=Arrangerions en tresse, # 
. e 
Silhouettes colorées 
Il n'est personne qui ne se soit 
arrêté parfois, chez les mar- 
chands de curiosités, devant ces 
silhouetries en cire colorées, et 
parfois habillées d'étoffes, qu 
représentent un personnage cor 
nu, Les plus anciennes de ces fi 
gures remontent au quinzième 


siècle, et sont attribuées à un Ita- 
lien, né à Ferrare, qui se nommait 
Alfonso Lombardi, et qui eut de 
nombreux ‘imitateurs, Cet artiste 
fit ses succès du portrait de Char- 
les-Quint à une époque où celui- 
ci était momentanément à Colo- 
gne, 


La Mode Pratique 


Voici 3 modéles de blouse ui 
vous permettront d'utiliser ‘les 
retailles de vos robes, 

Le style no 3410 pour les gran- 
deurs 6 à 16, La grandeur 92 de- 


| mande 1 verge et %% du matériel 


de 35 pouces avec 2 verges et % 


| de garniture pour la blouse avec 


le devant plissé; 1 verge et de- 


mie du matériel de 35 pouces ou 


39 pouces pour celle avec collet 
| rond et 1 verge et % du matérie) 
de 35 pouces pour la blouse avec 
revers. 


| NOTA-Les patrons nous viennen 
|de Toronto, et malneureusement, ik 
ne sont pas imprimés en français. 


| Toute demande doit être adressée at 
Département de la Mode, LA LIBERTI 

| ET LE PATRIOTE, Winnipeg, - com 
| pagnée de 20 sous en monnaie pou: 
e patron. Ne demander que les Mme 

ares spécifiées, et mentionner tell 
sirée, 


(Découpez ce coupon) 
cndoñdndohenihessmanperaeseree = 
| La Liberté et le Patriote, 


Département des Fatrons, 
619, avenue McDermot, 


Et très doux, afin qu'en somme | Et qu'est-ce qu'un mot d'a 


Jamais le mal n'en sortit, | mour? FRANÇOISE. 


| 


Le doigt de Dieu, plus petit. 
vieillir pour nous ramener de 
force au sérieux qui est la prière! 


Oh! dans ton apothéose, 
Femme, angé aux regards baissés, 
La beauté, c'est peu de chose, 
La grâce n'est pas assez, 


Victor HUGO. 


prière—Louis VEUILLOT, 


Que Dieu est bon de nous faire 


Qu'il est bon de limiter nos joies | ses. 
et de nous rappeler enfini à cette 
éternelle vie qui sera l'éternelle 


| ami le cabinet de travail qu'il se 30. S. Jérôme. Messe “In Medio”. 
fait installer: j | 
| — Cela n'est pas terminé, dit- | 


il, 1 me faut encore des livres | 


mandée, 

OCTOBRE 
| sur la console, une de ces boules | 
comme on en voit dans les clas- 

Gloria 
—Ah! oui, un globe terrestre. | 2, 
_— Non, un globe de la dus + 


Messe propre. Gloria et Credo 
|ime suffira. 


Oraison commandée, 


pour la bibliothèque, et puis, |L S. Remi, Messe du dimanche | 
précédent. Or.: 2e, S. Remi; 3e, | 
“A Cunctis'; 4e, commandée. | NOM 


Les Saints Anges gardiens. | 


| Winnipeg, Man. 71 


sous. Veuillez m'en 
| voyer le patron Style No. 


Gloria et Credo. Or.: 2e, com- | 


| Ci-incius 


ONDES... ment 


| 


ADRESSE 


mm à 


M 


_— 


Winnipeg. Man 


septembre 1943 


LA IÔTE 


LIBERTE ET LE PATR 


PAGE NEUF 


Morgenthau 


excès d'optimisme 


WASHINGTON 
a dénoncé 
qui se manifeste au eu 
a Mieile 


Læ secréts 


ha la sermaire l'excé 


Let de la guerre 
simple avant-poste de la forteresse de l'Énrope, a coû- 


ire du trésor, M. Henry Morgen 
s d'optimiame stupide et enfantin 
Il à dit que la conquête de 


té aux Ajlllés des pertes de matériels qui atteignent 54 pc 


M 


rés à 


Morgenthau pariait sur 
; radiophonique nationsi au 

rurs d'une cérémonie at monmtu- 
ment de Washington. Il & dit que 


prunt en cours de 815,000.- 
000 pe sera pas le dernier 
Puis a parlé de ce qu'a coûté 
asion de la Sicile, en prérei 
sant qu'il ne parlait pa de 
Italie mais seulement de la 
Sicile, et qu'en Sicile les Alliés 
L rencontré qu'une petite 
fraction de la résistance 4 Îla- 
quelle ile di ent faire face de la 
art des Allemands, maintenant 
e Italie 
Volet ces chiffres, Les Alliés! 
ont perdu en Sicile 
12 pe de tous es nowitsers 
155mm, débarqué 
46 pe. de tous les canons de 
en act 
le r anons er 
pe LL 
8 de tous les chars movens 
et 7 pe, de tx es Chars légers 
4 pc es iriots de canons 
37 n 
6 p de iriote de canons 
73 1 n.; 
pe. de ariots des howit 
terse 105 mm. 
rien, a aïÿouté M 
des morts et des 
1 ne parle pas de la! 
quantité considérable de maté 


rie d'importance secondaire 
utilisé, comme par exemple 1 
100 milles de fils téléphoniques 
en cuivre 

Le secrétaire du trésdf a dé 


noncé comme criminel l'enthou 
siasme exagéré récultant des suc 
de l'Afr 


que-Nord de la 


Deux ministres 
bulgares démissionnent 


LONDRES — Dans une émis- |! 
sion enregistrée par l’'Associated | 
Press, la semaine dernière, la ra 
dio de Vichy a annoncé que le] 
vremier ministre Bogdan Filov 
ét le général Michoff, ministre 
la Guerre dans le gouverne 
ment de Bulgarie donneront 
leur démission. A titre de mem 
bres du nouveau conseil de ré- 
gence, ils ne peuvent pas conser- 
ver leurs fonctions au gouverne- 
ment 


| 
| 
1 


de 


LE ‘“SPÉCIAL SECRET” DE LA: CONFÉRENCE DE QUÉBEC 


osQu'ON apprit, la première fois, 
que M. Winston Churchill, 
remier à Qu Creme Bretagne 
tait arrivé à e pour prendre 
jart À la conférence dents histo- 
que, uombre de personnes se 
mundèrent comment il avait fait le 
»vage jusqu'à l'ancienne capitale et 
Phombre de rumeurs circulèrent À ce 
net, L'une voulait que M. Churchill 

t débarqué d'un sous-marin À 
Anse-au-Foulon, un autre qu'il fut 
pcendu d'uñ hélicoptère sur les 
Plaines d'Abraham, une troisième 


urdier. Seuls les employés de chemin 


» fer 


* il ait été transporté par un bom-| 
Li 


ne firent pas de suppositions, 


“ur la simple raison qu'ils connais- | 


vient la vérité. Mais comme leurs 
tructions étaient marquées ‘‘Se- 
êtes et elles” ils ne 


nt mot, ni placement de 
zrchill, mi de « 


14 

s 

| 

< 

. 

M, Ch ii du Président 
R le M 

q 


velt ou d King, discrétion 
ui est toute à leur honneur 
Mais comme les hauts foncet 
paires du Chemin de fer national 


Canada étaient dans le secret le 


)n- 
du 


he  —— 


|mes et 55,223 femmes. 
\fres 


Sicile et de la reddition 
l'Italie Il à dit que cela est 


criminel parce que si l'opinion 


cécide que la guerre est gagnée, | 


c'est la signature d'un arrêt de 


de ! 


mort pour 1,000, 2,000 ou 5,000 
soldats et marins étatsuniens de 
plus 


M. Morgenthau a dit de la cam- 
pagne italienne que la bataille en 
autour de Naples un 
échantillon du travail à faire. La 
conquête de l'Italie va prendre 
au moins des mois, et ensuite on 
ne sera pas du tout rendu près 
l'Allemagne, il restera beau- 
coup de chemin à parcourir. 


cours est 


ae 


| Toronto, 


Morley Callaghan, écrivain de 


Toronto, qui remplit l'un des rô- 
es principaux dans l'émission 
Of Things to Come”. Le texte 


de 


SOUS 


cette émission a été pu 

la forme de livre que 
peut obtenir en écri 
çais à Radio-Canada, 
Ont 


l'on 
vant en fran- 


Boite 


500 


Près de 5 millions 
de salariés au Canada 


OTTAWA.-Selon des chiffres préliminaires du recensement 


1941, il 


de 


Canada, soit environ 3,600,000 hommes et 


provinces, les employés rémunérés se répartissent comme suit: 


a plus de 4,500,000 hommes et femmes salariés au 


Par 
Ile 


35,000 femmes 


du Prince-Edouard, 29,560 hommes et 5,138 femmes; Nouvelle- 


Ecosse, 172,795 hommes et 37,.- 
378 femmes: 
wick, 132,853 hommes et 27,562 
Québec, 966,559 hom- 
mes et 260,542 femmes; Onta 
rio, 1,234,430 hommes et 315,742 
femmes: Manitoba, 235,661 hom- 
mes et 49,935 femmes; Saskat- 
chewan/ 291,931 hommes et 42 
800 femmes; Alberta, 267,733 
hommes et 40,435 femmes; Co 
lombie canadienne, 282,525 hom- 
Les chif- 
comprennent les 
service actif qui 
avaient une occupation rémuné- 


femmes: 


ci-dessus 


personnes en 


| rée avant leur enrôlement. 


Depuis le recensement de 1931, 
le nombre d'hommes employés 
avec rémunération au Canada a 


augmenté de 352,176 ou de 
108%, tandis que les femmes 
employées avec rémunération, 


ont augmenté de 168,896 ou de 
254 pe L'augmentation du 
nombre d'hommes employés 
avec rémunération depuis 1931 
est légèrement plus forte que 
l'accroissement de toute la popu- 
lation masculine au cours de la 
décennie 


| 
| porta le premier ministre et sa suite À 
| Québec et le train qui transporta M 
Roosevelt et son état-major de 
{Québec à Ottawa et d'Ottawa aux 
| Etats-Unis. Les autres spéciaux du 
| Canadien National transportèrent des 


pre- | gaine et hauts fonctionnaires de 
er canadien à souhaiter la bien-| Grande Brer gne et des Etats-Unie 
re À M. Churchill à son arrivée au 


Canada fut M 
rent et directe 


R. ©. Vaughan, pré- 
r général du Réseau 
“spéciaux 
n qui trans- 


national qu 


secrets” y comprit cel 


if t doure 


Le professeur NIM BU s 


les états-majors militaires et navals de 
ces deux pays et le personnel de la 
conférence, Les trains spéciaux du 
Canad National ont 
5,245 mill 


Nouveau-Bruns- Soldats écartés 


parcouru | 


de l'armée 


pour nervosité 
CALGARY 
cent des 5 


de leur 


Plus 
dats 


de 25 pour- 
démobilisés à 
caust anté l'ont été pour 
des rais de psychiatric 
r'e lieutenant-colonel J 
Griffin, d'Ottawa. 

Le It-col, Griffin parlait, 
maine dernière, à l’ou 
l'Association médicale de 

Des méd } 


ns 


D, M 


la « 
la se- 


verture de 


l'Alber- 


aux réunions médica- 
les 

Il y a des mi 
démobilisés pour 
chiatrie. Certains soldats sont 
démobilisés non seulement à 
cause de la névrose, mais aussi 
pour leur intelligence inférieure 
à la normale 

Les premiers examens de psy- 
hiatri commencé au prin- 
temps de 1942 dans l’armée cana- 
dienne. Il existe maintenant un 
plan médical par lequel le psy- 
chiatre et les médecins militaires 


de soldats 
cause de psy- 


Iliers 


; 


rie ont 


x dis 
|prouvé au monde quelque chose La Russie 


décla- | 


120 tonnes de bombes ont 
été lancées sur l'Allemagne 


LONDRES L'Allemagne, après avoir envoré ses bombardiers 
déverser 250 tonnes de bombes sur Coventry, a inventé le verbe 
conventriser ” Présentement ce mot # été retourné à l'Allemagne 


pour réduire en cendres et en ruines des endroits comme Hambourg 
Dusseldort, Cologne, Essen et d autres centres d'industrie de guerre 


allemande mmsrstanben 


Les Allemands croyaient avoir 


de formidable, quand ils jetèrent 


| 18.900 tonnes de bombes sur la + 

Grande-Bretagne, dans la deu avertit 
|xième partie de l'année 1940 . 

Mais, quand les bombardiers | B lg 

britanniques reprirent la re a u are 
vanche, ils laissèrent tomber plus MOSCOU--La Pravda, organe 
que deux fois ce tonnage, dans du parti communiste, a publié 
le deuxième trimestre de 1948 1, ne dérnière. un avertis- 


la Bulgarie que toute 
mites. L'article 


Voici un tableau intéressant 


Ton de Ton de ov, ce Bulga- 
Re Ar 1 lors du procès 
tieterre  lemagne à incendie du Reich- 
3e trimestre 1940 2,750 18,900! st: fut aussi secrétaire 
4e trimestre 1940 2,500 17,000! général de l'Internationale, au- 
ler trimestre 1941 2,700 8,000! jourd'huf dissoute. C'est la pre- 
2e trimestre 1941 7,200 11,600! mière fois qu'apparaît le nom de 
3e trimestre 1941 8,800 1,600! Dimitrov depuis l'annonce de la 

4e trimestre 1941 4,300 600 disparition du Komintern. 
ler trimestre 1942 3,500 250! Quoique l'Unior étique 
2e trimestre 1942 12300 1.700! conserve ses relations ploma- 
3e trimestre 1942 15,600 600!tiques avec la Bulgarie, neutre 
4e trimestre 1942 5,600 250 dans la guerre de l'Europe orien- 
ler trimestre 1943 17,400 800 | tale, irticle souligne que ce 
2e trimestre 1943 36,700 700! pays est en guerre contre la 
Grande-Bretagne et les Etats- 

Ainsi, le total de tonnes de 


Unis et qu'il aide ainsi indirec- 
tement l'Allemagne dans sa guer- 
re contre la Russie 

Dimitrov écrit que la mort du 
roi Boris a suscité un intérêt 
international sur le rôle futur de 
la Bulgarie dans la guerre, 
raison de son territoire étendu 
et de son armée de 45,000 hom- 
mes. “Le peuple russe qui a ver- 
sé son sang pour la liberté et l'in- 
dépendance du peuple fraterne]l 
de Bulgarie et qui porte actuelle- 
ment le plus lourd fardeau de la 
luttes contre Jes occupants alle- 
mands, ennemis historiques des 
Slaves, a le droit d'avertir la 
Bulgarie qu'il y a une limite à 
toute patience." 


bombes jetées par la Luftwaffe 
sur la Grande-Bretagne, à la fin 
de iuin, représente moins que ia! 
moitié des 120,000 tonnes dé- 
versées par la R.A.F, sur l’Al- 
lemagne. 


en 


La liberté de la 
presse reconnue 
aux Etats-Unis 


MOBILE, Ala.—L'accusation 
portée contre Ralph B. Chandler 
éditeur du Mobile Press and 
Register, accusation de critique 
illégale d'un jugement rendu par 
une Cour inférieure, a été reje- 
tée par le juge Norvelle R. Leigh, 
siégeant en appel. Considérant 
la liberté constitutionnelle de la 
presse, le juge décida que, ‘‘après 
qu'un juge ou un tribunal a ren- 
du un jugement final, chacun, 
peut critiquer ce jugement com-| 
me il l'entend, en se soumettant | 
toutefois aux lois criminelles et| 
civiles du libelle et de la diffama-|tion contre Adolf Hitler, vient 
tion.” Chandler avait comparu | de mourir à New-York, à l'âge 
devant le juge Tisdale J, Touart, | de 45 ans. 
de ia Cour criminelle inférieure Le Père de Soden, descendant 
de Mobile, et, trouvé coupable | d'une vieille famille bavaroise, 
d'irrespect, avait été condamné à | pratiqua le droit et s'occupa très 
six jours de prison et à S10 activement de politique en Ba- 
d'amende. |vière avant de devenir prêtre en 


un proces contre 


Le R. P, Carl-Oscar de Soden, 
prêtre et baron allemand qui 
gagna jadis un procès en diffama- 


collaborent étroitement. 


Les clichés ci-dessus montrent: 1— 


motive de la série 640 


train roval en 1939,2—M. Churchill 
acceptant de donner son autographe 
à une canadienne-française pendant 
un arrêt du train qui le conduisait à | 
Québec. 3—Lord Leathers, ministre | 
et Sir Metcalfe 


gauche) Ralph 


une voiture du Canadien National. 
Le spécial du Président Roosevelt | 4—M, Winston Churchill et M. W. 
arrivant à Ottawa tiré par une loco- | L, 
, c'est-à-dire | la station, à ( ‘harny. 5—Membres de 
du même type que celle qui tira le | la suite de M. Churchill examinant 
une locomotive du Canadien National. 
Dans 
brigadiers Porter, KirkhmanetJacobs, 
le major Buckley, Mlle Bright, N. B. 
Walton, vice-président exécutif et 
du transport de Grande Bretagne (à | J 
4 | région de l'Atlantique, du Canadien 
directeur du transport maritime dans | National, 


11931. Il fut toujours un ad- 
|versaire d'Hitler, et en 1920, 
alors que le dictateur allemand 
était un petit  politicailleur 
presque inconzu, le Père de So- 
den fut mêlé à une controverse 
entre Hitler et un homme poli- 
|tique de Bavière. 

Hitler, dont le génie pour l'in- 
vective est maintenant bien con- 
{nu, publia alors un article dif- 


famatoire contre le baron de 
Soden, En juin 1920, celui-ci 
intenta un procès en diffamation 
à Hitler, qui fut forcé par le 


{tribunal à publier une rétrdcta- 
tion et des excuses. Le baron de 
| Soden continua à lutter contre le 
|parti nazi et à avertir les Alle- 
|mands que la situation du pays 
| favorisait la renaissance du na- 
tionalisme à outrance. 

En 1928, il entra au séminaire 
| d'Innsbruck et fut ordonné pré- 


| Les E.-U. ont 
besoin d’une 
grande armée 


WASHINGTFON. —— Le Iltgén 
McNarney, sous-chef d'état-ma- 
jor, a déclaré aujourd'hui, de- 
vant le comité militaire du Sénat, 
que le minimum requis pour la 
tâche à faire, c'est une armée 
de 7,700,000 à la fin de cette an- 
née. Il a ajouté que toute dimi- 
nution exigerait des changements 
dans les engagements stratégi- 
ques assumés par les Etats-Unis. 

M. McNarney était le premier 
d'une série d'officiers militaires 
et navals appelés à témoigner 
devant les sénateurs au sujet des 
besoins de l'armée en hommes 
L'officier a dit que la chute de 
l'Italie ne change rien à ces chif- 
fres. Le ler septembre l'armée 
comptait 7,300,000 officiers et 
soldats, D'ici à la fin de l’an- 
|née, l'appel des hommes sera de 
145,000 à 175,000 par mois, mais 
il faut pour apprécier ces chif- 
fres tenir compte du fait qu'il 
faut conscrire environ 75000 
hommes par mois seulement pour 
tenir l'armée au même niveau, à 
cayse des licenciements et des 


autres pertes subies par les ef- 
fectifs. 


mt mitiéé mt et hmantinitétsinmrtrisatienmnistainneentes 


Mackenzie King sur le quai de 


le groupe on remarque les 


F. Pringle, gérant général de la 


Reproduit avec l'autorisation du Séquestre, Ottawa, 


21 


Mort d’un prêtre 


Geoffrey Waddington, populai- 


re directeur d'orchestre, que l'on 


peut entendre à Radio-Canada 
deux fois la semaine, les mardi 
à 11 h. du soir (heure centrale) 


et les dimanche à 10 h. 30 (heure 


centrale). 

Le nombre 
de grèves 
diminue 


OTTAWA, 15-Le ministère 
fédéral du travail vient de pu 
blier un rapport qui démontre 
que les grèves ont diminué en 
nombre et en heures de travail 
perdues, en juillet, compara- 


tivement à juin 


Il y eut, en effet, dans tout le 
pays, au cours de juillet dernier 
42 grèves affectant 15,984 hom- 
mes avec une perte de temps de 
66,971 journées de travail, com- 
parativement à 55 grèves affec- 
tant 22,331 hommes avec une 
perte de temps de 140,885 jour- 
nées de travail en juin. 


En juillet de l'année précé- 
dente, il y avait eu 68 grèves af 
fectant 21,736 hommes, avec une 


perte de temps de 53,498 jour- 
nées de travail, 
. LA 
qui à gagné 
. 
Hitler 
tre trois ans plus tard. Par Ja 


suite il put vivre en Allemagne 
à l'abri de la vengeance d'Hitler, 
parce que la Gestapo le cher- 
chait parmi les avocats de Ba- 
vière Mais en 1939, un peu 
avant la déclaration de la guer- 
re, il dut s'enfuir d'Allemagne. 


Il vécut en Suisse jusqu'en 1941, 
alors qu'il vint se réfugier aux 
Etats-Unis, Depuis son évasidn 
d'Allemagne, le mauvais état de 
sa santé ne lui avait permis de 
s'acquitter que de ses 
sacerdotaux les moins ardus, 


LE CARDINAL ESPAGNOL 
BARRAQUER DECEDE 


FRIBOURG, Suisse On an- 
nonce que le cardinal Vidal Y 
Barraquer, archevêque de Tarra- 


gone, Espagne, est mort ici au 
cours d'ün séjour de repos. Sa 
mort réduit à 45 le nombre des 
membres du collège des cerdi- 
naux, l’un des plus bas qui se 
soient jamais vus dans l'histoire 
de l'Eglise. Le cardinal Barraquer 
était âgé de 77 ans. Il était ar- 
chevêque de Tarragone depuis| 


1911 et cardinal depuis 1921. 


| ls pont plus à redouter d'être 


devoirs | 


sous la terreur 


MADRID Les 


JOUFNAUX po 


litiques de la France de Vichy 


laissant entrevoir que les collaborationnistes sèment un régime de 


terreur et de corruption 


rapprochement Franco-allemend 


et cela dans 


es cercles les plus élevés du 


Les nombreux employés, fonctionnaires, préfets, policiers, tout 


le monde des quisling et des La-x— 


val redoutent le sort qu'ils inmfli 
gent aux autres Souvent, 
fonctionnaires laissent leur em 
ploi sans laisser d'adresse et 
gagnent les régions de France où 


: 


ces 


assassinés 

On rapporte 
nombreux 
breux 


jour de 


de 


chaque 
suicides et 
meurtres La 
française qui arrive en Espagne 


nom- 


>resse 


suis partout 
que 


yu'il était Juif On rapporte 


même que Nakache aurait été tué 
par 


des assa 


nts 
L'hebdomadaire fasciste “Je 
note avec‘ chagrin 
sénateur du dé 


le Doron 


partement du Loiret à été accusé 
de vols de 
d'Orléans 


livres à la bibliothèque 


La campugne antisémite est 1f- 


bilement menée par Pierre De 
ne peut pas Nasse: sous siience|lesse, Inspecteur de police le 
ce que l'on nomme l'époque du! Paris sous contrôle allemand 


terrorisme, 

Le journal fasciste Gringoire 
demande que l'on exerce une ré 
pression contre 
un peu partout. 

La presse antisémite de Paris 
déclare que le champion nageur 
de France Nakache a été obligé 
d abandonner son titre parce 


La reconstruction 
de la France 


après la guerre 


LONDRES 
de l'AF1 
|la semaine 
questions 


les vols commis 


Le corre 
à Alger signal 


dernic 


spondant 


ait que 


parmi les 


re 
à l'ordre du 
| dernière séance du Comité 
çais, figurait celle de la 
truction de la France après sa li- 
bération. Par ce terme, il faut 
entendre à la fois le ravitaille- 
ment en matières premières et.la 
remise en marche de l'économie 
|nationale, appauvrie par des 
nées d'occupation. Tel est le pro- 
blème essentiel dont la solutior 
ne saurait être ajournée Jusqu'à 
l'heure où commencera la batail 
|le de libération. 11 faut, au cor 
| traire, y songer dès à présent et 
| en examiner les données qui peu 
vent varier, d'ailleurs, selon la 
région et la saison choisies pour 
| l'attaque 

Tel est le sens général de l'ex- 
posé présenté par M. Jean Mon- 
net, commissaire à l'armement et 
au ravitaillement. Pour les mem- 
bres du Comité, le problème se 
présente sous les deux larges as 
pects suivants: d'yné part, se 
cours immédiats à fournir à nos 
compatriotes, la rapidité étant le 
facteur primordial; d'autre part, 
nécessité de mettre tout en oeu- 
vre pour le démarrage, dans le 
plus bref délai possible, de notre 
économie. Ce qui suppose néces- 
sairement que “aux stocks préle- 
vés sur la production impériale 
et constitués à cette intention, de- 
vra se joindre l'apport allié," 


de la 


Fran 


recons- 


Jou 
! 


ar 


| LA RATION DE BIERE 
SERA AUGMENTEE 
LONDRES-—-Les soldats de 
huitième armée qui englobe le 
Canadiens auront bientôt plus de 


1 
1a 


bière. L'agrandissement de l'es 
|pace disponible dans les cargo: 
permettra d'envoyer de plu 
grandes quantités de bière dans 
lä région du bassin de la Médi 


terranée. La ration de bière pou 
quelques unités de l'armée n'al 
louait plus à chacun qu'une cho 
l'pine par semaine 


Les aumôÔniers militaires 
dans ia Sicile 


Avec l’armée canadienne en Sicile— Assis au volant d'un “jeep” 


sur la “Piazza” 


(place) d'un village sicilien, le capitaine honoraire 
Wilhelm, de Hamilton, auméônier 


d'un régiment canadien 


e chars d'assaut, grille un cigarette après une longue et poussié- 


reuse randonnée. 

Le collet romain que porte le 
jeune ‘“padre”, seul indique son 
ministère, Il porte l'uniforme 
d'officier: “shorts” et chemise de 
toile légère, 

Intriguée par le collet romain, 
une fillette d'une dizaine d'an- 
nées s'approche timidement du 
véhicule. Ellé demande en italien 
“Etes-vous un prêtre?" 

— Mais oui, petite, répond l'au- 
mônier qui parle couramment la 
langue du pays 

— Catholique romain? 

— Oui 

— Mais les prêtres siciliens ne 
sont pas habillés comme vous, dit 
la bambine, examinant d'un air 
perplexe la culotte courte de l'au- 


mônier canadien, 
— Comme nous faisons partie 
de l’armée nous devons nous vé- 


tir comme des soldats, répond le 
capitaine Wilhelm, amusé. Au 
Canada, nous portons la soutane 
tout comme vos prêtres 

Ici, les prêtres ne fument 
pas la cigarette, insiste la jeune 


| Sicilienne. 


— C'est un privilège que l'on 
accorde aux aumôniers rfilitaires, 
répond l'aumônier, 

Lentement, comme si elle eût 
redouté la réponse, la fillette ris 
que une autre question: 

— Etes-vous marié, mon Père? 

— Non, mon enfant, les prêtres 
tatholiques ne se marient ja- 
mais, pas plus au Canada qu'ici 

Visiblement soulagée d'une 
grave inquiétude, la petite pous- 
se un long soupir, prend les 
mains de l’aumônier canadien et 
les baise avec enthousiasme. 


Au volant de son “jeep”, le 
jeune aumônier fut témoin de] 
toutes les attaques du régiment | 


toutefois 


sans ticiper. A plu 
sieurs reprises, il dut se réfugier 


| par 


* 


dans des tran- 

chées au cours de bombarde- 
ments ennemis. Un jour, il eut 
juste le temps de se glisser 
| dessous d'un tank 
vaierit déjà quatre troupi 
| pour éviter les éclats d'un obus 
de mortier qui tomba à environ 
six pieds 

Comme un 
cinq s'écrièrent 
Le ‘padre” aide à panser 
blessures de ses compagnons 
l'aide de sa trousse de premier: 
soins 

Une autre fois, voyant ur 
bre suffisant de soldats réunis au 
même endroit, le capitaine Wil- 
helm décida de célébrer la messe 
Il en était à peine “Kyrie’ 
que l'ennemi repére le groupe et 
ouvrit le feu, de ses canons de 
mortier. On dut se disperser; et 
comme le feu n'avait pas l'air de 
vouloir cesser, l'aumônier dut re 
mettre sa messe au lendemain 


| précipitamment 


en- 


ou se trou- 


seul horame, les 
“Je suis atteint!" 
les 


a 


nor 


au 


Pierre Delasse aurait été accusé 
de chantage pour 
Turc pour ur 


avoir pris un 


Juif 


Tribune libre 


[Suite de la sième page] 
aux déper ie sa propre personne 
que cela éta pi On ne 

à pa \ © Souvent, ceux 
qui p ent | nprennent 
p eux-même 

Il faut d € er M + 
prendre la doct l ale de 

Egl f: et t nous 
v lons évit i ais choix 

ar ret L conna ance de 
a vérit( e fondement de tou 
te libe ndispen- 

able 

La documentatior suivante 
prouve hors de tout doute que 
l'enseignement de la CCF. est 
socialiste et contredit la doctrine 
donnée par Léon XIII dans son 
immortelle  encyclique Rerum 
Novarum sur la propriété privér 
Je cite sans traduire pour n'y pa 
introduire aucune tendance ‘vers 
un jugement qui me serait pro- 
pre, et c'est moi qui souligne cer 
tains mots: 

“The second matter with 
which vour questions deal is 


‘What will happen to the own- 
ership of your firm under 
C.C.F.?' It is not possible to 
answer this question with cer- 
tainty. The C.CF, stands un- 
equivocally on the principle of 
the social ownership of indus- 
try. We stand on this principle 
because we believe that only 
through social ownership will 
it be possible to plan and use 
our resources to the best ad- 
vantage for the welfare of all 
the people...” 


Extrait d'une lettre adressée à 
la “Heaps Engineering’, de Van- 
couver, et publiée dans la revue 
“Visioner” de juillet cette année, 
et signée par David Lewis, Na- 
tional Secretary, CCF, C'est of- 
ficiel, par conséquent Comme 
certaines gens ont l'illusion 
qu'eux seuls peuvent administrer 
les biens de la terre à l'avantage 
de tout le mode, et comme ils 
le disent avec une singulière for- 
ce de persuasion! 
(1) 


the 


“Question is wrong in 
seceming to assume. that there 
has been anv ronfusion be- 
tween the original Regina 
Manifesto and any later pro 
nouncements either by myself 
or by the party as à wWhole 


The Manifesto was and remains 
a statement of the basic prin- 
ciples of the C.C.F... 


The 


second point that must 
be kept in mind regarding the 
C.C.F. program of socialization 
is that we anticipate socializa 
tion of more than one kind 
The need, therefore, for social 
ownership under democratic 
management and social cor 
tro] has inercased rather. than 
decreased ince the Regina 
Manifesti Undeï a CCF 
Governmént the ba pri 
ciples of democrätic socialism 
would be established 
Les citations précédentes sont 
tirées des réponses données par 
M. Coldwell lui-même au ré 
porter Bruce Hutchison et pu 
bliées dans Maclean's Magazine 
du premier septemb üe cette 
année, Il mé semble qu'il n'ef 
faut pas plus pour prouver le «6 
cialisme non voilé, rmais étulé au 
jour du parti C.C.F, ct 
ne est en con iction ou 
verte avec les enseignemen de 
Rerum Novarum et de Quadra 
gesimo Anno sur propriété de 
moyens de productior 


Je ne puif faire au 
de souscrire en 
fique Premie 
18 politiques 
du 8 « 

Je 
teur, pour 
que vous 


ment que 


entier au magni 


Winnipeg 


tiot de votre numéro 


uränt signé nie} 


vous remercie, M. le rédac 
la bonne hospitalité 
m'avez donnée 

Paul PRINCE 


La Broquerie, Man 


Lg 


St VOUS SOUFFREZ DOC: 
FAIBLESSE, COURBATURES, 
NERVOSITE, ÆPUISEMENT, 


FATIGUE HABITUELLE, 
MANQUE D'APPETIT, 


COTE 


ILULES MORO 


16 hA-DENLS., MONTESAL 


pren Pr 


Læ 20 soût 1945 « marqué Île 
fin du droit de passage des Alle- 
mands en Suéde Lz Bureau des 
Altaires Etrangères de la Suède 
s snnoncé que le transport de 
troupes et de fournitures, tel que 
permis par j'accord conclu avpe 
l'Allemagne en 1940, aura pris 
fin à cette date. 

Depuis sun inauguration cet 
secord na été critiqué de toutes 
parts aussi bien en Suède qu'en 
dehors Cependant, comme Île 
diosit le 4 avril 1943 le premier 
ministre Per-Albin Hansson: “Le 
Couvernement considère certte 
concession comme un des far 
denux que le Suède est forcée 
de porter Dens ce même dis 
cours, il n révélé certains détails 
de cet accord que le publie igno 
rait, soulevant une tempête de 
protestations dans la presse sué- 
doise Aprés la cessation des 
hostilités en Norvège, le Gou- 
vernement à accordé aux soldats 
siiemands en congé la permission 
de traverser la Suède sur les che- 
mins de fer suédois, à condition 
qu'ils ne solent pas armés et 
qu'ils voyagent sous la garde des 
Suédoks, On ne permettait pas 
sux nouvelles troupes alleman- 
des de se rendre en Norvège en 
passant par la Suède. Le peuple 
… tout de même pu que des 
troupes allemandes avaient été 
transportées de la Norvège au 
front de la Finlande: on voulait 
sussi savoir ce qui justifiait le 
transport de Norvégiens à des- 
tination de l'Allemagne eur les 
chemins de fer suédois. S'ils 
voyagenlent de leur propre chef, 
ce devait être des Quisliings et en 
traversant la Suède ils violmient 
sa neutralité: s'ils ne se rendaient 
pes en Allemagne volontaire- 
ment mais étaient forcés d'y ai- 
ler travailler, leur passage était 
une violation de la part de ls 
Horvège. Bien qu'on ait voulu 
prétendre que de tels arguments 
n'étaient que des tentatives pour 
diseréditer le Gouvernement et 
semer la dissension chez le peu- 
pile, ! ne s'ensuivit pas moins du 
mécontentement. 


Aceree à la neutralité suédoise 


Lors d'une réunion publique 
tenue à Stockholm, on vota une 
résolution demandant au Gou- 
vernement de mettre fin à cet 
socord alléguant que ‘Cela nous 
fait perdre du prestige eomme 
peys démocratique fondé sur la 
fustice et diminue l'espoir que 
nous pouvons avoir de protéger 
non seulement nos idéais et nos 


reax des douleurs de le 
monstipation et réconfoner en même 
temps voire esiomae, procnres-vous 
sujord'hui même le Novore du Dr. 


Pierre. 

D, vyne ne pguvez l'ocheiy dneg voip 
nu Ver Fou” Constiiees 
reres— 

GRA Une Valeur de 60e en 
Bouteilles d'Esvai de 

LINIMENT OLÉOLO DU DR. dr - fu 
antisaptique — procu: ” 
CS sus dniesre oncle. à 
maux de dos musculaires, 

0 


e et endolorts, entorses 11 


© QU DR, PIERRE — slcaïin — 
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LA SUEDE AU BORD DE L’ 


iintérêts mals ceux de fout Île 
Nord”. Le 9 avril un journal 
social-démocrate “s'est réjouit de 
l'oveu du premier ministre qui 
avait sdmis que ce va-et-wmient à 
travers la Suéde n'était pas dési- 
rable en lui-même” et à promis 
de combattre cette mesure quand 
les circonstances le perrmet 
traient. Vers la fin du mois, an 
lautre journal, également parti- 
san du premier ministre, insistait 
pour que cette question füt de 
nouveau contidérée vu que la 
situation actuelle de la Norvège 
différait de celle de 1940, que la 
Suède possédait maintenant la 


force militaire nécessaire pour 
lui permettre de prendre une 
position ferme et qu'il était 


temps qu'on fit cesser les accrocs 
de plus en plus fréquents, que 
l'Allemagne faisait à la neutralité 
suédoise Bien que ces mêmes 
arguments parus dans le London 
Times quelques semaines plus 
tôt eussent été froidement reçus 
Îl n'y a pes de doute que le peu 
ple suédois, depuis deux 
dernières années, à éprouvé une 
inquiétude toujours croissante 
devant la aituation anormale de 
son pays. 

Comme le disait le rniristre 
des Affaires étrangères Guen 
ther, le 7 mai 1943: “En pratique 
il est impossible pour un 
neutre, quel qu'il soit, de main 
tenir un équilibre parfait dans 
ses relations avec tous les pays 
en guerre”, Si l'accord relatif à 
ce droit de passage semble fa 
voriser l'Allemagne, l'envoi à 
| l'Angleterre de 600,000 tonnes de 
matériel) échappé au 
11940 (desquelles plus des 2 
lété perdues depuis) semble un 
lacte en faveur des Alliés. De 
tels accords ne sont pas passés, 
et ne peuvent l'être, pour se con 
tre-balancer; “chacun d'eux a 
lété le résultat de circonstances 
| particulières.” 


| Les protestations de la Suède 


| 

La Suède a protesté avec im 
partialité contre l'invasion de la 
zone aérienne neutre par les pays 
en guerre, soit allemands, 
anglais, et elle a mis fin aux 
ctivités pro-anglaises en Suède 
tout comme aux activités pro-na- 
zies. Il est vrai que la Suède a 
| ouvertement prêté à la Finlande 
son aide financière et économi- 
que (le commerce  suédois- 
| Sniandass est maintenant envi- 
ron deux fois plus intense qu'il 
ne l'était avant la guerre), qu'elle 
a largement contribué à secourir 
la Finlande (125 millions sur un 
total de 175 millions ont été re- 
mis directement aux fonds de 
secours) et qu'elle a permis aux 
citoyens suédois de s'enrôler dans 
les forces finlandaises; cepen- 
dant, comme l'expliquait un 
journal, plus la Suède aidait la 
Finlande moins l'Allemagne 
pouvait fortifier l'emprise qu'elle 


les 


pays 


| 


blocus de! 
2-3 ont 


soit 


avait sur elle, En général, 
l'opinion des Suédois semble 
s'accorder avec celle des hom- 


mes d'Etat finlandais qui ont af- 
firmé à maintes reprises que 
leur guerre était distincte de ‘‘la 
guerre des grandes puissances’ 
La nresse suédoise a souligné 
cette distinction en avertissant 
la Finlande qu'elle devait limiter 
ses activités à la détense de ses 
frontières de 1939. 

On sait que la Suède craint la 
puissance de la Russie et qu'elle 
détendrait avec insistance son ré- | 
|ve d'un Nord indépendant après 
| la guerre: cependant les atrocités 
|allemandes en Norvège ont été 
un facteur important pour for- 
|cer la Suède à faire taire les pré- 
|jugés traditionnels qu'elle nour- 
|rit à l'égard de la Russie. Ce 
[sentiment a été encouragé par 
| la violence avec laquelle la Rus- 
sie a combattu l'Ailemagne, La 
| dissc lution du Cominterne a été 
| approuvée mais en des termes 
|prudents (le parti communiste 
n'occupe que quatre sièges dans 
| le Riksdag: 3 à la Chambre basse ! 
| 1 à la Chambre haute), Bien que 
| Moscot: ait protesté contre l'ai- 
| de que la Suède apportait à la 
Finlande et le fait que certains 
| éléments en Suède ne cachent 
|pas leur méfiance à l'égard de 
[l'Union soviétique, on a attiré 
l'attention sur le danger qui pou- 
vait résulter si l'on faisait alors 
du bolchevisme un épouvantail 
et certains diplomates suédois, à 
la demande de Moscou, ont ap 
puyé les intérêts soviétiques dans 
|les capitales continentales. Dans 
| un récent article sur les relations 
commerciales d'après-guerre 
entre la Russie et la Suède, un 
joiirnal suédois écrivait: “Notre 
position géographique de même 
que la spécialité de nos produits! 
et notre expérience commerciale 
et technique nous qualifient tout 
spécialement pour participer aux 
marchés russes, en autant qu'ils 
seront ouverts après la guerre” 


L'influence allemande a diminué 
Bien qu'on ne puisse nier que les 
Nazis soient encore actifs en Suè 
de, l'influence de l'Allemagne 
semble avoir diminué beaucoup 

comme le prouvent les enquêtes 
récentes de la police et les pour- 

suites relatives au recrutement! 
nazi 
a duü dépendre en grande partie 
(85 pour cent selon un relevé) de 
l'Allemagne ou territoires 


qu'elle occupe après que le blo- 


des 


cus eut diminué le commerce 
d'avani-guerre presque de moi- 
tié, Cependant si,le charbon de| 


NOMINATION 


l'Allemagne était ‘essentiel à la 
Suéde (et la Suède s'est con- 
stamment évertuée à remplacer 
le charbon par l'énergie électri- 
que et les produits forestiers). 
V'Allernagne avait besoin du fer, 
du bois de pulpe, ete, de la 
Suède, On peut juger de la posi- 
tion relativement avantageuse de 
la Suéde par le fait que, lors du 
traité commercial de décembre 
194%, l'Allemagne s'est vu car-! 
rément refuser tout crédit. Les 


CA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


Can 


adien français 


(Un 


|commandant d’escadre 


| Le commandant 
| Montréal, est maintenant à la tête d'une escadrille canadienne de 
“Sunderland” en Grande-Bretagne. 11 n'a que 30 ans Son unité, 


acquis une belle réputation dans le Commandement de protection 
côtière, 


| 

| Le commandant d'escadre Ar:| te, Qué, poste qu'il occupa jus- 
| chambault est un ingénieur civill qu'en novembre 1942, Depuis 
| diplèmé et détient un grade en | juillet 1943, Jean-Gustave Ar- 
[sciences appliquées. Sa carrière 

| d'aviateur débuta par un cours|l'escadrille canadienné d’hygra- 
|de pilotage, à Trenton, Ont. en|vions “Sunderland”, outre-rfer. 


d'escadre Jean-Gustave Archambault, de! 


composée en majeure partie d'Anglo-canadiens et d'Anglais, s'est4 


chambault est commandant de | 


Economiquement la Suèdé} L'esprit de 


prix qu'elle demande à la Suëède 
sont relativement bas. Lors des 
négociations commerciales de ;a 
mi-1943 la Suéde a refusé d'ac- 
cepter de l'or en échange de ces 
exportation, croyant probable- 
ment que 
des territoires que les Allemands 
avaient occupés et craignant qu'il 
ne Jui soit réclamé après la guer- 
re, Il est peut-être significatif 
de noter qu'elle a tout de mêrre 
accepté de l'or en paiement du 
droit de passage maintenant 
aboli. 

Le ‘commerce libre” permis 
sous les conditions allemandes st 
anglaises, à la fin de 1940, et con- 
linué en mai 1943 après quatre 
mois d'interruption a été d'une 
légère mais utile contribution 
vers l'indépendance suédoise, 
Ayant été assez prévoyant pour 
faire des réserves et rationner 
produits, le gouvernement 


ss 


suédois a réussi, du moins pour | 


ce qui est des vivres, À se suffire 
à lui-même et les récoltes de 


1943 semblent devoir être 
abondantes. 
On a récemment confisqué 


deux publications allemandes en | 
Suède et l'Allemagne a prohibé | 
l'unique journal suédois dont la 


publication était auparavant | 
permise en Norvège, Durant 
cette période on n'a rien fait! 


contre la prop, Jande alliée: ‘The 
Moon is Down’ a été reçu avec 
enthousiasme, Le coulage de 


l'Uiven et du Draken et la con-| 


trebande de cartes scandinaves 


Dbassées dans les cargaisons alle- 


mand-s ont soulevé des protesta- 
tions de la part des Suédois: la 
nouvelle qu'un avion postal avait 
été converti à des fins militaires 
a fait naître des soupçons à 


l'égard de tout le service postal. | 


Guenther en a appelé à Berlin 
parce que le refus de visas aux 
Suédois qui projetaient des voya- 


ges d'affaires sur le continent! 
pouvait nuire au commerce 
étranger. Quand l'Allemagne 


s'est objectée à l'expression de 
sympathie que la Suède a adres- 
sée lors du troisième anniver- 
saire de l'invasion de la Norvège, 


un journal social-démocrate a ré- | 
pliqué: “Nous ne pouvons rester | 


neutres dans nos coeurs quand 
il s'agit du peuple norvégien”, Le 
26 juillet, la police de sécurité 
allemande en 
long de la frontière suédoise- 
norvégienne une 


Les relations étrangères du pays 


En avril 1943, le comité spé- 
cial formé en vue d'étudier les 
possibilités d'améliorer les re- 
laticns étrangères a émis son 
rapport et il s'en est suivi un 
renforcement de la représenta- 
tion diplomatique dans cet hé- 
misphère, (Le Consul général 
Per Wijkman a été nommé pre- 
mier ministre suédois au Canada) 
ainsi que l'acceptation d'un en- 
voyé suédois au roi Haakon, bien 
que le consul suédois en Norvège 
occupée n'ait pas été rappelé. 
En mars 1943, un comité était 
formé pour considérer la fonda- 
tion d'un institut suédois-scan- 
dinave. 

Les journaux suédois ont cons- 
tamment discuté le status poli- 
tique et économique d'après- 
guerre de la Suède, D'un inté- 
rêt particulier au Canada sont les 


plans suédois pour une aviation! 


civile d'après-guerre. Tout com- 
me notre pays, la Suède espère 
#tablir des services aériens inter- 
nationaux: une nouvelle com- 
pagnie, Svensk Interkontinental 
Lufttrafik A.B.”, avec le con- 
cours de quelque cinquante au- 
tres compagnies, a été formée 
pour développer une flotte 
aérienne internationale en col- 
laboration avec l’Aerotransport 


qui s'occupe actuellement de la! déclaré que ces prêtres français | Captive Wild Woman 
circulation aérienne de l'Europe.} n'ont pas eu la permission de se| & 


On a souvent eu raison de croire 
que la Suède craint que sa neu- 
tralité pendant la guerre ne nuise 
à sa position d'après-guerre et 
que les réclamations des Nations- 
Unies actuellement en guerre 
n'aient la préférence sur les sien- 
nes. 

En juin 1942, la Suède «a in- 
auguré un plan de défense qui 
doit durer cinq ans et elle a déjà 
augmenté considérablement ses 
forces militaires depuis 1940, 
Toutefois, entourée comme elle 
l'est, avec des Allemands au nord 
et à l'ouest et quatre-vingt-dix 
mille soldats allemands au nord 
de la Finlande, toute mesure 
radicaie qu'elle pourrait prendre 
mérite une étude sérieuse, 

(De l'Institut canadien des Af- 
faires Internationales), 


la conversation 
consiste bien moins à en mon- 


trer 


trouver aux autres. Celui qui 
sort de votre entretien content 
de soi et de son esprit, l'est de 


vous parfaitement 


—La BRUYERE 


l'or allemand venait | 


Norvège a fixé le| 


“zone neutre” | 
| d'environ 1-5 de mille de largeur. 


| 


canadienne annon 


La marine 
çait récemment la nomination du 


Victor-S. Brodeur, 
CBE., R.CN, au commande- 
ment de M côte du Pacifique 
L'amiral Brodeur, qui est origi- 
naire de Beloeil, laisse son poste | 
comme représentant canadien de 
|la marine. à la mission conjointe 
d'état-major à Washington, Le 


contre-amiral 


capitaine W, S. Godfrey, le rem- 
placera, 


1 


! 


1 
1° 
| 


La marine canadienne annon- | 
çait récemment la nomination du 
capitaine V. S. Godfrey, R.C.N. 
comme représentant de la marine 
sur la mission conjointe de l'Etat- 
Major à Washington. 


Dénégation 
du Vatican 


NEW YORK. — La radio du 
| Vatican a rapporté, la semaine | 
dernière, que l'Osservatore Ro- 
mano a nié officiellement les]! 
nouvelles publiées aux Etats- 
Unis concernant une intervention 
diplomatique du Pape Pie XII 
quelques jours avant la reddition | 
de l'Italie, 

Ces nouvelles étaient les sui- 
| vantes: que le but du voyage aux 
Etats-Unis de M. Galeazzi, délé-| 
| gué permanent de la Commission | 
pontificale pour l'Etat de la Cité | 
du Vatican, était de transmettre | 
un message personnel du Pape | 
au président Roosevelt et de dé- | 
! poser en lieu sûr des valeurs et | 
| des documents; que le Souverain | 
| Pontife avait eu une conversation | 
| téléphonique de 15 minutes avec | 
ile président Roosevelt pour dis- 
|siper un malentendu résultant 
d'un message radiophonique; et| 
enfin que la réunion des cardi-| 
| naux tenue il y a quelques jours | 
avait une signification diploma- | 
|tique et politique. 

Le journal dit que le voyage de | 
| M. Galeazzi avait pour objet les | 
|affaires économiques ordinaires | 
| de la Cité du Vatican: qu'il n'y! 


|a pas eu de conversation télé- 
| phonique entre le Souverain! 
| Pontife et le président Roose-| 
velt; enfin que la réunion des| 
| cardinaux avait été convoquée 
pour la discussion de questions | 
| ecclésiastiques. 

Privilèges | 
accordés aux 


prétres-ouvriers | 


| 

Radio-Vatican annonce que les! 
prêtres qui ont accompagné les | 
|ouvriers français qui travaillent 
en Allemagne ont reçu la per- 
mission du Saint-Père de célé-| 
| brer la messe à n'importe quelle 
[heure du jour. Ils devront ce-, 
{pendant jeûner quatre heures 
| avant de monter à l'autel. 

Le speaker de Radio-Vatican a 


irendre en Allemagne à titre 
| d'aumôniers. Ils ont dû se faire 
louvriers eux-mêmes pour que 
\leurs compatriotes ne soient pas 
|privés des bienfaits de la re- 
ligion. | 
(The Universe, 6 août 1943.) 

as | 
La route de | 
l'Alaska coûtera 
$115,000,000 | 


| WASHINGTON-—Selon un do- 
| cument officiel la route de l’Alas- 
{ka coûtera $115,090,000, 
{mille hommes de l'armée amé- 
|ricaine ort participé à sa cons- 
truction. La route a 1, 480milles. 
Elle a été construite entre mars 
let octobre, l'an dernier. Elle a 
une largeur de 20 à 22 pieds. 
|Les travaux de parachèvement 
Len cours seront vraisemblable- 
| ment terminés le 31 décembre 
| prochain, 
| On a entrepris la construction 


1 
1 


beaucoup qu'à en faire|de cette route à la suite d'une Finn the White Slave 


|entente entre le Canada et les 
Etats-Unis. Bien que construite 
à l'aide de fonds américains, 
cette route deviendra la propri- 
|été du Canada après la guerre. 


(1937. L'été suivant, il se spécia- 
| lisait dans la navigation aérienne | chambault est 1 
Archambauit, 


| Dartmouth, N.-E. En mai et en les 
| juin 1939, il avait l'honneur de Mont-Royal, a participé au raid | 
_{faire partie de J'escadrille quil de Dieppe-où_il a été blessé et | 
| escorta le Roi et la Reine à-leur | fait prisonnier. Ses deux soeurs, 
| arrivée et à leur départ, lors de|le caporal Jacqueline et l'officier | 
|ja visite royale au Canada, Au] fe peloton Suzanne Archambault, 
| printemps de 1939, il était affecté | font partie de la Section féminine 
| à une unité d'hydravians, à Yar-|du C.A.R.C 


| 
1 
| 
f 
| 
n 


| Amazing Mrs. 


| At Dawn We Die 


| Chatterbox 


| Gay Sisters, The 
| üone with the Wind 


| Happy Go Lucky 


et le pilotage des hydravions. En 


1938, il entrait en fonctions à |Son frère, 


! 


mouth, N.-E., et à l'êté de 1940 | Le comn 
ii était cantonné à Sidney, N -E. | chambault 


3, à Montréal, il allait suivre un| 
cours spécial à l'école de maviga-| 
ion aérienne de Rivers, Man. 


| opèrent 


Le repentir et 
dans 


Le commandant d'escadfe Ar- 


e fils de M, Léon 
Outremght, Qué 
le capora}Pierre Ar- 


chambault, membre”’des Fusiliers | 


randant d'escadre Ar- 
a pris part à des en- 


| Quelques mois après sôn affecta-| volées de reconnaissance et de 
| tion à la division de la navigation | patrouille ainsi qu'à des attaques 
de la Région d'entrainement no!contre des sous-marins ennemis. | 


la pénitence 


les hommes un 


Promu alors au grade de chef | changement salutaire, mais cet- 
d'escadrille, il retourna au quar-!| te pénitence même semble inu- 


tier général de la Région d'en-|tile si elle n'est elle-même fé-| 
traînement no 3, puis devint com-| conde en oeuvres de miséricor-| 


mandant de l'Ecole d'aviateurs-| de. 
observateurs, à l'Anciénne Loret- | 


perm 


Fugitive from Sonora 
Fugitive of the Plains 
Gentie Gangster, A 

Get Going 

Gir! Crazy 

Ghost and the Guest The 
Ghosts on the Loose 
Ghost Hider 
Gildersieeve's Had Lay 
Glory of Faith, Tie 


Adventures of a Rookie 
Aerial Gunner 

Air Raid Wardens, The 
Alaska Highway 

Always a Bridesmaid 
Holliday 
Arizona Stagecoach 
Assignment in Brittany 


Background to Danger 


Billy tne Kid in the Golgotha 

‘Renegade Good Fellows, The 
Black Hills Express Good Lwck, Mr. Yeats 
Black Market Rustlers Guadalajara (Mexican) 


Hail to the Rangers 
Harrigan's Kid 


Black Raven, The 
Blazing Frontier 


ocked Trail, The PER for God's 
ountry 
DS ous Henry Aldrich Swings It 


Hers to Hold 

High Explosive 

Hit the Ice 

Hoosier Holiday 
How's About it? 
Human Comedy 

its a ,Great Life 
Johnny Doughboy 
Kansan, The ” 
Keep ‘Em Slugging 
King of the Cowboys 
King of the Stallions 
Land of Hunted Men 
Law of the Northwest 
Leather Burners, The 


Border Buckaroos 
Border Patrol 
Bodertown Gunfighters 
Buckskin Frontier 
Calaboose 

Calhüng Wild Biil Elliott 
Carson City Cyclone 
Cattle Stampede 


Cinderella Swings It 
Clancy Street Boys 
Coastal Command 
Colt Comrades 
Cowboy Commandos 
Cowboy in Manhattan 


Creo en Dios (1 Believe Law of the Saddle 
in God) (Mexican) Law Rides Again, The 
Crime Doctor Little Flower of Jesus 


Man from Thunder Hiver 

Man Trap, The 

Melody Parade 

Monastery 

Mrs. Wiggs of the 
Cabbage Patch 

My Friend Flicka 

Mysterious Doctor, The 

Night Plane from 
Chungking 

Nobody's Darling 

No Place for a Lady 

Our Lady of Paris 

Outlaws of Stampede Pass 

Passport to Suez 


Crime Smasher 

Days of Old Cheyenne 
Death Rides the Piains 
Death Valley Manhunt 
Lesert Victory 
Desperados, The 
Destroyer 

Dixie Dugan 

Eternal Gift 

Falcon in Danger, The 
Faise Faces 

Fighting Buckaroo 
Fighting Valley 
Forever and a Day 
Frontier Fury 


I1.—Ne convient qu'aux 
Judge 


Above Suspicion 4 

Action in the North ait 
Atlantic Kelly 

Aîter Midnight with 
Boston Biackie 

Air Force 

Alibi 

Ape Man, The 

Appointment in Berlin 


Gooé Mornin 
Heaven Can 
Here Comes 
He's My Guy 

Hit Parade of 1943 
Hitier's Children 
Hitler—Dead or Alive 
Hitier's Madman 
Holy Matrimony 


Bataan Honeymoon Lodge 
Best Foot Forward 1 Dood It 

China 1 Escaped from the 
City Without Men Gestapo 

Claudia 1 Walked with a Zombie 
Continental Express In Which We Serve 
Corregidor Isle of Forgotten Sins 
Crash Dive MJititerbugs 

Crystal Ball, The Johnny Come Lately 


Danger, Women at Work 


Dawn on the Great Divide 
Dixi 
Dr. 


Journey for Margaret 
Ladies’ Day 

Lady Takes a Chance, A 
Last Will of Dr. Mabuse 
Leopard Man, The 

Life of Simon Bolivar, 


Man from Down Under, 


Gillespte’s Criminsl 
Case , 

Edge of Darkness 

Falcon Strikes Back, The 


Fallen Spartôw, The Marvels of the Buil 
Five Gravés to Cairo Ring 
Foillies Girl mx “pa in the 
sets or 
| Frankenstein M the Mexican Spitfire's Blessed 
Wolf-Man Event 
Gallant Lady Mission to Moscow 
Gäls 1 orated Moon Is Down, The 
Girls in Chains Mr. Big 
Girls Town Mr. Lucky 


Mon Guide au C 


“IL est absolument nécessaire que le peuple sache clairement, 
| quelsisont les films permis pour tous, quels sont ceux qu'il n'est | 
îs de voir qu'à certaines conditions, quels sont ceux, enfin, qui 
|=ont pernicieux ou franchement mauvais.'—PiE XI 


Saint Augustin. 


. 7 


1.—N'offre aucun danger pour le public en général 


Perpetual Sacrifice, The | 


Pilot No. 5 

Power of the Press 

Prairie Chickens 

Purple V, The 

Reveille with Beverly 

Riders of the Rio Grande 

Robin Hood of the Range 

Saddles and Sagebrush 

Saint Meets the Tiger, 

Salute to the Marines 

Santa Fe Scouts 

Shantytown 

Silver Spurs 

SkY's the Limit, The 

Somewhere in France 

Sleepy Lagoon 

Small Town Beb 

Somewhere in France 

Song of Texas 

So This Is Washington 

Spitfire 

Squadron Leader X 

Story of the Vatican, The 

Stranger from Pecos 

Stranger in Town 

Strictly in the Groove 

Swing Your Partner 

Tennessee Johnson 

They Came to Blow Up 
America 

This 1s the Army 

Thumbs Up 

Tiger Fangs 

Trail of Terror 

Trail Riders 

True to Life 

Two Tickets to London 

Two Weeks to Live 

Victory Trough Air 
Power 

Virgin of Guadalupe, The 

Western Cyclone 

West ot lexas 

We Are the Marines 

We've Never Been 
Licked 

What's Buzzin' Cousin? 

Wiid Horse Stampede 

Winter Time 

Wolves of the Range 

Yanks Ahoy 

Youngest Profession, The 


aduites 


Murder in Times Square 
My Kingdom for a Cook 
Next of Kin, The 


Ox-Bow Incident, The 
Petticoat Larceny 
Phantom of the Opera 


Prelude to War 

Presenting Lily Mars 

Prisoner of Japan 

Ravaged Earth 

Hedhead trom Manhattan 

Reunion in France 

Rhythm of the Islands 

Salute for Three 

She Has What It Takes 

Slightiy Dangerous 

Someone to Remember 

So Proudly We Hail 

Stand by for Action 

Stormy Weather 

Submarine Alert 

Submarine Base 

Swing Shift Maisie 

Tahiti Honey 

Tartu 

Taxi, Mister 

Terror Hoûse 

This Land Is Mine 

Tonight We Raid Calais 

Tornado 

Two Senoritas 
Chicago 

Watch on the Rhine 

Yank in Libya, A 

You Can't Beat the Law 

Young Mr. Pitt 


from 


HI. —A rejeter parce que condamnable en partie 


All By Myself Hard Way, The 
Almost Married Heart of a Nation 
Arabian Nights Heart of Paris . 
Ay Jalisco No Te Rajes Hello, Frisco, Hello 
Behind the Rising Sun Mer Cardboard Lover 
Boy trom Stalingrad Hi Diddle Diddle 


Cabin in the Sky 1 Married a Witch 


Immortal Sergeant, The 
In This Our Life 
Keeper of the Flame 
Lady Gangster 

Lady Has Plans, The 
Lady of Burlesque 
Let's Face It 

Lucky Jordan 


Man Who Came to Dinner, 
The 
Man Who Seeks the Truth 


Moon and Sixpence, The 

Moon Over Miami 

More the, Merrier, The 

Mujer de Nadie 

Mummy's Tomb, The 

My Heart Belongs 10 
Daddy 

My Son, the Hero 

Noche de Recien Casados 


IV.—Condamnée 


Gambling with Souls 
Girl from Maxim's 

hotel du Nord (French) 
Human Beast 
Indiscretinne 

It's All in the Mind 
Kiss of Fire 

Lash of the Penitentes 


Cat People 

ity That Stopped Hitler 
Coney Island 

Constant {INymph, The 
Dance Hall 

Dr. Renault's Secret 

Du Barry Was a Lady 
Fire in the Straw 

Fired Wife 

First Comes Courage 
Flight for Freedom 
Flying With Music 
Follow the Band 

For Whom the Bell Tolls 
40,000 Horsemen 


Gentleman After Dark, À 


Hangmen Also Die 


Dix | 


Adolescence 
| Adoïlph Armstrong 

| Amours de Toni, Les 
Assassin of Youth 
Carnival in Flanders 
Children of the Sun 
City of Sin 
| Club de Femmes 

| Confessions of a Bride 


| Contensions of a Vice Living Dangerousiy 
| 


Baron Lucrezia Borgia 
Damaged Goods L'Orage 
Deybreak Mad Youth 

| Damaged Lives Merry Wives 
Ecstasy Nine Bachelors 


No Greater Sin 
Outlaw, The 

Pace that Kills, The 
Passion island 


po 


ational 
News de New-Xork, 


Traffic 


Fools of Desire 


Les renseignements 
sont fournis par la ‘ 


Once Upon a Honeymoon 

Once Upon à Thursday 

Palm Beach Story, The 

Rhythm Parade 

Sarong Girl 

Scream in the Dark, A 

Seventh Victim, The 

Shanghai Gesture 

Sin Town 

Something to Shout 
About 

Somewhere l'1 Find You 

Stage Door Canteen 

Star Spangled Rhythm 

They All Kissed the Bride 

Three Hearts for Julia 

Time in the Sun 

Traitor Within, The 

Two-Faced Woman 

Unholy Partners 

Vengeance of the West 

Virgin Bride, The 

West Side Kid 

White Cargo 

White Savage 


Wile Takes à Flyer, The | 


Wings Over the Pacific 
Young and Willing 


Pepe le Moko 

Pitfalis of Youth 

Private Life of Henry 
VI 

Puritan, The 

Race Suicide 

Reefer Madness 

Roi, Le 


Lse of Nina Petrovna, The Sinfui Daughters 


Slaves in Bondage 


Smashing the Vice Racket | 


Souls in Pawn 
Stolen Paradise 
Time in the Sun 
Wages of Sin 
Whirlpool 

With a Smile 


ar l'appréciation morale de ces films nous! 
egion of Decency” et par La “Catholic | 


| Qualité Première 


THÉ : 


| 
| 
: 


Winnipeg, Man. 2 septembre 1948 


"SALADA 


La marque reconnue depuis 50 ans pour sa 


| Mai 


Ils sont venus et il en vient en- 
core tous les jours/ De l'Est on! 
nous communique des nouvelles | 
| fort agréables. La guerre, la cons- | 


|cription, le service sélectif, les 
hauts salaires, les positions ou- 
vertes à de tout jeunes gens 


n'empêchent pas que les pension- | 
nats classiques et commerciaux | 
soient remplis à pleine capacité. | 
| On se sent un peu partout acculé 
à la très pénible nécessité d'arrê 
|ter à la porte d'autres enfants 
qui aspirent eux aussi à prendre 
place au hanquet sans cesse re- 
nouvelé en faveur des jeunes 
âmes vraiment soucieuses d'ali- 
|mentation spirituelle L'image 
| devrait ne pas surprendre. De 
|même que l'enfant a besoin de 
nourriture abondante et  fré- 
quente pour se conserver, se dé- 
velopper, grandir, fortifier, 
devenir un homme au sens phy- 
| sique du mot, ainsi son âme doit- | 
elle communier aux choses de 
l'intelligene que dans les collèges 
et les couvents on distribue de! 
façon régulière, délicate ‘et soi-| 
gnée, aux espritset aux coeurs 
| dont la formation est indispensa- | 
ble à tous ceux qui veulent être 
des hommes au sens complet du | 
mot, des êtres vraiment humains. | 

Pour une raison ou pour une 
autre un courant pareil s'est des- 
siné puis fortement accentué vers 
notre maison, Tout d'abord il con- 
vient de noter que des 52 élèves | 
présents à notre distribution de 
prix, en jüin dernier, 34 sem- 
blaient devoir être libres de nous 
revenir en septembre. Or, à date, 
il en est revenu vingt-huit (28)| 
et quatre (4) autres promettent 
d'accourir prendre leur place| 
dans le rang, sitôt que les batta- | 
ges seront achevés. | 

D'autres anciens eussent été! 
disposés à revenir ici, mais, la 
semaine dernière, il a été expli- 
qué comment il se fait qu'ils ne 
se trouvent pas actuellement par- 
mi nous, 


se 


Nous attendrons quelques se-| 
maines encore avant de faire la 
liste des paroisses d'où nous a-| 
vons reçu les bons,-enfants que | 
le Seigneur nous confie, en les| 
laçant sous la protection immé- | 
diate de saint Joseph. 

S'il est vrai, et—dans le cas| 
où nous ferions erreur nous se- | 
rions bien aise d'en être informés, | 
s'il est vrai que le Collège de | 
St-Boniface mis à part et en hau- 
te vedette, comme il est juste, la 
Maison St-Joseph d'Otterburne | 
est le seul pensionnat ouvert aux | 
enfants de 12 ans et plus qui dans| 
Îles provinces d'Ontario (partie | 
ouest), du Manitoba, de la Sas- | 
katchewan, de l'Alberta et de la 
Colombie-Britannique ne  peu- 
vent pas ou ne veulent pas s'ac- 
corder la grâce d'un cours clas- 
sique, qui désireraient compléter 
l'en partie du moins, leur forma- 
tion primaire ou commerciale, a- 
lors qu'ils appartiennent à des 
familles françaises d'origine et 
fières de l'être, si tout cela est 
rai, comme il nous le semble, 
la Maison St-Joseph devrait re- 
cevoir dans ses murs tous les é- 
lèves qui frappent à sa porte. Hé- 
las! la Maison St-Joseph est bien 
éloignée de cet idéal, Un peu plus 
de 60 enfants et de jeunes gens 
peuvent trouver plate dans nos 
classes, Nous les avons. Une 
vingtaine attendent chez eux que 
le Directeur les appelle, à l'occa- 
sion de quelques vacances qui se 
| créeront pour un motif ou pour 
run autre, L'inspection médicale 
|par exemple nous obligera pro- 
| bablement à en renvoyer quel- 
| ques-uns à leurs parents. Un en- 
fant qui n'a jamais été malade 
n'est pas toujours capable de ré- 
| sister au régime plus sédentaire 
Let surtout très actif et fatigant 
| de l'étude. Les refus ou avis de 
| retard imposés à plusieurs de- 
|mandes ont sans doute retenu 
| plusieurs autres familles de faire | 


son Saint-Joseph d'Otterburne 


Orphelinat Agricole d'Otterburne 


saveur délicieuse. 


: 
LA 


une démarche dont elles savaient 
par leur voisinage ou 


leur paren- 

té le résultat négatif. Et done 
nous aurions eu facilement la 
centaine de demandes 

Ah! ce qu'il faudrait ce 
dont maintes fois nos Supérieurs 
Majeurs Généraux et Pi 
ciaux ont exprimé le souhait t 
formulé la direction, ont pressé 
l'exécution,—ce qu'il faudrait ici, 
à Otterburne, dans le " le 
St-Boniface, en pleir tre de 
cette région presque ex € 
ment agricole du Ma e 
qu'il faudrait à cette n 
d'origine ou d'alliance 
ses, où appartenant à e autre 
nationalité, mais soucieuse e 
donner à ses enfants une « t 
dans laquelle la langue française 
ait une pius large part e qu'il 
faudrait, ce serait agrandisse 
ment de l'orphelinat agricole, ce 
serait même une mutati du 
bien au mieux, du bon au me 
| leur, des dizaines d'élèves à Ja 
centaine et de la centaine à la 
centaine multipliée. Combien de 
familles, en nous priant de re- 
cevoir ici leurs enfants, nous ex- 
posent leur pénible situation de 
n'avoir pas, du moins à proxis 
mité, d'école catholique, De vos 
grands garçons parvenus au 7e, 
au 8e et au 9e grade doivent 
composer une classe spéciale de 
catéchisme parce qu'on n'a guère 
pu leur apprendre que les choses 


élémentaires, strictement néces 
saires à leur première commu- 
nion! 

La guerre? Elle finira un jour 
Il y en a eu des guerres avant 
celle-ci. Il y a eu même la Gran- 
de Guerre. Elle s'est terminée, 
puis une autre a commencé. Elle 
se terminera quand les hommes 
auront offert à Dieu une répara- 
tion que le Seigneur, dans sa mis 
séricorde, voudrait bien dès 
maintenant estimer suffisante, 
ainsi que Notre-Dame du Rosai- 
re le disait clairement aux trois 


| petits Portugais de Fatima. 


Mais, quand la guerre cessera, 


[à qui le monde appartiendra-t- 
|il? qui empêchera le démon de 


s'en emparer de nouveau? Car, 
catholiques, prenons garde de ne 
nous préoccuper que des solutions 
économiques, Le monde appar- 
tiendra, et les provinces des Prai- 
ries et tout l'Ouest comme le res- 
te du monde, à ceux-là qui fai- 
sant la guerre auront préparé de 
façon réfléchie, les moyens de 
maintenir la paix dans leurs foy- 
ers, dans leurs paroisses, dans 
leurs provinces respectives, La 
tôche sera très rude, elle aussi, 
et seuls les jeunes gens partieu- 
liérement outillés, complètement 
humains, seront à la hauteur de 
cette tâche, 


ORGANISTE 


Le Dr Frans Niermeier, docteur 
en musique de l'Université de 
Toronto, et organiste de renom, 
que l'on peut fréquemment en- 
tendre à Radio-Canada, 


TON PAIN 
EST 


IMBATTABLE/ | 


! 


Fait du pain rich 


| 
| 


“plus digestible 
TOUJOURS EFFICACE 


1 


e, délicieux, savoureux 


et a mie fine! 
, TOUJOURS FIABLE 


mi Man., 2 hu mmeèr td 


HAL LIBERTE ET LE PATRIOTE 


PAGE SRP1 


À Travers les Centres Français de la Saskatchewan 


Des correspondants spéciaux de “La Liberté et le Patriote” 


Va-et-vient 
Mme Léo Roy et sa tamilie, | 


Régina | 


Le dirnanche 12 septembre, en | ainsi que Mile Alice Martin nous 
sont revenus de Québec, jeudi 


la chapelle du séminaire Regina 
Cleri, Son Exec, Mgr P, 3. Mons- 
han. archevéque de Régina, con 
férait le diaconat à MM, les abbés 
Gerald Reilly et Léon Savoie, sé- 
ninaristes en quatrième année 


dernier. 
. LL LL 


MM. les abbés Roger Lemieux | 
et Lucien Rodrigue sont partis! 
jeudi dernier pour le Séminaire est retourné terminer ses études 


: 


Ferland 


lei et là 
M 


Ponteix. 


| M. l'abbé Adrien Chabot, eccl 


le cuté assistait récemment 
à la copférence ecclésiastique à 


rement pour le Noviciat de St- 


Laurent, Man, pour 
temps de probation dans 

institution des RAR PP. 
Oblats Nos prières et nos voeux | 
de bonheur les accompagnent. 


Doilard 


eur 
cette 


cominencer | 


| . Bellegarde 


Le dimanche 12 septembre, no- 
ire paroisse était’en liesse, car 
ruus célébrions la fêteides mois- 
sons. L'autel et l'église étaient 
décorés magnifiquement avec des 
gerbes de toutes sortes de grains, 
dons généreux des paroissiens. 


TRIBUNE LIBRE ”: 


La rédaction de “La Liberté 
et le Patriote” n'est pas res- 
ponsable des communications 
qui paraissent sous celte ru- 
brique. Nous ne publions que 
des lettres signées. Les corres- 
pondants peuvent cependant 
user d'un pseudonyme, à la 
condition que leur mom et a- 
dresse nous soient connus. 

iihmslmpne 

le rédacteur, 

La Liberté et le Patriote, 

Winnipeg, Man. 


Actualité: La C.C.F. 


M 


| socialisme? 


| pas le vrai sens de 
| juger, ul 
| ons 
| plausibles, 


liste? 
suite: 


Je vous réponds tout de 
absolument, sans aucun 
doute! Mais alors, comment se 
fait-il qu'une province attachée 
|à ses traditions comme l'Ontario 
|se soit montrée si attirée vers le 
Simplement parce 
que l'électeur ontarien ne connait 
la C.CF, Pour 
n'a que les dénoncia- 
des abus, et les promesses 
en apparence, d'une 
meilleure distribution des riches. 
ses, d'un usage plus fructueux 
|pour le bien général, et enfin 
| d'une exploitation des ressources 
beaucoup plus rationnelle sous 


SOLDATS 
CHASSEZ bb) ET DOULEUR 


Le bilinguisme 


de théologie A cette mème de Gravelbourg, où ils commen- | théologiques au Grand Sérunaire M. Melvin Monson, de l'avia-! Tous ont voulu ainsi remercier Monsieur le rédacteur, contrôles préconisés Le pauvre dans le uébec 
cérémonie, le Fév. Frère René! trront leur première snnée de à Gravelbourg. M. et Mme Avila tion, stationné à Rivers, Man..|la bonne Providence pour la ma-| lélecteur qui voit la fin de tant 
Le : " | Chabot allérent le reconduire , ‘| gnifique récol HUE: Que D Quieur et} 1 | QUEBEC-—“Un fait fondamen- 
Belair, O MI. du scolasticat de | théglogie. PRut 2 nt le reconduire, est parti aprés avoir passé deux | &nifique te qu'elle leur a!|/jinquiétude de nos élections com- | injustices criantes à lui promi- y 7: | re w pe 
: à “ jours £ n | -H es ngia le 
D CP A | MM. Albert Forciét, Alex. Dou- | ENT Te. Mer | À plémentaires sont passées, main-|°* "€ rar eu 2e ml “2 Fr re +" + ve nt Ë nser + le a I , 
Frère Belair est originaire de u cinéma le” Mhouet De: . Fo _ Le soir, après les vêpres, une! tenant que nôus savons aussi ce!» [Suite à la neuvième page) d ça de fl promde Agen dE 
Montréal, PQ. Après avoir com- Les 25 et 27 septembre: REAP Ge. aurice nis et oTtunat M Georges Gilbert, de St- | beile procession aux flambeaux que pense notre province d'On- nan LR MSN NÉ ER 01 CRRAGIEN ” x NS lé "7 Fons « 
plété ses études cissiques au THE WILD WIND, Pour tous. | osselin, de Gravelbourg, en rou-} Paul, Minn, est ici en voyage| jusqu'à la grotte de Notre-Dame | tario ‘au sujet de notre régime SU ANNE CS. ©, ve 
- 4 7 à + ” noi te pour Glentworth, s'arrétèrent  d'affair su) ; gim et conséquemment, ayant en vue 
co St-Jean de Brébeut, il | affaires ac Lourdes, à laquelle une foule ren seul " 1 
uege © en de rébeu ui quelque temps chez M. Aristid 2" -$ “e < eulement politique, mais une unité réellement itiongle 
ent he rs Oblats de Marie P RENE nombreuse prit rt, clôturait surtout 1 l'écono : ni ans! 
ra chez les Oblat Mar Morciez Mlle “D Lindsay ’ ut au sujet de l'économique, il importe que tout individu 
fommasulés où 2 dote où VIS | REA à : le oris indsay, de St.}dignement cette Journée il m'a semblé opportun de vous | Windsor vraimenteultivé possède les deux 
riat de la Baie d'Hudson Mariage |" M. et Mme Edouard Clermant swells, est venue passer une pu |udresser les remärques et la do- langues. Cet individu ne peut 
R “ termant! semaine près de sa soeur, Eveli- La semaine précédente, notre! cumentation suivantes sujet F + 
Le mardi 14 septembre, à 9 h. et leurs enfants de Vancouver itiitei } à q , ntes eu sue Les écoles ont rouvert leurs que bénéficier de Ia proximité 
Le mardi suivant, MM. les ab-!:39 4, * - 1 ver, ne, institutrice à Brownville ! curé se rendit à Winnipeg et à St- de la CCF. car, à mon humble - nt . » é 
; 0 du matin, eut lieu dans notre | rendaient visite à des parents, di- CE de | gd À ds * portes et les classes se poursui- | d'une race de langue différente 
bés Paui E. Béchard et George éylise. le mariage de Mile Si-| manche dernier .: "+74 | Boniface, pour affaires. Il nous avis, il n'y a peut-être pas de rent ee grand thousiasme. !et il a tout intérêt à promouvoir 
Vogt recevaient les deux ordres! mone Bertrand avee M. Maynard sn ; 3 Les dämes de la Croix-Rouge | dit avoir renouvelé tonnaissance | sujet de plus brülante et de plus Les car ge * : ue de bonnes , latior ntre x let 
rai M, ? L " s ù le eiations L 
de l'exorcistat et de l'acolytat. | Kuckartz MM. Emile Bertrandl M et Mme Léo Fauch se réunirent chez Mme C. Bussé | avec nos anciens co-paroissiens: | significative actualité. r perons que cela aurera (toute + ae ape Se gr 
me Res AT PR re DS et Mme Leo Fauchon et! pour piquer des couvre-pieds et} M. et Mme Jules Carbotte, ainsi ‘ .| l'année. IX TA ‘ pay 
et William Kuckartz, pères res-| Mme Sylvio Clermont étaient à discuter la question de l'envoi de e M..et M L C rb tt gr 0 coran mt ond à D oat ous Rs US, Ta 
pectifs des époux, leur servirent ! Gravelbourg, la semaine dernié- PES jrolcelque M.,et fime .Æ0on Carotte. | je M, Coldwell nous placent en| Mile Louise St-Pierre, institu-|M. W. P. Percival, directeur de 
G 1 paquets à nos soldats en Europe |1l se rendit jusqu'à St-Pierre- d : 
rave bourg de témoins re. Le jeune François Clermont! de façon à be qu'ils les reçoivent | Jolys pour voir son filleul, le Dr présence d'un fait qui pourrait |trice, a obtenu de la Commission | l'éducation dans les écoles pro 
£ ’ Le mariage fut héni par le R.| est demeuré au Jar din de l'En-| avant Noël Fois TN D A st bl l b ‘a | bien devenir permanent: la pré-| scolaire de Windsor un congé testantes de la province de Qué 
Mme Champagne (née Made-|P, Godfrey Kuckartz, O MI, frè- | fance | I | MgAs, CAO Das CEPUS  férence de la population du Ca-| d'une année pour cause de santé. | bec terminait, la causerie qu'il a 
Bourgeo + N Ps æ prix du jour fut un beurrier péri semaines. Il fut l'hôte “ ” 
eine irgeois), de St-Norbert, re du marié, lequel célébra aussi CNE TO gagné par Mme Gillies. de M, l'abbé A. Sab à nada pour la “solution” socialiste | Elle est remplacée par Mine Ga-|Prononcée, devant les membres 
Man, en rer site chez ses Ppa-) la messe nuptiale Les deux fillettes de M. Anté-| La préchaine réunion se Ra: st. Pie né apourin, CUTE de nos problèmes sociaux et éco-| brielle Miron à l'école St-Ed-!du club Rotary, de Québec M. 
rents, M. et Mme Aimé Bourgeois Du beau chant fut exécuté par ! njo Turgeon sont parties au cou-kdra chez Mme Gillies — 6 0 nomiques: À tout le moins, nous | mond. Percival est le président du eo 
7. TE les Enfants de Marie, les solôs vent de Läflèche et les trois aî CAT vs 1e té tu: le à ua d devons dire que l'idéologie socia- | ME JE . mité d'éducateurs qui récemment 
La f* | ? ” d . nef . +. oi “ D . b »S et " à l'« tr " 1 mn 
Mile Renée Gravel, de Winni-| étant chantés par Miles Gertrude | née de M. et. M Lohrem Bout: 3€ . Penn + Vers, des liste constituera ‘à l'avenir une! Mile Anne-Marie  Duchesne, | Publiait un très remarquable rap 
pes, est en promenade ch . s de M. et: Mme Ephrem Bou et Mme Rodrigue Fontaine | délégués de Manor, Frys, Antler | ,,4; | ’ 4 t { le blème 
pex, p: a » e chez sa | Morissette, Claire Morin et Elsie | fard sont au couvent de Ponteix | ont le plaisir d'avoir la visite de | et Bellegarde se ren ncôntraient à enr notable, sinon toute la {0r- | institutrice, rendait visite à M d'éd td réf, ! ad vi à Ter. 
mere, 1 + Emile avel. w ù » l' 18 ë S M ET ° sducatio [anada et à Ter 
sel rec 2 Méc | Klein. ‘ S » En: [leur fils, Henri, qui vient de | 1a salie municipale de Redvers M gagna, 6e end à à | l'inspecteur et à Mme L. Laplan-| PTS PU DARAER GE A RE 
Ï1 + eut ensuite diner de noces Ê ù Ù À : s | lements, On peut même craindre sant d'aller d harge | re-Neuve. 
I au Piché 1 À 2 M. et Mme Aristide Fournier | | Prince Rupert Il partira sous! pour poser les premiers jalons Î Î ps Sage - D 
Æ R. P. Paul Piché, OMI, à l'hôtel Métropole au village, ! t M. Ed d Bis raut eu pour Bienfait, Sask d' ‘ re as. de voir le premier gouvernement | 4e sa classe à McGregor. r , 
supérieur de l'Ecole Indienne de | puis souper chez M. et Mme Emi- Rér * 7 t Pre etaient à LEP PT pra ns Quenion qui intéresse tout} je l'après-guerre nous donner, d'à à TORONTO.—L'hon. Georges 
Lebret, est en visite chez ses pa-|]e Béttrand à Fir Mountain. 2 pour affaires, dernière-| Nos malades à l'hôpital Re «in Dre ce eg réseau d'une façon mitigée peut-être, la dti usa ms: our | Doucet, ministre des Travaux 
2 : . . ; $ | n : h ë x AS EN F ” 
rents, M. et Mme J.-Amédée Pi-| No meilleurs souhaits au jeu- dd Te M. Wilfrid Poisson fut opéré à a Po A “osgoir, | PS sociale des Soviets. de M. Adélard Gadcon directeur | Publics de l'Ontario, a déclaré 
ché sùs ; « »| tviai ; 5 e 4 ' - \y: a pe 
face Log couple Dr NE M at fäme Paul Morin:et leur! l'hôpital de Moose Jaw. | mais c’est tout. On remarquait he division des esprits et le|des cours de correspondance en[que Se agen nb, “y | 
M. et Mme Jean Huel, de C tamille ont rendu visite à M. A.| M: H. Charest a subi une opé-| barmi les délégués: MM. Joseph | CPOix qui s'impose à l'heure pré-| français, était de passage chez|"® Pt ee got pr ont PET 
» DONS Du 4 | Le constable Philippe Bouras-| is Morin, de Gravelbourg, le | "tion à Régina, Sylvestre, Joseph George je | sente demandent que tous met-| $5n frère, M. J.-H. Gascon, de la automobiles à cause d'une disette 
2 à e vi gg à Gravelbourg, sa, de la Gendarmerie à cheval. dimaithe 12." dé g, 2 Mme Wilfrid Auger est à l’hô- Carbotte pour Frys: Édousrd tent de côté les préjugés qui pa- paroisse Ste-Thérèse de Windsor [4 acier. 
ernièérement , , | £ 1 : Nr y é re A : J tte se t 
LL et fils © M. et Mme Ovila Bou- | PE Mr pital de Shaunavon pour soins George, Arthur Merrill et Haw- So de leurs efforts et empé-| Mile Gascon enseignera cette an- Une étiquette era affichée 
dt ds sk rassa, de Laflèche, servait d'aide- I, R P. W. Sicotte. OMI médicaux. kins pour Antler, et notre curé chent leurs esprits de s'élever. à | née à l'école Ste-Thérès®de Ri- | SU le pare-brise des Rbésen sais di 
node chez son vère M Jefrres | Se <emp à l'Honorable Winston! dise de La Liberté et 4 tous nous souhaitons un! pour Bellegarde ce degré d'objectivité si néces-|Lerside avec Mile Marthe Si-| Eos 
menade chez 3on père, M. Jeffrey | Churchill, lors de la Conférence le Patriote, recueille B ait ads abon | Prompt rétablissement. ir AE saire pour atteindre à la connais- | gouin, d'Ottawa. | 
Lefebvre | de Québec. = nellenté. din 1à pardisæe, la. se Le Les battages, favorisés par ‘une sance de la vérité sans laquelle | “on PE | LES EL A R C HÉS 
| Ab ee maine dernière, | M. et Mme Noé Piquette ont| belle température, avancent assez | °° a ve unir ceux qu'UN COM-| Mile Marie-Anne Caron, autre- | 
Willow-Bunch | Le R. P. G  Kuckartz, OM. Eine Le Due - eu le plaisir de voir grriver leur | rapidement, malgré la pénurie de mun idéal chrétien pousse à re-|fjs institutrice à l'école Ste- Aux Abattoirs de St-Bonitace 
de la Maison d'Etudes de Battle- | | jeune neveu, de la province de , > chercher une juste solution de | 
V r main-d'oeuvre. 4 Anne de Tecumseh, remplace 20 septemb 
ford, Sask., est parti reprendre Ponteix | Québec. nos problèmes. Il ne faut pas se |}flje Jacqueline Marier à l'école =Aegés-nd 
Le dimanche 12 septembre, eut son poste, le mercredi 15, après | CHE ge. faire d'illusion: le choix est entre | ste. Angèle de Windsor, PE pe me Iwequ'e 1,400 Lys 
lieu une assemblée pour décider | une courte vacance dans sa fa- Décès M. et Mme Georges Arcand L Ponton nommé le christianisme et le socialisme. | sd" s | Bons #10 75 81135 
de la fondation d'un hôpital dans| mille. Le 27 août, l'un de nos bons|sont repartis pour Kimberley} a- | : Si les anciens partis qui ont| 4. Louise Cout el IE te 1tN TEE 
notre village. Le besoin d'une 00 vieillards, M. François Landry,! près avoir passé quelques semai-| gouverneur de tant fait pour diviser les esprits s ne Éilanhet) FL AE . he qu Annee re  e fe x 
telle institution se fait sentir de- Un groupe de Dames de la Li-|est décédé subitement. Selon son! nes ici à visiter leurs parents et la Martinique | et les maintenir dans le doute en| Franc , Dia “ na GR ps "| De choix 811.50—$11.74 
puis de nombreuses années, mais! gue et d'Enfants de Marie ont | habitude, il était allé à la messe | leurs nombreux amis. M. Stanley | face de la vérité veulent se ré-| rançois, Cette pr 4 ai | Moyen: don ee 4 
jusqu'à cette année, on n'avait pu | fait une surprise à M. le curé le et avait reçu la Sainte Commu-| Arcand est parti avec eux. ALGER — Le Comité français | habiliter, ils le peuvent encore, | MED co AOpita | Ordinaires LUE $ 2.00—$ 9.50 
réussir à en ériger une. Cette fois} soir de sa fête en lui présentant | nion le matin. Le service eut ss Ds 4 de la libération nationale a nom- | Mäis à l'unique condition que ar te d'os | Génisses— | 
les promoteurs de cette entre-| leurs souhaits et un cadeau. M. |1le 31. Son fils, Armand, a fait M. Gérard Billard vient del,,4 l'administrateur colonial | l'intérêt de parti ne sera qu'ac- : : Eye + 21520 
prise semblent bien vouloir me-| l'abbé Gravel remercia ses pa- | partie du Corps Postal de l'ärmée | s'enrôler dans l'aviation et il nous : re cessoire, à l'avehir, et que le bien| Nous comptons deux institutri-| Koyernnes $ 8.15-—$ 92 
: | vin à re — Louis Ponton gouverneur de la q Pen | bttinatas dé 1à Saskatoon | Ori 7 
ner leur projet à bonne fin. Un/|roissiennes de leur délicate at-}et qui est stationné à Montréal, quitte cette semaine. noi commun sera leur préoccupation | inngues ë aichewan | Ordinaires … $ 8.25—$ 8,50 
s es : Martinique, en remplacement de 4 a p up swni notre versihhel aendel Veaux engraissés— 
comité de neuf membres fut élu.!tention. Il y eut ensuite chant et se rendit aux funérailles, ainsi DR l'amiral Georges Robert qui a primordiale, Ceci les amènera à |P ÉnE À nt & «Er 7 81175-81200 
Kebva décidé À | musique et un goûter, |que son gendre, M. Elphège Ri-| M. Wm Bromley, qui est dans | 4 $ i . | rapidement élaborer un program- gnant. Ce sont Miles Béatricc et | Bons 11.00—-811.50 
Il devra décider des moyens à] À : , été forcé de résigner ses fonc aire td 4 ‘ Irène Caillé, de Windsor, Modus 10.00—810 75 
prendre pour obtenir les fonds! à à V'o vard, de Vancouver, l'aviation, a passé quelques jours |t{ions je 13 juillet dernier, me d'où l'opportunisme partisan AA ere 
nécessaires, et décider aussi de, arm phare Pt RP à-+ ail Le défunt laisse dans le deuil, chez ses parents et est reparti] Le Comité a aussi nommé M.| "a pbm are ud aura vite MR FOR ANR SR OP Jes | °°° … #8,00--$0 74 
l'immeuble à acquérir à cette agréabie 1. vs EF W, SF lun fils, Armand, et cinq filles: | Pour la Nouvelle- Ecosse. Christian Laigret, fonctionnaire | leConnu qu'enfin i est autre cho- S bn 1 ne 1e | Ordinatres À +4 + we re 
in, Maiele Ï cotte, O.M.I, propagandiste de Miles Marie-Rose et  Marie- lontai d AY" te des qu'une ignorante et parfois | noms suivent sont partis pour le! dj Gt 
L ps, es dames h iviar1 à * à ‘ coionia e carriere, Au poste de}: . 2 ñ n Pr + | TAUPE BMD 
one on pd Mr Ge deg one À La Liberté et le Patriote. Le lefi-} Jeanne, la Rév. Sr Marie Majella! Une réunion de famifle se tint gouverneur intérimaire de la | inutile machine à voter dans no- collège de Sudbury: Marcel Fre-| pos MU Sd 
organisations pour prélever des demain soir, il a pris le chemin et Mme Armand Levasseur, de! chez M. et Mme Albert Herrick, | Nouvelle-Calédonie, dans l'océan | tre démocratie élective, Si donc | nette, Philippe Séguin, Georges | Moyens $8.75—$8.00 
fonds : - °*| de Gravelbourg, après avoir vi-| Ponteix: Mme E. Rivard, de Val, à l'occasion de la visite de leur | pacifique ” les anciens partis le veulent bien, | Cousineau, Percy Demers, Mau- | D «opt " cie à ere 
, sité nos familles de langue fran- Marie, Lui survivent également fils, le sergent Levine Herrick,| M. Ponton était membre de la ils peuvent encore représenter lalrice Gaudette, Pierre Gaudette, | Gdinaires 8.00—-#9 00 
| çaise. LR quinze petits-enfants, un frère, | du R.C.O.C. mission originale française en lutte pour le christianisme; ils | Alfred Charron, Richard Lali-|  Génisses à engraisser— 
| : ‘ HTC M. Joseph Landry, de Cantal, et SP ñ Martinique et il est reconnu com- | Peuvent contribuer puissamment | berté et P. arhem. #5 ” 5028 10 
Nous parlons français | A eur réunion de jeudi après- | jeux soeurs: Mme Alfred Baltha- Un grand nombre de jeunes |,5e étant un partisan du général | À faire échec au socialisme. Par ‘ | Veaux de boucherte— 
midi, 16 septembre, chez la pré- ti d Aa. | organisèrent une soirée-surprise | | ailleurs, s'ils s'obstinent à être les! Miles Thérèse Laplante, Loret-| Bons et de choix $12.50--814.09 
ri zar, de Wiilimansett, et Mille Ma £ P de Gaulle, il; r ! 
Prescriptions remplies avec sideïte, Mme Thomas Bourque, ;je.Louise, de Holyoke, Mass. chez M. et Mme Alcide Dufresne, | | instruments de division et de ser-|te Renaud et Liliane Bourgeois | Ordinaires et moyens $ 8.00—$12.00 
soin. les Dames de la Ligue ont fixé, $sn épouse l'avait précédé dans | avant le départ de leur fils, Da- | vitude qu'ils furent dans le pas-|nous ont quittés la semaine der-| Per ie dé 
Vous trouverez ici tout ce qui | la date de leur banquet annuel la tombe 20 ans plus tôt. mien. Ce dernier partit le len- Fonctionnaires sé, rien ne pourra les sauver de | niére pour .continyger leurs étu-|#1-—Apprété #15.75—$16.00 
s'achète dans une pharmacie, || Au dimanche, 3 octobre, après la "or ir demain pour Calgary voir sa | | la ruine, et l’histoire passera sur des au pensionnat Notre-Dame À: Mons ogg par tête dis 35 À y 4 
grand'messe, Qu'on se le dise! | Le 8 septembre mourut paisi- grand'mère et sa soeur avant de | demandés à eux un jugement que rien ne fait! de Lourdes, à Estevan, chez les |Ci_Déduetion par tête sm. $ 154 
PHARMACIE | blement, muri des sacrements, | "eioindre son régiment. Ottawa | prévoir comme autre qu'une sé-| Filles dela Sagesse. | 63 Déduetion par te #2 04 
McARTER L'homme volontairement sé- M Ajex. Lacoursière, Il s'était | | vère condamnation. A | Di—Déduction par tête 52.09 
paré de l'ordre surnaturel tom-\ souvent recommandé à la Sainte OTTAWA.—On a besoin à Ot-| Le manque de collaboration des| Un groupe de dames et de el Eee man © » po D OU ep 
Entre Woolworth et le Théâtrs be au-dessous de lui-même et} Vierge durant sa longue maladie: Le Saint-Père tawa, de 800 fonctionnaires per-  pertis, toutefois, ne veut pas dire moiselles se sont FAUVEURE. ,£hez Trés pesants—Apprêté s1374 
Strand. manque de clartés contre l'er- | e]je est venue le chercher le jour | roteste auprès manents et surnuméraires. Les! que la partie est perdue pour la] Mme J. Monchamp pour célébrer |  Trule—Apprètée éd ins 
TELEPHONE 2114 reur autant que de force contre | de sa fête. P P ar”orités de la Commission du | cause chrétienne, et que le socia-|le prochain mariage de Mlle\s. Le 1_anprétée 512.14 
PRINCE-ALBERT, SASK. | ‘5 Passions. | 11 laisse pour pleurer sa perte, GS Allemands - |service civil et du Service na-| lisme va s'implanter sans aucune | BARRE PRET DE DOS | DV Apprètée UT “218 
! Lacordaire. \|son épouse et deux fils: André, | é 4 Itional sélectif ont annoncé, la| résistance; loin de là! Toute une cadeaux en ‘pyrex et des usten- |, Déduction par tête 51.59 
= dans l’armée, en Angleterre, et|  BERNE, Suisse—Après 48 heu- | semaine dernière que les femmes| Population de chrétiens ardents siles de cuisine lui furent pré-|A demi châtréDésuotion per 15.04 
Louis, de l'aviation, à Toronto, | res d'isolement complet du reste | nariées et célibataires âgées de! se lève dans le monde, et malgré sentés. sers | Castré— Valeur du marché. ÿ 
qui s'est rendu et est encore à| de Rome dû à la présence des | 18 à 55 ans sont maintenant éli-| le silence malveillant que l'on reine. A rene 
BIEN SÛR Ponteix; trois frères: MM. Napo-|#ardes nazies sur son territoire, | .;L1e, à des emplois dans le ser-| YCut faire autour de lui, la voix Mme a rer née nel Bons du Printemps s1125-—81150 
léon et Cléomen, de Ponteix,|S: S- Pie XII, par l'intermédiaire | ice civil à Ottawa, corime com: | Je Pie XII est entendue et remue | che Alix, fut fêtée au retour cSnshe ct PAR 
Es NON. | Bruno, de Mutrie: une soeur,'Mile | du cardinal Luigi Maglione, se- NN sténogra hes st dactylogra- profondément les esprits et les) son voyage de noces à Red Deer, pétoutons— ia 
Aurure, de Lilouette, C.B. crétaire d'Etat pontifical, a en-| en P coeurs non seulement au Canada, | Alta. Les demoiselles du dépar- | Sdinaires #2 50-83 
voyé une lettre de protestation | P . éd mais dans le monde entier. tement postal de la Compagnie! Dis LL fobnen LS 
x PP Va-et-vient |au maréchal Albert Kesselring hante sea je ss à 050 | Si les vieux partis ne veulent | Chrysler où Mme Wilkins est ps 
Nous saluons avec plaisir l'ar-| contre sa décision d'interdire ront payées de $35 : par pos le faire, le changement se | employée lui présentèrent un 20 septembre 
| rivée de M. le sénateur Marcotte | l'accès de Saint-Pisrre à tous les mois, selon leur expérience, Pour |, Contre eux, mais en paix et| large sac de voyage et de la lin-| veaux engraissés— Fes 
et Mme Marcotte, accompagnés | Italiens. La réponse du militaire trois heures et demie de travail! dans l'ordre. En face de leur op- | 8erie. Les dames du Club ‘Yuker’ | De choix gi op 911.00 
de leur fils, Hector. Ils passeront | nazi a été de renforcer la garde | Par jour, six jours par semaine. position ralliée au nouveau parti lui présentèrent deux.jolies cou- | Moyens $# 0008 9 50 
quelques mois À Ponteix. Ils sont | militaire autour du Vatican. pere seules les PersON-| epcialiste (auquel ils se trouve- bocg en laine rs mes tr le | (aErT $8.00—58.58 
| toujours bienvenus parmi nous.|. Les soldats allemands ont pla-|"°S ui Tr sident à Ottawa ,ére ront à ne faire qu'une opposition | [en ge ps qe 4 7 eg 10° | Moyennes “ 1 15 
? |cardé partout dans Rome ung | ont obtenir ces emplois, On a) serbale, en leur laissant le plus vu 8 si 1 gra Pl Le re hu d 
| Nous venons d'apprendre que | proclamation en dix points indi- décidé de prendre cette mesure | puissant levier en existence pour [Eos à icles pour gps) ù | Bons 34 00 55.50 
| MM. Robert Desautels et Richard | quant que la ville était désormais | afin d'éviter d'accentuer la crise | scsurer leur marche vers le suc-|°" S#7e np ae y w M en Den 7 7 GTR 0 pere none gg 
| Bertrand sont arrivés en Angle-| occupée comme zone de guerre, | du logement à Ottawa cès: la continuation du mal social, | tions à ri 1Doiron et 4 me Bonnes 59 0089.50 
terre. ë que toutes les infractions se-! po NE on à 6 MEN 9 la continuation de cet ordre de se Rate > 1 . | Moyennes 1000 158 
Au commencement d'août arri-|raient jugées par les tribunaux! La décadence s'approche de|choses qui, selon Pie XI, nous | M et M P-X Loiselle del nes à engraisser— 
CETTE DÉLICIEUSE EST PE: RAPIDE |vaient également en Angleterre | militaireS allemands, que les grè-! l'homme avec rapidité, et avec mène droit au bolchevisme) s'é-| vera e d e s Ar à ne [Bonnes É 00 LE 
|Mlie Marguerite Dubourt et M.|ves étaient interdites et que les! elle la solitude et l'oubli. |lèvera la force de chrétiens cons- | be ÿ .s Péreg TR Vaches à engraisser— 1 
ÿ N VI TE LA CORVEE ©. Campeau. |instigateurs seraient exécutés MT RER | cients et émancipés. | men ru en un sertie que ap AE # 50 Hp 
D APPRET, VO U S E | Nos prières les accoîMpagnent.| sans délai, que la correspondance! Que chacun fasse son devoir,| Mais, me direz-vous, vous croy- EE p-+ Ag eus , l'HLe D LA 
# | nrivé tai : | : 7 | CF. est socia- d Bons et de choix 51250-41300 
DE LA C USI NE | Mariages | privée était défendue, etc. la question sociale est résolue, ez donc que la C.CF e ts 070 | Ordinaires et moyens 210 00-811 89 
ï | Le 6 juillet, le R. P. Touri- Nos sympathies à la famille |" one sel D RE 
|gny, OMI, bénissait l'union de Wilfrid Chaput et Frank Cha-|pe choix " #11.00—811,08 
| M. Jean Stringer avec Mile Clé-| put, qui reçurent dernièrement | ve . 50 2, 
| mence Lacoursière. | TA un télégramme leur annonçant la | Grdinaires $ 800$ 150 
| Le 25 août, M. le curé L. Poulin 2 ; # |mort de Mme E.-X. Chaput, de! pouvillons, au-dessus de 1,050 lv — 
| bénissait l'union de M. Jean An-| ie ; mo 74 #74 |Vonda, Sask. À pape 510 00-810 88 
|tem, de Frenchville, avec Mlle | ï M nc PM A DA LE Lu0 M 0 TT | Moyens 50-055 
: ; eannette Côté | 4 S 2 3 | Ordinaires — 
Ge — 
4. er ve ) | M, Edmond Laflamme, de In- | Les Allemands [pe choix #10.50--#10 59 
tres tout “se pou A ! Î & & | Bonnes 5 950-510 08 
cances, cet A on bye: C.B. unissait qu destinée font feu sur | Moyennes $ 450-$ 9,08 
à celle d: Mlie Gilberte Dou- | j | Ordinaires $ 7504 8.08 
CS | ville, le 31 août dernier. les Italiens / | Agneaux— 1 : 
ss Union. vite My M Aussi M Oscar Lafèche, de TE (Ru 50€ 8 08 
ei Rues tous Ar à | Casselman, Ont. conduisait à A la frontière italo- -suisse.— | Ordinaires #1. 008 8.00 
fAration est Facile et rapide .; - et durs | l'autel Mlle Ida Forget % Les troupes d'occupation nazies!| _Moutons— 
tout elle a cet appér:ssant goût de et a Forget, le 14 sep Pésants ‘ 54.00 --#5 00 
Qui la rend aux bonee Que reves |tembre dernier. Le premier cou- lont fait feu sur des groupes! pons e… #5.50—80.00 
soupe, cuis learement préparée à sa |ple ira demeurer en Colmbie d'Italiens qui faisaient la queue à | Ordinaires $2.00—83.50 


Britannique, le deuxième, à Cas- 
|selman, Ont. Ces deux mariages 


PRODUITS pu MANITOBA 


Beurre de Crémerie frais no i— 


la porte des magasins pour se} 
| procurer un peu de nourriture, 


Unya de rareté 
ox A "4 L 
voulez C'et 


ohne à me 
que 1001 
y y: Aie a 


: : : "1r0B Winnipeg 31% 
da jerme la plus économique. | furent présidés par M. le curé de! Ces troupes non seulement pil-| Oeuts— LE à 
aactr Ponteix. Nos meilleurs souhaits. | |lent le pays de ses approvision-) jade À! Moyen, la douz "7 
UN PRODUIT DE | Visiteur i nements alimentaires, mais vo- Grade 3 ia douz. 7 
| Le R. P. W. Sicotte, OM, pro- | flent également l'or et l'argente-| "7% © 4 0% 
Ac Verte IN Dr VOLAILLES 


| pagandiste de La Liberté et le 
| Patriote, a visité les familles des 
|la paroisse pour recueillir des 


rie | Les prix suivants sont pour les volailles 
| Les autorités de l'Eglise ont préparées, franco 4 bord (F.0.B,) 
Une des petites surprises réservées à l'Afrika Korps, lors de la campagne de Tunisie, fut l'em- | fit appel au maréchal Kesser-! Winnipez: 


ploi de Hurricanes de la R.A.F. dans le rôle de démolisseurs de tanks. Volant quasi au ras de terre, | 


Ld'LR 


Poules— 


| ling pour ordonfer à ses soldats!5 lv, et plus, la iv 11 

ball ù abonnements. Lt . » PR 4 à 5 Liv. la lv 15 

emballeurs du ù kutrés en communeuté l'avion lançait contre le tank une pluie d'obus de petit calibre, mais capäbles de déchirer la cara-|de cesser leur pillage d'églises.| hé demous de 4 lv. la Uv "13 

THE LIPTON pu IN DE SAVEUR (à fine MM. Désiré Therrien et Léo! pate de l'engin de guerre. L'effet de cette manoeuvre sur les troupes motorisées allemandes fut ter- Elles ont toutes fermées, à l'ex- |Foiitie” à rôtir, la uv 3 18 
| Gauvin nous ont quittés derniè-! rible, et plus d'un bataillon de tanks n'attendit pas la fin de telles attaques pour se sauver en déroute. ception de Saint-Pierre. | Poulet, ru ndhhlamennnat vu cad 


CA LIBERTE ET LE 


PATRIOTE 


À Travers les Centres Français de la Saskatchewan 


Des correspondants spécians de “La Liberté ot le Patriote” 


Saskatoon 


Pélerinage aux 85. Martyrs 
Canadiens 

Volet le prografnme 

pour dimanche prochain 

septembre 

De 7h 


arrêté 
le 25 
L 
confessions et 
ons de la Sainte Com- 
nunior usqu'àa la grand'messe 
qui « à 10 heures. Le ser- 
messe sera en fran- 


30 am. 
distribut 
à eu 
cite 
lieu la 
vus les 
elle com- 
chant des vêpres 
de M. J.-A.-A 
tera ensuite le 
Kenneth Ken- 
rononcei:a en Aan-} 
e sermon de circonstance 
Luc Demers fera 
iite les prières de la Neuvaine 
x SS. M ra, les 
suivies de la bé. 
e Très 
imposantes 
neront par ja 
ques par tous 


ira 
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humblement 
lerinage a vu 
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péror 
des 


mmencé 


ce pè- 


sor succés z'ac- 


oître ci année et nous es- 
s que cette fois-ci les amis 
SS, Martyrs viendront plus 
nombreux que jamais. 


+ Stortheaks # 


Haptèmes 
août-—Edouard-Arthur- | 
Larabert, enfan® de Mathew Pe- 
ters et de Bertha Laurent, Par- 
rain et marraine, M. et Mme Ar- 
thur Laurent, grands-parents de 


Le 15 


l'enfant 

Le 15 août--Nola-Christine, en- 
fant de George Peters et de Vera 
Dancey, née le 21 février 1938 


Parrain et marraine, M, et Mme 


PQ 


ent également en congé] 
chez seu parents, M. et Mme Er- | 
nest Gauthier, | 


M. Lucien Chabot, qui était ve4 
nu passer quelques jours chez 
ses parents, est retourné à son 
poste 

CE] 

M. J. Arcand est 
es petils garçons, 
Raymond, et sa fille, 


couvent de Laflèche 
LL L2 L_£ 


. 

allé conduire 
J-Marie et 
M.-Luce, au 


Le 12 septembre, à l'école New- 
ville, au village, eut lieu Îls réu- 
mion des Dames de l'Autel. Mme 
L. St-Jacques remplacera Mme 
J. Lajeunesse comme présidente, 
Mme L. Laverdière, Mme L. 
Guy, vice-présidente, Mme V 
Perron, Mme A. St-Jacques, sec.- 


trésc"ière, 


hille B. Monette, qui est venue 

passer quelques jours chez ses 

parents, a ramené avec elle sa 

soeur, Irène, pour travailler à 

l'hôpital de Régina 
LA L£ 


Le R, P. À. Joyal, OMI, vi- 
iteur de écoles, vient de 
nous faire admirer le plus beau 
choix de films parlants que nous 
ayons vus jusqu'ici. Il a ensuite 


nos 


| recommandé aux parents d'aider 


et d'encourager leurs enfants à 
apprendre leur belle langue, et} 
même de les récompenser après | 
chaque succès. Puis M. le curé| 
Paulin a remercié notre distin-| 
gue visiteur, et prié ses parois- 
siens de mettre en pratique les 
bons conseils que le Révérend 
Père verfait de leur donner. 
LZ L LL 


M. l'abbé D. Dugas, aumônier 
mulitaire de l'école d'aviation de 
Swift Current, étzit de passage 


Jean Wilvers, oncle et tante de & PATES SAR P RAF RENE 
l'enfant 

Le 15 août George-Clinton, Domremy 
né le 13 juin 1940, enfant de Cours de tissage 
George Peters et de Vera Dan-| Cette semaine les dames du 
cey. Parrain et marraine, M. et viliage suivent un cours de tis- | 
Mme Mathew Peters, oncle et 


tante de l'enfant 

Le 15 août — Dennis-Edouard, 
né le 8 août 1942, enfant de! 
George Peters et de Vera Dancey. 
Parrain et marraine, M. et Mme! 
Georges Larivière, oncle et tante | 


sage sous la direction de Mlle 
lanche Masson, de Prud'homme, 
Sask, 


Cà et là 
Son Excellence Mgr Duprat, le 
KR. P. Lafrance, O.P., et le Rév. 


Frère Ange, OP, de Prince- 
de l'enfant. L | Albert, étaient de passage au 
Le 12 septembre — Aurèle-Jo-| Leshytère dernièrement, | 
seph-Gérard, enfant de Gérard | s .. 
Beaudoin et de Stella Labonté. M. Camille Georget, membre 
Parrain et marraine, Laurent et| 3, j, police R.C.MP., de Sher- 
Henriette Beaudoin, frère et|};,5k, Québec, passe trois semai- | 
soeur de l'enfant. nes de vacances chez ses parents, 
Divers M. et Mme Emile Baril. 
M. et Mme Wilfrid Lemieux SUR 


reçurent la visite de leur fille, 
Suzanne, de Winnipeg. 
ee L LL 


M. l'abbé Ferland, accompagné 
de M. et Mme Eugène Cook et de 
Mile E. Pinette, est allé à Berens 
River, où il a rendu visite au 
R. P. Gérard Pinette, O.M.I. ne- 
veu de Mille Pinette, Le R. P 
Michel, de Forget, Sask., le rem- 
plaça durant son absence, 

. . L£ 

M. Alphonse Martin, soldat sta- 
tionné à Vernon, CB. était en 
congé chez ses parents, M. et 


Mme Léonidas Martin. 
LI L1 L1 


M. Léo Brodeur est retourné au 
Collège de St-Boniface où il ter- 
minera sa dernière année de 
cours classique. 

‘ 


| 
“ LI 


Mme Arthur Lavertu est üäe 
retour, après avoir pussé une se- 
maine en visite chez son fils et sa 
belle-fille, M. et Mme Jules La- 
vertu, d'Ormeaux, Sask. 

L2 LA . 

Les élèves suivants sont partis 
pour différents pensionnats: 

Blanche Beland, au couvent de 
Notre-Dame de Sion, à Prince- 

| Albert; Marie Blondeau et Pierre 


æ# Blondeau, enfants de M. et Mme 


M. Léonard Gauthier, de l'a-| 
viation, stationné à St-Hubert, | 


Paul Blondeau, au couvent de la 
Présentation, à Duck Lake; Mile 


| commencer 


Le soldat Laurent Richard, de 
Dundurn, est en promenade chez 
ses parents. 


Tirage d'une bicyclette 


Le 12 septembre, à la suite 
d'une intéressante séance de 
cinéma, avait lieu le tirage 
d'une bicyclette, prix d'une 
rafle organisée par le KR. P. A. 
Joyal, OML, pour l'achat 
d'un film français. 

L'heureux gagnant de la bi- 
cyclette fut David Fillion, de 


| Radville, Sask. 
Meyronne 


Visite du KR. P. W, Sicotte 


| Nos foyers ont reçu l’aimable 
|visite du R. P, W,. Sicotte, pro- 
M. Emile Bellevance, de l'avia- ! pagandiste de notre journal 
tion, a passé quelques jours chez| français du Manitoba et de la 
ses parents. | Saskatchewan, “La Liberté et le 


| Patriote”, 
M. Jim Edwards et sa mère! Nous attendons aussi avec 


doivent quitter Delmas pour al-| plaisir, le 8 octobre prochain, la 
ler demeurer sur une terre près|,jsite du R. P. Joyal, OM. 
de Battleford. M. Philippe Bel-| siciteur de nos écoles. Si l'on 
lavance a loué la terre de M.len juge par le travail déjà ac- 
Edwards. . | compli, les moissons seront alors 
CET AU -ROGE TUISISL us | pratiquement finies. Ne vien- 
Duck Lake | drons-nous pas nombreux passer 

lune agéable soirée et recevoir 


Mme Arthur Richard et trois 
de ses enfants sont allés à Sas- 
katoon pour la fin de semaine. 

LD L . 

M. Donat Parent est à l'hô- 
pital de North Battleford à la 
suite d'un accident, Nous lui 


souhaitons une guérison rapide. ! 
. L L£ 


M. Giblin Jackson se construit | 
une maison. Mous espérons que! 
la température sera favorable à | 


son entreprise. 
L2 


M. et Mme Ambroise Barré et! du R. P., Joyal de bons encoura- | 


leur fille, Francine, de Cran-| gements tout en bénéficiant du 
brook, C B,, doivent visiter leur film magnifique qu'il doit nous 
ferme à Leckford et quelques pa- | présenter? Réunissons-nous 


rents et amis, avant leur retour. | donc tous à la salle municipale 


, le 8 octobre au soir, 
Saint-Victor 


. . LL 
Quat he d Va-et-vient 

Léo Delorme sn di pa rm Les soldats Ernest Salvail et 
Eugène Delorme sont au Jardin | Hamoline, ainsi que l'aviateur 
de l'Enfance de Gravelbourg Marcel Moulin étaient en permis- 
CCR y sion dans les familles O. Salvail, 
M. l'abbé Roger Duch#rme est| O. Couture et Antony Therens. 

de retour à Gravelbourg pour y | Par 


dernière année | 


Mlle H. Salvail, de St-Philippe, 


sa 
d'études théologiques au Sémi-|était en vacance chez ses pa- 
naire Mazenod, rents. 
LA LL L1 L L2 . 
Mme Ovila Beauchesne et Ra- M. Raymond Thuot est allé 


chel nous revenaient de Vancou- | rendre visite à sa soeur à Champ- 
ver, C.B., où elles rendirent visi-| ion, Alta, son beau-frère, M. et 
te à Mlle Laurette Beauchesne et! Mme A. Ulrich, ainsi que son 


à des parents et amis. |frère, M. l'abbé Georges Thuot 


De retour à Gull Lake. 
Le samedi 11 septembre, M le | see 
curé alla au devant de nos reli- | Mile Marie-Jeanne Landry, de 


gieuses au train d'Assiniboia, Mè.| Ponteix, est de retour parmi 
re St-Zacharie, Mère St-Félix et | NOUS. 

Sr St-Ovide seront avec nous| 
pour les prochains dix mois, par-| 
tageant notre vie paroissiale et | 
se dévouant sans compter à l'ins- 
truction et à la formation de nos 


M. Charles Van Elslande, étu- 
diant au Collège Campion et qui 
|était employé pendant ses va- 


Montmartre 


Souper annuel 


Le souper annuel de la pa- 
roisse de Montmartre aura lieu 
le 3 octobre dans le soubasse- 
ment. Tous sont cordialement 
invités. 

Parmi les féunes qui sont par- 
tis pour leurs études, nous 
avons remarqué six enfants de M. 
et Mme A.-T, Breton, dont trois 
| sont à St-Boniface et trois au jar- 


din de l'Enfance à Gravelbourg. | POse de reprendre sa lettre au) but bien arrêté de saisir la bonne 


! Institutrice 
| Mile Joan Billing, fille de M. 
et Mme M. G. Biiling, chef de! 
gare du Canadien National, après| 
avoir obtenu ses diplômes d'en- 
seignement, a pris charge de 
l'école de Springhill, à Wolseley, 
depuis le commencement de sep- 
tembre. 
Adoptions | 

Les familles suivantes ont cha- | 
cune adopté une petite fille: M.! 
et Mme W. Sauvé, Jos, La-! 
brèche, L.-P. Côté et la famille 
Douain, du Lac Marguerite, 
| De pâssage 

Mlle Agathe Ecarnot, et Mme 
L. Ayotte, de Régina, 


Coderre 


Va-et-vient 
Mlles Yvette et Marie-Jeanne 

Beaudet nous ont quittés pour 
| Montréal où elles ont accepté une 
| position. Avant leur départ, leurs 
amies se sont rendues chez elles 
pour une fête-surprise d'adieu. 
| L . L 1 
| Parmi nos malades cette se- 
maine, nous comptons Mmes I. 
Gratton, O, Ferreault, L. Peltier 
et P. Pépin, de Courval, Laurent 
Frappier et Kenneth Duquette. 
A tous, nous souhaitons un 
prompt rétablissement, 

LL LI L 

Mme M. Skrynyk est de retour 

de St-Thomas, Ont. pour prendre 
|soin de sa mère, Mme ©. Per- 
reault, qui est malade. 

LI L1 LZ 
| M. À. Poisson et sa fille, Yvet- 
te, se sont rendus à Gravelbourg 
pour consultation médicale, 

. LL L 


| Raymond Beaudet, un de nos 
militaires, est retourné à Prince 
Rupert où il est stationné. 
L L LL 


| .M. et Mme L. Peltier sont allés 


enfants. 
Les classes 
L'ouverture des classes eut lieu 
le mercredi 15 septembre. Le! 


nombre d'élèves a diminué de 
beaucoup, vu que plusieurs son# 
partis à l'extérieur commencer 
ou poursuivre leurs études. 
En vacances 

M. Alcide Gaudry, autrefois de} 
St-Victor, maintenant employé | 
de la Compagnie Swift Canadian, | 
de Moose Jaw, vint ici pour quel- 
ques jours en vacances passés | 
chez ses parents et amis. 


Profession 
à North Battleford 


lenvirons de Consul, Sask., vient | geait David Corney qui a visité 


cances aux travaux du système | à Régina où Mme Peltier est res- 
d'irrigation et d'arpentage aux't{tée à l'hôpital. Avec eux voya- 


de s'enrôler dans l'aviation. 
. L ue 


Moose Jaw. 
L1 


e L2 


Les élèves Emile Turcotte et! Mme I. Gratton est maintenant 
Emile Brisebois sont pension- | à l'hôpital St-Joseph ‘de Gravel- 
naires chez Mme P. Germain du- | bourg, sous les soins du Dr Sou-| 
rant l’année scolaire tandis que|cy. Sa belle-soeur, Mme Goulet, 
l'étudiant, Roméo Brisebois ha-|est de passage pour quelque! 


bite chez M. Frank Schreiber., temps. 
L 


Nous souhaitons la plus cor-| Mme P. Marceau est de retour 
diale bienvenue aux nouveaux | de Régina, où elle a visité sa fille, | 
abonnés de La Liberté et le|LYdia (Mme Raymer). | 
Patriote. Pme | 


| Les battages se font rondement. | 
ca e 
religieuse 


| Espérons que la belle tempéra-! 
ture se maintiendra afin de per- 
mettre à nos fermiers de récolter 
le fruit de leur labeur. 


| En effet, celui-ci n'a rien à voir 
| ni dans la direction, ni dans l'ac- 


| Thérèse Brodeur, au couvent de 
Duck Lake, ainsi que Mile Thé- 
rèse Gorieu. 


LIL e0TTODONOOOOBOCOOEC 


| qui témoigne de la vitalité de la 


Le lundi 23 août, une belle, cé-| présente à cette fête et prodiguer 
rémonie se déroulait dans l'église | à ses sujets ses encoura 
de North -Battleford, cérémonie | et ses félicitations, 


Comme ces donations à Dieu 


gements | 
| 


en Sicile 


Les banques 
sont réouvertes 


TRIBUNE LIBRE 


La rédaction de “La Liberté 
et ie Patriote” n'est pas res, 
ponsable des communications 
qui paraissent sous cette ru- | 
brique. Nous ne publions que 
des lettres signées. Les corres- 
pondants peuvent cependant 
user d'un pseudonÿme, à la 
condition que leur nom et a- 
dresse nous soient connus. 


ame 
La Liberté et le Patriote, 


619 McDermot, 
Winnipeg, Man. 


Monsieur le rédacteur: 
Dans votre numéro du 15 sep- 


: 


|tembre, vous publiez une lettre | autrement que de faire naître les 


de Monsieur Evariste Gagnon qui 
veut faire briller à nos yeux le | 
prestige de la CCF, Je me pro-| 


complet. Allons-y donc: 
Les deux premiers paragra- 


|phes sont un chant de victoire.| bain, sans leur dire le prix qu'ils 


Le commerce est prospère! La 
CCF. grossit et profite à même | 
l'ignorance d'un pauvre peuple 
qui souffre, et est prèt à sacrifier 


| sa liberté, Je ne vois pas de rai-| 


son de se réjouir de cette grande 
victoire, Dans des conditions 
analogues, Lénine et Staline ont} 
aussi chanté victoire en Russie. 
Victoire du peuple! l'histoire se 
repète: 1789 pour la France, et 
pour le monde! Quelle ironie! 
Faire choisir un peuple qui ne 
sait pas! 

Troisième paragraphe: l'équi- 
voque ne devrait plus exister sur 
les socialistes de toutes les cou- 
leurs d'abord qu'ils sont socia- 
listes, surtout si l'on veut se 
servir de l'autarité des Encycli- 
ques, comme le tit M. Gagnon.| 
Les décisions du Cardinal | 
Bourne pour la gouverne du peu- 
ple Anglais dans les conditions 
qui existaient alors en Angle-| 
terre, ont certainement été 16 
gitimes. Il ne nous appartient! 
pas plus à nous qu'à M. Gagnon! 
de passer un jugement sur l'au-| 
torité, soit en Angleterre, soit! 
ailleurs. Nous sommes au Cana-| 
da et c'est le Canada qui nous 
préoccupe, Quant à la déclara- 
tion du Cardinal Villeneuve, la 
mise au point a déjà été faite 
clairement et publiquement par 
M. Paul Prince et n'a pas été 
contredite: le cardinal n'a pro- 
noncé aucun jugement sur le] 
Crédit Social, Il a dénoncé et 
condamné vertement les mé- 
thodes des chefs québecois. Or, 
ces chefs n'ont aucune allé-| 
geance au mouvement créditiste | 
national dont M. P. Prince est| 
actuellement le chef depuis la! 
mort de M. W. Aberhart, et ils| 
ont encore moins de relations, si! 
possible, avec le mouvement 
Manitobain dont M. P. Prince, 
encore, est chef, Quant à l'in- 
sinuation de M. Gagnon, que nous 
voulons faire entendre que le 
crédit social a l'approbation du! 
clergé catholique, rien de plus 
faux. C'est un outrage non seule- 
ment à nous, mais encore et sur- 
tout, par implication, au clergé. 


| 
| 
| 


tion du mouvement qui est es- | 
sentiellement le fait de laïcs stu- 
dieux et renseignés. Le clergé 
dépcsitaire de la foi et de la doc- 
trine morale, demeure en dehors | 
et au dessus de nous, à cause de! 
sa mission spirituelle, Nous vou- | 
lons que ceci soit bien compris. ! 
Les insinuations du genre que! 
fait votre correspondant peuvent 
être pardonnées quand elles| 
viennent de la bonne foi igno-|! 


Winnipeg, Man.. 22 septembre 1949 


| Cartes Professionnelles 


Je 
conseil: qu'il invite done ies FHARMACIE DUNCAN 
principaux thefs de la CCF à ac- | Avente Centrale 
corder leurs violons. D'après! PRINOB-ALRERT, SASK. 
certains, presque personne ne | _PRESCRIPTIONS 
sera molesté, excepté quelques | LE bots sue # 
gros ‘trustards og = _ Téléphone 2158 
vraient être rappelés ordre * NOUS LIVRONS 
plutôt que spoliés; d'après d'au-| vs À 
tres, dont M.Coldwell, il n'y a que! 
les industries mineures ou de! DR E. A. SHAW 
moindre importance qui seront SPECIALISTE DES YEUX, 
laissées entre les mains de per- OREILLES, NEZ ET GORGE 
sonnes privées, Le tout est ar- Chambre 19, Edifice Mitehelt 
rosé de copieuses restrictions de Pc g ke la pharmacie Duncan 

y, ÿ . phone 217 Résidence 3554 
la liberté. Le vague et l'impré PO CÉ-ALbane 500 
cision dont on entoure cette ques- 


tion primordiale ne peuvent cles! DOCTEUR LEBLOND 


MEDECIN - CHIRURGIEN 
(Electro-Théraple des amygéales) 
Bureau et résidence: Edifice Mitche 


Téléphones 2929 
PRINCE-ALBERT, SASK. 


plus légitimes et les plus sé- 
rieuses craintes, N'est-on pas 
consciemment imprécis dans le 


foi de gens qui souffrent de la 
faim et à qui l'on promet «du 


devront payer pour ce pain. * 

Inutile de vous dire que la M, EOUTU, CR. 
citation de Quadragesimo Anno . E 
sur l'individualisme est tout à! SUITE 8, EDIFICE IMPERIAL BANK 
fait hors de propos. Le Pape dé-| PRINCE-ALBERT, SASK. 
nonce l'esprit  individualiste,; PE SERA Mob: 
forcément égoïste, né du libé-| 
ralisme qui avait fait perdre la! FRANK D. CULP 
directive de toute loi morale aux! OPTOMETRISTE 
hommes. Qu'on comprenne donc (Spégialiste de la vue) 
enfin, que le Pape n'a jamais 1106, AVE CENTRALE 
prêché l'abolition des droits | Téléphone 2039 
personnels (individuels), de pro-| PRINCE-ALBERT, SASK. 
priété ou autres. Pie XII actuel«| 
lement, prêche la restauration de 
la personne humaine dans la 
plénitude de sa dignité, Que M. 
Gagnon daigne comprendre que 
ceci implique la liberté sous la 
conduite de la loi morale, qui 
n'est pas une police nationale ou 
internationale, Ceci, compris, 


ee 


Les compagnies 
de navigation 
et l'aviation 


LONDRES — Une deuxième 
|compagnie de navigation impor- 


explique pourquoi l'esprit chré-| tante demandefa l'autorisation 
tien est opposé à l'esprit socia-| d'organiser des transports aé- 
liste, et pourquoi Pie XI Aaf-'riens. La firme “Furness Withy 
firmait que les mots ‘socialisme! and Company” a annoncé qu'on 
chrétien’ sont des contradictiops. | emandera à ses actionnaires, au 
Le Cardinal Manning avait rai-| cours d'une assemblée extraor- 


son, on ne prêche pas les com- | dinaire, le 8 octobre, d'approuver 


mandements de Dieu à ceux qui! un projet de transport de voya- 
ont faim. Pour les norrir, il n'est! &eUrs, de marchandises et de 
pas nécessaire de les faire! COUTrier par avion, 

esclaves. Le système actuel est La résolution comportera l'au- 
répréhensible à cause précisé-|torisation d'établir des lignes aé- 


ment de cette entrave à la liberté! riennes entre tous pays et en- 
humaine qui soumet l'économie droits, de construire, acheter ou 
à l'arbitraire de quelques-uns. nholiser des avions de tous genres, 
Le socialisme ne ferait quel et de construire et entretenir des 
changer les personnages d'ad-!*#"0dromes et des postes de ser- 


a ; vice. 

ministration, sans chan 'or-| « 

ds dd ie Don dn Sp La “Cunard Steamship Com- 
= QUE lpany” a annoncé récemment 


faut comprendre. | qu'elle demandera des pouvoirs 


| analogues à ses actionnaires, au 
| cours d'une réunion qui aura lieu 
à Liverpool, le 27 septembre, 


Je vous remercie bien, M. le 
Rédacteur, pour votre bonne 
hospitalité, 


Alexandre ALLAIRE. | 
299, rue Eugénie, 
Norwood, Man. 


LE COMMERCE CANADIEN 


TORONTO.--M. J.-W. Shave, 
vice-président et gérant-général 
e Dunn and Bradstreet of Cana- 

Lid, a déclaré la semaine 
dernière qu'il y a environ 15,000 


Nouveau statut 
pour les indigènes | 


établissements d'affaires de 
d l'Af . d moins au Canada, actuellement 
e l'Afrique du Nord ses 10 


ALGER-—Le Comité français a 
adopté—surtout au point de vue! 
militaire — un nouveau statut! 
pour les indigènes de l'Afrique | 
du Nord, Après avoir approuvé 
la création d'un “Secrétariat du! 
Comité de la Défense Nationale”, 
et diverses autres mesures des- 
tinées à faire passer dans les faits 
la fusion de toutes les forces | 
françaises, le Comité, sur une Envoyez votre commande, 
pioposition " général Catroux, | DEVENEZ NOTRE AGENT 
commissaire la coordination | 

des affaires musulmanes, a adop- | PRINCE-ALBERT SASE. 
té une quinzaine d'ordonnances | Téléphone 2838 


MODERN BREAD 


Company, Limited 
“SOM-MOR" 


PAIN 


Chez tous les épiciers. 


rante, autrement elles sont une! et de détrets comportant de très 
condammation du caractère et de| importantes améliorations dans 


la personne de ceux qui les font.| la situation des musulmans fran- 


Le Magasin de 


Grand souper annuel 


| Congrégation des Soeurs de l'En- | 


sont des fêtes où la famille de la 


| Quand j'ai cité le témoignage du 


Linge 
pour Dames 


le plus complet en 
Saskatchewan. 


| 

| A l'assemblée des Dames de 
| l'Autel, il fut décidé que le grand 
| souper annuel et le tirage auront 
lieu le dimanche 24 octobre pro- 
| chain, Mmes J. Taurlac, prési- 
| dente, P. Kuppenpender, H. La-| 
| frenière, G. Blerot, Henri Bau-| 
| Aais et les officières des Dames | 
| de Ste-Anne, en forment le co-| 
| mité. Nos félicitations à toutes 
ces dames dévouées! Espérons 
| que toute la paroisse les secon- 
dera généreusement pour faire 
un grand succès de ce souper pa- 
roissial. 


Grand assortiment et prix 
très modérés. 


Avenue Centrale PERD eS | 


Pas de bonheur à la maison 
quand la mère est malade 


La maman fatiguée, épuisée ne peut rendre son 
foyer heureux si elle est malade et soucieuse de ses 
multiples occupations. 

Elle devient abattue, nerveuse et irritable 
déprimée et découragée. Elle ne peut se reposer În 
nuit, et elle se lève le matin aussi fatiguée que 
lorsqu'elle s'est couchée 

Les femmes qui souffrent ainsi, trouveront dans les pilules ‘‘ Health 
and Nerve'', us remède qui leur aidera à récupérer la santé, à refaire 
leur système épuisé, et les elles seron: de nouveau heureuses. 

Prix, 50 sous la boîte; 66 pilules, chez tous les pharmaciens. 

Assurez-vous que la marque de fabrique, un coeur rouge, est sur le 
paquet. 


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indiqués ci-dessous. 


(Ces prix sont sujets à changements sans avis.) | 


Pour tous renseignements supplémentaires, veuillez nous éerire. 


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WINNIP 


619, AVENUE McDERMOT EG 


{tions qu'il a orientées vers cette 


fant-Jésus. terre et la famille adoptive com- 
Une religieuse, Soeur Jean-| munient à une même joie, l'église 
Laurent (Albertine Blanchette), | paroissiale donna place à la com- 
de Vawn, se donnait à Dieu pour | munauté des Soeurs de l'Enfant- 
toujours; deux novices, Soeur | Jésus et à une nombreuse paren- 
Marie-Léona (Doreen Bouhier), té. 
de Meadow Lake, et Soeur Fran-| Nous ne pouvons que féliciter 
cis-Joseph (Mary Psyderc), de | les Soeurs de l'Enfant-Jésus pour 
Saskatoon, prononçaient leurs | le travail apostolique qu'elles ac- 
premiers voeux; deux postulan-|complissent dans le nord de la 
tes, Marie-Claire Lauzon et Cla-| Saskatchewan et en Colombie 
ra Corbeil, de Jack Fish, pre-| Britannique. Elles donnent un 
naient l'habit et échangeaient | enseignement solide et bien ca- 
leurs noms pour deux de Soeur |thôlique, Les milieux protestants 
Marie-André et de Soeur Clara|où s'exerce leur zèle ne javori- 
de Jésus. |sent pas trop le recrutement 
Le R. P. Ludovic Larose, O.M. | Leur apostolat, cependant, saura 
I, curé, présidait la cérémonie. ! toujours attirer chez elles des â- 
Le R. P. S.-M. Piché, OP.,, del mes généreuses. 
Prince-Albert, qui venait de! - 
prêcher la retraite annuelle aux 
Soeurs, le R. P. Emile Tardif, 
OM.I, de Meadow Lake, et le 
R. P. Albert Blanchette, OM. 


La mode est un tyran dont 
rien ne nous délivre. 
PAVILLON 


Quartiers généraux alliés en R. P. G. Lévesque, O.P., je ne 


Afrique-Nord, — Le gouverne- ficis à ’ 

| *# | ppel qu'au témoigriage 
|ment militaire allié pour les ter-| d'un inbiciaite averti rs ar 
|ritoires occupés a annoncé, mer- | connu, 


|credi dernier que toutes les ban-| Quetrième paragraphe: Quant 


|ques de Sicile ont rouvert leurs à 1 : 
|portes, grâce à de la monnaie " PAtREAtoN 64 NE. Gagnon, 


{militaire spéciale fournie par les 
|autorités d'occupation, Chaque 
déposant a le droit de retirer 
\jusqu'à concurrence de 5,000 
lires ou $50, mais il n'y a eu au- 
cun mouvement massif sur les 
| banques, 


religieux, nous le lui concédons 
volontiers en un certain sens. 
Nous ne croyons pas que les chefs 
CCF aient l'intention de déclen- 
cher de persécutions religieuses. 
{Nous maintenons cepéndant que 
| leur doctrine repose sur une con- 
s ception matérialiste de l'homme, 
LES VICTIMES DE L'AUTO | même si les chefs ne s'en rendent 
| TORONTO. — Au cours de! Pas compte, 

{l'année 1942, on a calculé que! Quant à la suppression de la 
|91 enfants ont été tués et 1957! Propriété privée, dont parle le 
‘blessés dans les rues et sur les  Cofrespondant dans ce que nous 
|’outes ontariennes par l'automo-| Pouvons appeler son cinquième 
l'hbile, 


de Lebret, assistaient au choeur. 
Ce dernier, frère de Soeur Jean- 
Laurent, donna le sermon de cir- 
constance en français et en an-| 
£'ais. M. l'abbé Coursol, curé de! 
Jack Fish, tint aussi à assister à 
la vêture de deux de ses parois- 
siennes. Les nombreuses voca- 


mäison en font un grand bienfai- 
teur de l'institut. 

La KRévérende Mère Gabrielle, 
provinciale, n'avait pas craint de 
franchir les distances de Vancou- 
ver à North Battleford pour être 


NOUS DELIVRONS 


Prescriptions remplies avec soin. 
Vous trouvetez ici tout ce 


s'achète dans une de à 
BAMFORD * 


En face du magasin Woolwortb | 
TELEPHONE 2011 


NAVIRES DE GUERRE BRITANNIQUES 


Cette photo nous montre un destroyer de la classe “Hunt” britannique. Ces destroyers, légère- | sous l'exemplaire. 
ment plus pesants que ceux de la classe “Tribal”, ont fait des prodiges dans la Méditerranée, et con- 
tribuèrent beaucoup à conserver l'emprise de la Marine Royale dans cette région du monde, 


| que la CCF n'a pas d'esprit anti-| 


| paragraphe, nous lui donnons ce! 


| Çais en vpn augmentation de, 
| solde dans l'armée, simplification | 
| de la procédure de naturalisation, | 
| facilité d'accès aux fonctions pu- 
bliques, etc, De plus, l'ouverture 
des écoles coraniques va être fa. | 
vorisée et l'enseignement islami- 
que sera donné par des person- 
nalités musulmanes de haute cul- 
ture. Enfin, dans tous les domai- 
| nes, des dispositions ont déjà été | 
| prises ou vont être arrêtées par | 
le Comité français pour resser- 
rer encore les liens de coopéra- 
tion et d'amitié entre musulmans 
| et Français, 


OEUFS, FARINE, 
LAIT ET BEURRE 
PRÉCIEUX 


ÉPARGNÉS 
AVEC A MAGIC 


7 2 


; LS C3 2 2 // 
PRELATIONS" | (CL 
| Septembre 1943 : 


. Editoriaux — Nos collégiens à 
| l'armée, Le premier communiste 
|à Ottawa. Conscrits de 18 ans. 
Articles — Minorité protestante 
| du Québec: Rolland Boyle, Cen- 
tralisation et unité nationale: 

mile Bouvier. La vraie réforme 
sociale: Bernard Hardy. Pologne 
immortelle: André Krzesinski. / 

Commentaires — La ‘Sentinel” 
| et l'unité canadienne. Nos aumô- 
| niers militaires, leur beau travail, 
leurs besoins. Impérialisme et mi- 

norités: 

Chroniques—Le droit du . 
vre: Frédéric de Bélinay. 
tario contre le cancer: René Gi- 
rard. Les communistes canadiens: 
Watson Kirkconnell. 

Horizon international — Rome; 
Québec. 

Livres récents—De la Primauté | 
du Bien commun; le Principe + 
l'Ordre nouveau. Jalons. Déses- 
poir de Vieille Fille. Les Origines 
de l'homme américain. Frédéric | 
Chopin; Chopin ou le poëte.| 
Notre-Dame des Neiges, Les! 
Fiançailles d'Anne de Noué. La 
| France vivra. Rééditions. Brochu- 
lres et plaquettes. 

:_ En trois mocs. 

Abonnement annuel: 


| 


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Coûte moins 
de |‘ par : 
cuisson 
ordinaire 


$200; 25; 


Ecole Sociale Populaire, 1961 
l'est, rue Rachel, Montréal, 


= 


LA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


Des correspondants spéciaux de “La Liberté et le Patriote” 


A Travers les Centres Français du Manitoba 


Sainte-Anne-Ges- | 
Chênes 


Les 11 et 12 septembre, les ins- 
titutrices laïques et religieuses 
de Ste-Anne el des districts en- 
vironnants eurent l'avantage de 
suivre des cours d'enseignement 
tiques donnés par M 
l'abbé Blais. Elles vinrent nom- 
breuses de South’ Junction, de 
Vassar, de La Broquerie, de Thi- 


stécn 


baultville, de Lorette et de Ste- 
Genevieve 
Ces jours d'études furent, se- 
le témoignage de toutes, une 
source de lumière pour les orien- 
ter dans tâche parfois difficile 
d'élever !a e1se 


jeur 


La ligue du Sacré-Coeur 
Le di 14 septembre, nous} 
of l d'avoir parmi 
Dehase, président 
Ligues d Sacré- 


mar 
neur 
P-0 


P 1 


| membres 


Saint-Norbert 


In Memoriam 
Le vendredi 17 septembre mou- 
rait à l'hôpital de St-Boniface 
Mrre Antoine Renaud. C'est avec 
regret que nous voyons ces fidè- 
les pionnières disparaître de nos 
rangs. Mme Renaud est demeu- 
rée 49 ans à S{-Norbert. | 
Ame de foi ardente, Mme Re-| 


natüd était très compatissante | 
pour les malades: aussi les an- 
ciennes dames de ja paroisse 


louent son zèle ardent et désin- 
téressé, car elle prodiguait sur- 
taut ses soins aux pauvres, heu- 
reuse de se dépenser pour les 
souffrants du Christ. 
Depuis plusieurs années cette 
chère dame dut garder la cham- 
bre, ses pauvres membres per- 
clus ne lui permettant plus mé- 
me de se rendre à l'église, ce qui| 
fut un sacrifice immense pour 


5 cette grande chrétienne, Humble | 
et résignée, toujours elle accepta 
cette croix avec son calme habi- 
tuel; elle puisa la force de souf- 
frir les douleurs d'une longue 
maladie dans la prière. Oui, qui 
les nombreux “Ave” 
que cette chère malade adressa au 
ciel! 

La défunte laisse dans le deuil: 
son époux, M. Antoine Renaud; 
Mme Eximere Boire qui demeure 
[à Vancouver; Mme Charles Mé- 
nard, de Saskatoon; Mme Albert 
Caron, d'Ottawa: Mme Albert 
Bonneteau, de La Salle; Mme 


nada. Ce distingue 
expliqua d'une ma- 
ntéressante les meil- 
ns à prendre pour ob- 
vue nctive et floris- | 
paroisse. Le R 
était présent | comptera 
nombre de mem- | 
gue du Sacré-Coeur 
avaient tenu à assister à cetre 
importante assemblée 


une 
nte 


ce 


dans ine 


CSSR 


von 


ire 
si qu un 
es de 


qui 


Exposition d'agriculture 

Comme par le passé, les 10 et 
11 septembre avait lieu l'expo- 
sition de la Société d'agriculture 
La Vérenurye qui a remporté un| Maurice Ferland, de St-Norbert; 
trés beau quoique le | Henri, de Léoville, Sask.; Joseph, 
nombre des concurrents ne tut|de St-Boniface; Olier, de Winni- 
pas aussi nornbreux que par les|peg. 
années passées, Parmi les heu-| À M. Renaud et 


succes, 


à sa famille 


Collégial, mais cette fois-ci elle 
est accompagnée de sa soeur al- 
née, Thérèse. 

Tous les parents et amis de ces 
jeunes leur souhaitent succès. 


Marchand 


Le dimanche 26 septembre, il 
y aura une séance comique qui 
sera jouée par la troupe de St- 
Labre, au profit du couvent de 
St-Labre, Cette séance qui fut 
jouée à St-Labre et à Woodridge 
a été goûtée au plus haut point 
Ne manquez pas d'y être présent, 
le dimanche 26 septembre, à 8 
h. 30. 


Le mardi 14 septembre, M. Gé- 
rard Chartier conduisait à l'autel 
Mile Thérèse Dupont, fille de M.! 
| Emile Dupont. La mariée, enfant 
| de Marie, revêtue d'une robe de 

satin blanc et d'un voile soutenu 

par sa nièce, Annette Bruneau, à- 

gée de 3 ans, de Melville, Sask., fit 

son entrée dans l'église, précé- 
| dée de la bannière de la Sainte 

Vierge, accompagnée de douze 

petites filles vêtues de blanc et 
| voilées, portant chacune une ro- 
se, tandis que deux autres filles 
en robe rose tenaient chacune un 
bouquet de roses qui fut déposé 
aux pieds de la statue de la Sain- 
te Vicrge. 

Mile J. Lussier, présidente des 
Enfants de Marie, conduisait la 


Thibaultville 


Amélioration au presbrtère 

Après avoir creusé un puits à 
droite du presbytère, on vient d'y 
{installer un système d'eau cou- 
|rante avec pompe automatique. 
Cela fera sans nul doute un heu- 
reux contraste avec le passé alors 
qu'il fallait parfois se rendre 
chez le troisième voisin pour se 
procurer de l'eau potable. 


Exposition 
Le mercredi après-midi 15 sep- 
tembre, il y eut, en face de notre 
salle paroissiale, une exposition 
des produits de notre club de jeu- 
nes éleveurs. Notre dévoué agro- 


|nome, M. J.-A. Lafrance, assisté | &rand nombre de pârents et d'amis | 
représentant | 


de M. Bill Jones, 
des sociétés de Holsteins, présida 


à l'exposition. M. Lafrance nota|dre Boily, d 
avec satisfaction une améliora-| St-Boniface, 


| Saint-Adolphe 
Mile Hilda Trudeau, de St- 
| Adolphe, a été l'heureuse gagnan- 
te d'une bourse de $650. offerte 
| par le Département d'Education 
|et l'Université du Manitoba. 
| Mlle Trudeau a fait ses études 
[au couvent de St-Adolphe et est 
| actuellement pensionnaire à l’Ins- 
|titut Collégial St-Joseph. Elle a 
choisi le cours des Arts de l'Uni- 
versité du Manitoba. Nos félici- 
| tations à notre jeune compatriote. 


|: La Broquerie 


Absence | 
M. l'abbé E.-A. Chamberland 
est parti le dimanche 12 pour sa 
paroisse natale, où il est appelé 
auprès de sa soeur mourante. M 
E.-B. Rocan le remplace durant 
son absence. 
Fcoies 
Toutes nos écoles sont ouver- 
tes, mais l'assistance, en général), 
n'est pas aussi bonne que les an- 
nées précédentes. Les trois 
écoles de campagne ont des insti- 
itutrices nouvelles: Mme H. 
Blanchet, de Ste-Anne enseigne 
|à Lorette Ouest; Mile Desautels 
| est à l'école Lorette Est, et Mme! 
|P., Manaigre enseigne à l'école 
St-Cuthbert. Au village nous! 
| avons une classe spéciale pour les 
enfants Japonais, huit ou neuf en 
tout. Mille Guichon est chargée 
| de cette rlasse. A Lorette Ouest, 
|les deux vu trois Japonais de ce 
| district suivent les classes avec 


| 


| 


| 


| les autres enfants. 


Le un | LR] 


lundi 13 septembre, 
 Quelques-uns de nos hommes, 

se rendirent à La Broquerie pour | vieux et jeunes, travaillent main- 
assister au service de M. Alexan-| tenant sur les trains voyageurs | 
écédé à l'hôpital deldes Compagnies de chemin de 


le vendredi 10 sep-|fer. C'est aihsi que MM. Ph. 


tion notable dans les produits ex-|tembre, des suites d'un accident Vincent, Stanislas Lagacé, Olier 


posés. 
A l'intérieur de la salle, 


produits de leur jardin. Car on 
sait que les jardins produisent 
bien à Thibaultville. 


Tricot 

De plus, les étolières de l’école 
du village, grâce au dévouement 
de nos bonnes religieuses, exhi- 
bèrent des tricots, qu'elles ont ap- 
pris à confectionner au cours de 
l'année dernière, Malheureuse- 
ment, beaucoup de tricots étant 
| déjà usagés, ne parurent pas à 
| l'exposition. Mais cela prouve 
| que l’enseignement du tricot dans 
nos écoles répond bien à un réel 


| 


PAGE CINQ 


suels, CONSULTEZ LES 
Optométristes et Opticiens 


Ginhleman 


Smith et Portage 
M5 avenue du Portage 
pes. Manitoba 
LCL LE : 1 
Nous parlons français 


Les encycliques sociales 


LE MAL 


L 


SOCIAL 


JUGEMENT DE LEON XIII 


(Suite) 


| 

“Mais, et ceci paraît plus grave! futures: il est d'ailleurs la maître 
encore, le remède proposé est en! de ses actions: aussi, sous la di 
opposition flagrante avec la jus-!rection de la loi éternelle et sous 
tice, car la propriété privée et! le gouvernement universel de la 
personnelle est pour l'homme de, Providence divine, est-il en quel- 
droit naturel, (qui dit droit na-|que sorte à lui-même et sa loi et 
turel, dit le plus fort de tous les|sa providence, (Couron! 


ement 


| survenu la veille au garage de la! Trudeau, Michel Arpin, Clovis 


nos ! 
jeunes jardiniers exhibérent les! Où il était employé. Le défunt | Richard, 


| mariée qui était suivie du garçon | besoin. C'est pourquoi nous espé- 
d'honneur, M. Robert Chartier, rons que tout comme la pes 
soldat, arrivé ia veille de Van-| populaire, le concours de tricbt 


couver, et de la fille d'honneur, | s'étendra à l'avenir à toutes les | 


reux gagnants il faut nommer 
Mile Jeanne Perrin qui remporta 
14 prix sur 15 articles, Nos féli-| 
citations aux organisateurs et à| 
ites les personnes intéressées. | 
. | 

| 


" 


Mme Emile De Coninck remer- 
cie bien sincèrement tous les pa- 
rents et amis qui ont organisé une 
si belle soirée à l'occasion du dé- 
part de sa fille Cécile, Elle désire | 
également remercier ceux qui lui 
ont donné un si joli souvenir. 

En visite 

Mme Olivier Tétreault a reçu 
la visite de sa mère, Mme Arthur 
Lautin, de sa soeur, Bernadette, | 
et de sa fille, Jeanne, à l'occasion | 
de son anniversaire de naissance. | 

L£ LU L2 ' 

Etaient en visite chez Mme Jo-| 
seph Girard! M. et Mme Aimé| 
FVerrier, Mme Louis Girard, MM. | 
[Roméo et Alphonse Girard, de} 


iSt-Boniface. 
, . 


Etaient de passage chez Mme 
A. Galipeau, le dimanche 5 sep- 
tembre: M. et Mme Ernest Rou- 
geau, de Seven Sisters; Mlle Cé- 
cile de Montigny, de St-Boniface, | 
son fils, Orel, qui est retourné | 
rejoindre son régiment à Portage 


égrouvée, nous réitérons l'expres- 
sion de nos plus sincères sympa- 


thies. UNE AMIE. 


Nous sommes à réparer notre 
église car bientôt nous aurons 
l'honneur d'avoir la visite de Son 
Excellence Mgr Cabana, qui 
viendra pour la première com- 


|munion de plusieurs enfants de 


notre mission. 


I1 est triste de constater que la 
plupart des garçons de cette pa- 
roisse qui se sont enrôlés dans 
l'aviation sont morts au combat. 
En effet, nous venons de recevoir 
la nouvelle que M. Gérald Trem- 
blay, l'un de nos catholiques, est 
décédé lui aussi, 

Nos plus sincères condoléances 
à la famille si cruellement éprou-, 


| vée. 


M. Aimé Tessier, qui s'est en- 
rôlé dans l'aviation, est venu pas- 
ser une couple de jours chez ses 
parents. Il est maintenant de re- 
tour à Paulson, Man, 

LZ L L1 | 


Mlle Lucille Tessier, 


garde-! 

la Prairie, malade étudiante à hôpital de 

la Miséricorde, est retournée a-| 
Mlle Olive Tétreault enseigne | près avoir passé trois semaines 

à Adalwill, Mlle Gisèle Ruel, à | de vacances dans sa famille. 

Ste-Geneviève, Mlle Angèle Tou- | Er og 

gas, à St-Laurent | 

2 L2 LL 


La petite Estelle de la même! 
famille est de retour à l'Institut 
Le jeune Philippe Tétreault est | — 
parti pour le Juniorat et Ray- 
mond Desautels pour le Coliège 


de St-Boniface. 
Li 


M. Wilfrid Perreault, de l'ar- 
mée canadienne, est venu passer 


quelque temps chez ses parents,| QUESTIONS ET REPONSES 
(M. et Mme Boniface Perreault. 


Naissances | 
Marie-lrène, enfant de M. et| 
Mme Delphis Tremblay, née le 
128 août, Parrain et marraine, M. | 
let Mme Arthur Marion, oncle et| 
itante de l'enfant. 
| Guy-Joseph-Marcel, né le 4 
lseptembre, enfant de M. et Mme 


Grades IV et V 


No 492. Est-ce erreur ou oubli? 
Si ce numéro esf pour les 
deux grades, il devrait pa- 
raître dans les deux colon- 
nes. 

Réponse: Le no 492 est au 
programme pour les grades 


institutrice. 
a bénédiction nuptiale leur fut 
donnée par M, le curé J. Ber- 
trand, qui chanta la messe. Le 
chant fut bien exécuté sous l’ha- 
bile direction de la Rév. Soeur 
Jean de La Lande. Mile Jeanne 
Fouillard touchait l'orgue, Après 
la messe, la mariée alla déposer 


Mile Alice Dupont, 
Li 


15 


sa couronne aux pieds de la sta-| 


tue de la Sainte Vierge, alors que 
le choeur de chant et les petites 


| filles chantaient “Prends ma cou- 


ronne, je te la donne.” 
Le déjeuner fut servi chez 
Mme Emile Chartier qui fut ai- 


| dée en l'occurrence par Mme G. 


Bruneau, soeur de la mariée, et 
par Mme Albert Roy, soeur du 
marié. 

Les époux partirent en voyage 
de noces à Winnipeg, peu après 
le déjeuner. 

Mme Gérard Chartier reçut un 
grand nombre de cadeaux à un 
“shower” organisé par Mme J. 
Dupont et Mlle J. Lussier. 

Nos félicitations et nos voeux 
de bonheur et de longue vie à 
l'heureux couple! 


Naissances 

A M. et Mme Albert Roy, le 15| 
septembre, un fils, né à l'hôpital 
de Birtle. 

A M. et Mme Arthur Fenez, de 
Ste-Agathe, leur premier-né, aus- 
si à l'hôpital de Birtle. Mme Fe- 
nez est la fille de M. et Mme Ro- 
sario Huberdeau, de St-Lazare. 


À propos du programme 
de catéchisme 


Lequel des deux faut-il 
suivre? 
Réponse: Pages 278 à 281, toutes 


les questions, 


2. Pages 313 à 316. Le manuel 
ne contient que 12 sujets de 
discussion; le programme 
demande, de plus, les nos 14 
et 17.,.. Où les prendre? 

Réponse: Page 313: nos 3 et 6. 

Pages 314 et 315: nos 2-6- 

7-11-14-17. 

Mème remarque pour les 

pages 117-118 où le program- 

me mentionne les nos 14-16- 


3. 


écoles de la pæroisse, Et naturel- 
| lement, pour que ce concours de 
1944 soit un succès, nous comp- 


tons que toutes les institutrices, | 


tout comme nos religieuses l'an 
dernier, feront leur possible pour 
enseigner l'art du tricot aux éco- 
| lières. 

| Succès remportés 

Les 10 et 11 septembre, il y eut 
lune exposition à Ste-Anne. Mlle 
| Marie Duhamel, ménagère au 


| presbytère, a remporté 14 prix| 
{sur 15 produits exhibés. Et sur | 


| ces 14 prix, Mile Duhamel a ga- 
| gné 6 premiers prix, dont 2 pour 
| le tissage, 1 sur la fabrication du 
savon à la maison, et 3 pour les 
produits mis en conserve. 


Laurier 


Le ‘dimanche-12 septembre, M. 
Godias Brunet, de St-Boniface, 
délégué de l'Association d'Edu- 
cation, était parmi nous et après 
la messe, il distribua prix et di- 
plômes aux élèves des écoles de 
la paroisse: Pendant quelques ins- 
tants, il entretint l'auditoire sur 
le travail de l'Association et sur 


nir cette oeuvre.si belle et si né- 
cessaire, 

Le R. P., D. Jubinville, OM, 
et M. J.-A. Marion, délégués pour 
les paroisses environnantes, ac- 
compagnaient M. Brunet, ainsi 
que M. G;: Taburet, qui conduisait 
l'auto. Ils vinrent saluer M. le 
curé en passant. 


| 


Exposition de légumes 
Le vendredi 17 septembre, le 
Club des jardins de l'éccle de 
Laurier a exposé ses légumes et 
conserves à la salle paroissiale. 
Celle-ci était bien décorée pour 


ce que l’on doit faire pour soute- | 


Modern Dairies, à St-Boniface, 


| était âgé de 39 ans et 6 mois. 
| M. Boïly était le fils de feu M.| 
| Ernest Boily et de Mathilde Ga- 
| gnon, de La Broquerie. Né dans 
| cette paroisse, il y fit ses études | 
[et y demeura presque toute sa! 
| vire, 

| M. l'abbé Léon Roy, euré de la 
paroisse, chanta le service, et M.| 
| Roger Boily, maire de La Bro-| 
querie, conduisait le deuil et por- 
tait la croix. La quête fut faite 
par MM. Edouard et Napoléon 
| Boily et MM. Léo Vielfaure et 
| Norman Boily portaient les fleurs. 
| Les porteurs furent: MM. Napo- 
léon, Xavier, Edouard et Henri 


Boily, Edmond Vielfaure et Da-| 


vid Gagnon. 

Le défunt laisse dans le deuil, 
outre son épouse, Mme Eva Boi- 
ly, deux fillettes: Léa et Floren- 
ce; sa mère, Mme Ernest Boily; 


rie; Pierre, de 
Edouard, de Richer, et Henri. 

La maison P. Coutu était en 
charge des funérailles. 


Remerciements 
| La famille Boily désire remer- 
cier bien sincèrement tous les 


parents et amis qui lui ont témoi- 
gné de la sympathie à l’occasion 
de la mort de M. À. Boily. 


| St-Pierre-Jolys 


M. le docteur Jules-Marie Du- 
| gas assiste actuellement au Con- 
| grès de l'Association médicale du 
| Manitoba. Il sera de retour à son 

buréau à St-Pierre le jeudi 22 
| septembre. 


_N.-D. de Lourdes 


Mariage 
Le 14 septembre, Pierre Dela- 
| quis avec Thérèse Lesage, 


Naissances 


|lège des Clercs de St-Viateur, à! 


4 frères: Xavier, de La Broque-| 
St-Boniface; | 


Jeanson, (Geo. Marcoux, Elie 


etc, sont devenus 
grands voyageurs. Dieu les pré- 
serve de tout accident. 


Sainte-Claire 


M. le curé s’est rendu à Roblin 
pour quelques jours, afin d'y fai- 
re la visite de paroisse à ses pa-| 
roissiens de l'endroit, I1 leur a! 
dit la messe, et s'est retiré au! 


Monastère des Pères Rédempto- 
ristes. 


Jean Himbeault est allé au Col- 


Otterburne. 
En visite au presbytère 
Mme Ephrem Bouchard, de | 
MeCreary, avec sa fille, Agnès, 
Let son fils, Eugène, Ce dernier 
avait éfé autrefois le servant de 
| messe de M. le curé. Ils ne s'é- 


taient pas revus depuis 8 ans. 
. * . 


M. François Lizotte, de Cali- 
fornie, est en visite chez sa mè- 
re, Mme Ismaël Lachance. 1I1 y 


première fois qu'il revient voir 
ses parents et ses amis. Il est ac- 
compagné de sa tante, Mme Louis | 
| Lizotte, de Belcourt, Dakota | 
| Nord, qui est âgée de 75 ans. 
| Transaction au village 

| Mme Elphège Mailhot vient de| 
vendre une de ses maisons à M.! 
| Ernest Thorne. Elle a aussi vendu | 


un terrain à M. Ferguson. | 
. L L2 


M. Albert Carrière est en con- 
gé ici pour quelques semaines. 
. L2 L2 


M. Doria Ruel est également en 
visite. 


' M. et Mme Pierre Bouvier ac- | 
compagnés de leur fille, Mme Ai- 
mé Bouchard (Germaine) sont 
revenus enchantés d'un voyage 


{sens perçoivent. 
(la nature humaine, 
|me, d'abord, réside dans la per- 


1 | fection toute la vertu de la na- 
a 24 ans qu'il est parti, C’est la | 


| faculté générale d'user des choses 


droits, celui qui précède tous les! 


autres). 
rapport une très grande diffé- 


rence entre l'homme et les ani- 
|maux dénués de raison. 


Ceux- 
ci ne se gouvernent pas eux- 
mêmes: ils sont dirigés et gou- 


vernés par la nature, moyennant | 


un double instinct, qui, d'une 
part, tient leur activité constam- 
ment en éveil et en développe les 
forces: de l'autre, provoque tout 
à la fois et circonscrit chacun de 
leurs mouvements. Un premier 
instinct les porte à la conserva- 


{tion et à la défense de leur vie 


propre, un second à la propaga- 


Ition de l'espèce; et ce double 


résultat, ils l'obtiennent aisément 


par l'usage des choses présentes | 
Ils se-| 


et mises à leur portée. 
raient d'ailleurs incapables de 
tendre au delà puisqu'ils ne sont 
mus que par les sens et par 
chaque objet particulier que les 
Bien autre est 
En l'hom- 


ture sensitive, et dès lors il lui 


|revient, non moins qu'à celle-ci, | 
| de jouir des objets physiques et 
Mais la vie sensitive, | 


corporels. 
même possédée dans toute sa plé- 
nitude, non seulement n'embi as- 


{se pas toute la nature humaine, | 


mais lui est bien inférieure et 
faite pour lui obéir et iui être 
assujettie. Ce qui excelle en nous 
qui 
distingue essentiellement de la 
bête, c'est la raison ou l'intel- 
ligence, et en vertu de cette pré- 
rogative il faut reconnaitre à 
l'homme non seulement la 


extérieures, mais en plus le droit 
stable et perpétuel de les possé- 
der, tant celles qui se consument 
par l'usage que celles qui de- 
meurent après nous avoir servi." 


Il convient ici de noter la force 


nous fait hommes et nous! 


5 août-Céline-Yvonne-Marie- | 


de 


| de la personne humaine: liberté), 


11 y a, en eftet, sous ce} C'est pourquoi il'a le droit de 


choisir les choses qu'il estime les 
plus aptes non seulement à pour- 
voir au présent, mais encore au 
futur, D'où il suit qu'il doit avoir 
sous sa domination non seule- 
ment les produits de la terre, 
mais encore la terre elle-même 
qu'il voit appelée à être par sa 
fécondité sa pourvoyeuse de 
|l'avenir, Les nécessités de 
{l'homme ont de perpétuels re- 
| tours: satisfaites aujourd'hui, 
elles renaissent demain avec de 
|nouvelles exigences Il a donc 
fallu, pour qu'il put y faire droit 
en tout temps, que la nature mit 
à sa disposition*un élément sta- 
ble et permanent, capeble de lui 
fournir perpétuellement 
moyens. Or, cet élément re pou- 
vait être que la terre avec ses 
ressources toujours fécondes."" 


La propriété privée se fonde 
donc encore sur la liberté hu- 
maine elle-même. C'est done 
tout ce qu'il y a de meilleur et 
de plus durable dans la nature 
| humaine qui consacre le droit de 
propriété prive et personnelle, 
Pour l’abolir avec un semblant 
de raison, Marx avait besoin de 
| supprimer le meilleur de l'hom- 
me: le spirituel; c'est ce qu'il fit 
comme nous l'avons amplement 
vu, 


en les 


Paul PRINCE, 


ppe à Kiska 


| Jeanne, fille de Maurice Fouasse 
et de Jeanne Pantel. 

12 août 
Raymond, fils de Michel Tarko 
et de Cécile Fouasse, 

7 août—Raymond-Armand, fils 


| de Napoléon Faucher et de Ma-| 


| thilda Boulet, 
27 août — Lucille-Marie-Rose, 
| fille de Joseph Chanel et de Ma- 
rie-Louise Laporte. 
31 août Marcei-Raymond- 
Maurice, fils de Pierre Wanlin et 
| d'Albertine Piiloud. 


Maurice-François- : 


dans l'Est où ils ont rendu visite | 
à leur fille et soeur, Rita, à Otta- 
wa. De là, ils se sont rendus à! 
Montréal où ils ont assisté aux 
noces d'or de leur frère et belle- 
soeur, M. et Mme Louis Bouvier. | 
Ils ont également visité! des pa- 
rents et amis aux alentours de 
Montréal, et se sont rendus dans! 
les montagnes du Nord jusqu’au 
Mont Laurier, 

A Ottawa, M. et Mme Bouvier 
ont eu le plaisir de rencontrer 
M. Philippe Gagnon, autrefois de 
! St‘Boniface. 


| 


la circonstance selon le goût du 
jour, “La Parade ces légumes 
pour la Victoire”. Mille Edna Mc- 
Connell, représentant le gouver- 
nement de la province, a su ap- 
précier le travail des membres, 
la qualité des légumes et elle a 
encouragé les membres à conti- 
nuer leur travaux pour l'an pro-| 
chain. Elle donna aussi un prix 4 : : 
à la fille et au garçon les plus! Veaux directeurs pour l'année fina 
méritants: Mlle Annie Ducharme | à cette réunion générale. 

et M. Raphaël Hamel. Un joli! L'année financière est prati- 
petit programme sous la direc-|quement terminée et la popula- 
tion de nos religieuses procura|tion sera heureuse de savoir que 


Le Comité de 
(Combattante 


battante a décidé de convoquer 


Joachim Paillé. Parrain, M. A IV et V. 
Paillé, grandpère de l'enfant; | 
LE Mile Mathilde Paillé, La Foi catholique: | 
sa tante, | 1. Page 278 à 281, il y a répé-| 
| tition.. La première 1 
= Te M EN MT Lis ‘Toutes les questions” . ,, 
La deuxième fois: Nos 9-10- 


11-13-14. 


DR. JACOB 
et ses Associés 


Dentistes 
pat ox || SIROP DE DENTITION POUR 
INN | RAN BEBE QUI PERCE SES 
"perse sa #20, avense DENTS 
né reves Frottez légèrement sur genci- 
entr ves. Il cesse de pleurer ins., 
Heures: © h. am. à 6 h. pm. one r-ÿ 


AVIS AUX FERMIERS | 


Faites-nous parvenir vos échantillons d'orge, 
et s'ils sont propres à l'exportation et au mal- 
tage, nous pourrons vous obtenir un permis 
spécial qui vous autorisera à en expédier un 
wagon complet. 


{| français. 
4 gramme, les mêmes n 


17 , . . et le manuel n'en 
contient que 11. 
Réponse: Pages 115 et 116, nos 
3-5-7-9-11-14-16-17. 
| Pages 117 et 118, nos 1-5-11. 
4, Programme anglais: Chapi- 
tre 7, assez difficile à com- 
prendre: All, except, “The 
help God gives Me to love 
äând serve Him”. (The Our 
Father and the Hail Mary). 
Mais ‘The help ..,etc”,.,. 
c'est tout juste le titre du 
chapitre. Qu'a-t-on voulu 
excepter exactement? 
Réponse: Chapitre 7, All, ex- 
cept: “The Our Father and 
the Hail Mary.” 


5. A propos de ce même pro- 


| 
| 
| 
| 
| 


gramme anglais, tous les 
probièmes et sujets de dis- 
cussion sont-ils au pro- 


gramme, ou seulement un 

choix comme en français? 
Réponse: Un choix, comme en 
Sont au pro- 
umé- 


ros qu'en français. 
6. On indique le chapitre 11 . ;. 
quoiqu'il n'y en ait que 10. 
Réponse: Lisez plutôt: “Chap- 
ter 10” ,,. “The books of 
the Bible” (only) 
1. Au sujet des pardles d'Ecri- 
ture Sainte (Dans “La foi 
Catholique”) faut-il les faire 
apprendre par coeur? 
Réponse: Non; il suffit que le 
sens en soit compris. 


de la gaieté: 
O Canada (français). 
Welcome Song-—Grades 7, 8, 9. 
Discours par M. le curé Pier- 
quin. 
Récitation — Victory Garden, 
par Albert Miron. 
Play—3V-Club. 
Récitation—Vegetable Garden, 
par Th. Jeannotte. 
| Miss McConnell — Resuït of 
| notes. 
| God Save the King. 
Les recettes de l'entrée étaient 
destinées à la “Junior Red Cross”, 
| Baptêmes | 
| Ont été baptisés le 5 septem- 
bre: 
| Edouard-Yvon, fils 
| Smith et de Cécile Boisvert. Par- 
| rain et marraine, M. et Mme 
| Henri Boisvert, oncle et tante de 
| l'enfant. 
Irène-Yvonne, 
| Bourdin et d'Eva Lahaie. Par- 


rain, Antoine Bourdin; marraine, | 


| Yvonne Lahaie, oncle et tante de 


| l'enfant. 


A l'hôpital de Ste-Rose du Lac: | 


Roy Alexander, fils d'Aurèle Bi- 
|lodeau et de 
| Parrain et marraine, M. et Mme 
| Joseph Bilodeau, grands-parents 
| de l'enfant. 


1 


I1 reste à l'honnête homme, 
| dans toutes les circonstances, le 


| droit imprescriptible 
franchement ses erreurs. 
Henri HEINE 


| Ce chiffre comprend le chèque| 


d'Yvon | 


file de Jean! 


le comité local de France Cgm- 
| battante a pu transmettre au co-| 
| mité provincial une somme de| 
$1,125.00 pour l'année courante.| 


de $600.00 donné au commandant | 
| Bonneau, le 5 septembre. 
LL LA L 2 


C'est devant une salle comble 
que le représentant à Ottawa du 
|comité de Libération Française, 
| M. le commandant G, Bonneau, 
adressa la parole à ses compatrio- 
tes de Notre-Dame de Lourdes et 
de St-Claude, le 5 septembre au 
soir. Au delà de 100 personnes, 
incapables de trouver place dans 
la salle, se pressaient près des 
issues et autour des fenêtres. 
| Présenté brièvement par M. J.-0.| 
Callède, président de l'Associa- | 
| tion provinciale, le jeune com- 
mandant, revêtu de son costume 
d'officier de l’armée de libération 
française, paraissait fort ému 
quand il expliqua son-retard et 
l'absence de Mme Bonneau. Mais 


na un rapide aperçu de la défaite | 
de 1939 pour ensuiie en analyser 


et morales. Il parla ensuite avec 
chaleur du patriotisme du .géné- 
| ral de Gaulle qui n'acceptait pas 
| l'amnistfe, mais qui, ayant foi 
| dans nos alliés, dans les ressour- 
| ces de notre empire et dans le re- 
|lèvement de la France, voulut 


viction à tous les Français. Tra-| 


|sant l'histoire du mouvement te, 


France | 


| maux inférieurs selon le concept 
| chrétien, d'une part, et le concept 


à St-Claude 


| À sa réunion du 12 septembre, le comité local de France Com- | 


la réunion générale des membres 


| pour le 10 octobre. Toutes les personnes intéressées à avoir de nou- 


ncière 1943-44 sont priées d'assister 


|créé par le général de Gaulle 


| dans les organisations secrètes en 
France et dans l'organisation 
d'armées françaises nouvelles 
dans les colônies, il arriva à la 
période si peu comprise à l'étran- 
ger, de l'organisation du comité 
d'Alger. Il parla de Darlan, du 
général Giraud, des collabora- 
teurs de Vichy. Pour finir, il dit 


|son espoir en la prompte déli- 


vrance du territoire. métropoli- 
tain, et félicita les Français de 
St-Claude de l'effort considéra- 
ble qu'ils avaient fourni. £ 


M. Louis Lacroix lui lut une| 


adresse au nom des Français de 
St-Claude, et M. Jean-Marie Ba- 
zin au nom de ceux de N.-D. de 
Lourdes. Mile Lucille Arbez et 
Mlle Legourierec remirent au 
commandant Bonneai les gerbes 
de fleurs qu'elles réservaient en 
hommage à Mme Bonneau. Déli- 
catement, il les pria de réciter 


| privée dans la nature même de| ; 
| l'homme, et découiant de ce qu'il 


l'argument de Léon XIII 
plaçant le droit de propriété 


y a de meilleur en cette nature: 
la raison et l'intelligence, facul- 
tés spirituelles. C'est ici aussi 
que se trouve la source de cette 


|autre faculté qui fait de tout 
|homme un souverain: la liberté, 
| comme nous le verrons plus loin. 
| Nous ne pouvons pas continuer 
{notre citation du texte de ce 
|magistral exposé de la doctrine 
| chrétienne, sans faire ressortir le 


l 


| 


les compliments qu'elles avaient | 


préparés tout comme si Mme, 


Bonneau s'était trouvée là, Puis 
il descendit de l'estrade et se fit 
présenter la population des deux 


| bientôt, pris par son sujet, il don- | paroisses. 


Îles causes militaires, politiques | CINQ ENFANTS NES 
Margaret Frew.| 


D'UNE JAPONAISE 


LONDRES — Une dépêche 
transmise à Tokyo par radio de 
Berlin dit qu'une Japonaise à 
donné naissance à cing enfants, 
dans un village de Corée et que 


d’avouer | transmettre cette foi et cette con-|la mère et les enfants se Eürtent 


bien, sous les soins d'un spécialis- 


/ 


contraste entre les valeurs qui 
distinguent l'homme des ani- 


socialiste d'autre part. Il faut 
s'en souvenir, selon les socialis- 
tes, l'homme commence à se dis- 
tinguer des animaux quand il 
commence à produire les moyens 
de sa propre subsistance! 


Nous l'avons déjà souligné, il 
n'y a que deux concepts, il n'y a 
en réalité que deux enseigne- 
ments: le concept et l'enseigne- 
ment chrétiens en face de tous les 
autres. Comment les distinguer 
en pratique? C'est beaucoup plus 
facile qu'il n'apparait de prime 
abord, Le concept et l’enseigne- 
ment chrétiens GRANDISSENT 
L'HOMME tandis que les autres 
le dégradent et l'avilissent. 

Mäis continuons de ‘iter 
texte: 


le 


| , ‘“Une considération plus pro- 


fonde de la nature humaine va 
faire ressortir mieux encore cette 
vérité. L'homme embrasse par 
son intelligence une infinité 
d'objets, et aux choses présentes 
il ajoute et rattache les choses 


PILULES 


Déjà décoré pour sa bravoure 
à Dieppe, le lieutenant-colonel 
Dollard Ménard, qui servit sur 
plusieurs fronts, commandait le 
régiment de Hull lors de l'expé- 
dition de Kiska, 11 est ici photo- 
graphié sur une barge d'invasion, 


La cause des 
Torontois remise 
au 27 septembre 


TORONTO. — Cinq hommes 
qui ont été arrêtés en juillet 
dernier sous l'accusation d'avoir 
conspiré en relation avec les ap- 
pels militaires, ont été renvoyés 
sous cautionnement au 27 sep- 
tenbre, à leur comparution en 
cour la semaine dernière, 


Ce sont: R. A. Irwin, ancien 
registraire de division à la sec- 
tion de la mobilisation du service 
selectif national: Robert A. Al- 
len, ancien député libéral pro- 
vincial de Toronto-Riverdale; 
Naïffe et Normand Stephen, 
deux frères; et Robert Douglas. 


(EG { 


ROUGES 


PAGE QUATRE 


À l'Archevèché 


Noces d'or sacertatales de 
S. Exe. Mgr A. Béliveau 


S. Exe. Mgr A. Béliveau célé 
brers ses noces d'or saxtréotales 
le 23 septembre. À cette occasion, 

y aura messe à 9 heures, et di- 
ner à l'archevèché 

Les fidèles voudron: se souve 
nir de ce qu'écrivait Mgr l'Arche- 
véque-Cosdjuteur dans le numé- 
ro des “Cloches” de juillet: “Vous 
donnerez un témoignage de 
+ pour son travail au 


41 


votre estim 


milieu de vous et G'amour pour 
sa personne, en ÆAsSisiant mom- 
breux à la messe d'action de grâ 
+ qu'il célébrera à 9 heures 
dans le cat} 23 srptem- 


Son 
voeux après le di- 


bre prochair Excellence ré- 


anni nas 
pondra à : 


ner sert à l'archevéché à tous 
lee membres du clergé 
LI LI LI 
Par décision de S Exec Mgr 


l'archevéque-coadjuteur, M. l'ab- 
bé Louis Lahaie devient vicaire 
à St-Jea: Man. Depuis 
son ordination en 1941, M. l'abbé 
Lahaie a été vicaire à la cathé 


Baptiste 


draie de St-Boniface où il s'est 
lévoué avec beau“oup de géné 
rosité pour la population de la 
ville-cathédrale 

M. l'abbé Lucien Turcot, or 
donné prêtre au cours de l'an 
née, remplacera M. l'abbé Lahaie 
à la cathédrale M. l'abbé Jo 


seph Robert sera chargé spéciale 
ment de la desserte de la chapelle 
Ste-Marie 


Retraite des enfants 


La retraite des étudiante se 


tiendra les ler, 2 eï 3 octobre: 
vendredi soir, samedi et di- 
manche. Le dimanche 3 octobre 


aura lieu la fête de la doctrine 
chrétienne. La prédication sera 
faite par des religieux d2 la viiie 
et M. l'abbé S. Gauvin, de 
l'Archevéché 


Souscription pour l'école 
Ste-Mari: 


Le dimanche 19 septembre, se 
tenait à la salle du Cercle 
Ouvrier une réunio: à laquelle 
plusieurs centaines de personnes 
assistaient, On y donna le ré- 
sultat de la souscription faite de 
porte en porte durant l'après- 
midi | 

Les personnes présentes fu- 

. rent invitées à deviner la somme 
exacte souscrite au cours de 
l'après-midi La major Lavoie 
remporta le prix; il donna com- 
me résultat de la collecte le chif- 
fre de 8718.00, alors que le mon- 
tant perçu était de $714,70. La! 
souscription a actuellement at- | 
teint la somme de 51,606.45 Il} 
Y à encore bon nombre de con- 
tributions à venir, On. peut dé- 
jà se féliciter des résultats at 
teints 


Société d'Enseignement 
Postscolaire 


Le Cercle reprendra ses répé- 
titions dans le soubassement de! 
la sacristie ce soir. La répéti- | 
tion pour les jeunes membres se! 
fera à 7h. 30 et pou: les autres 
à 8 h. 30 


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PNEUS REPARATIONS 
Ouvrage garanti et satisfaction 
assurée 
H ASSELIN, Prop: 

Tél 202 561 


À l'Hôtel de Ville 


Le bureau du trésorier est à 
préparer la liste de vente des 
propriétés dont les taxes sont ar-| 
riérées. Toute propriété dont les! 
taxes de 1941 n'ont pas été com- 
plètement payées seront mises | 
sur la liste de vente qui aura: 
leu au mois d'octobre 


Appel du maire 
acLean le 


Community Chest | 
| 


Son Honneur le maire Mac- 
Lean fait appel à tous les citoy-| 
ens de St-Boniface en faveur du! 
Community Chest. | 

Il leur demande de se montrer 
£énéreux envers la Caisse de! 
Bienfaisance dont la 22e campa- | 
gne annuelle s'est ouverte le lun- 


di 13 septembre 
Comme tous savent, les fonds 
recueillis par le Community 


Chest sont distribués aux insti- 
tutions de charité catholiques et 
protestantes qui s'occupent des 
vieillards, des infirmes et des or- 
phelins 

“Il est de notre devoir d'aider 


ceux qui sont incapables de s'ai- 
der eux-mêmes”, disait Son Hon- 
neur le maire MacLean, la se- 
maine dernière, à l'occasion de 


l'ouverture de la 


Chest 


1v campagne du 
Community | 


Le Cercle Musical | 


Lavallée 


Le premier anniversaire du 
Cercle Musical Calixa Lavallée | 
vient de clore une année féconde | 
et intéressante, Le compte rendu | 
des activités du Cercle—trois | 
concerts dès la première année | 
témoigne assez de l'entrain et de 
l'enthousiasme de cette première 
année, 

Une saison nouvelle va repron- | 


| Mile Schimnowski 
|manitobaine à remporter un des 


Mlle Thérèse Schimnowski, fil- 
le de M. et Mfne John A. Schim- 
nowski, 187, rue’ Masson, a rem- 
porté le premier prix dans un 
concours organisé pour tous les 
étudiants des classes supérieures 
du Dominion. Elève du 12e grade 
à l'Institut Collégial St-Joseph, 
fut la seule! 


8 prix offerts aux lauréats de ce 
concours littéraire organisé par| 


|le magazine “Canadians All”, Les 


candidats devaient démontrer ce 


que voulait dire le mot “Cana- 
dien” pour eux. La série complè- 
te de l'“Encyclopedia Britannica” 


sera donnée à l'heureuse gagnan- 


| te 


| MORT SUR LE CHAMP DAC 


DE BATAILLE | 

On apprend que le soldat René | 
Vermette, fils de Mme Marie! 
Vermette, de St-Vital, est mort | 
au cours d'un raid en Sicile. | 

L'infirmière Clara Mable Bra- | 
zier, fille de M. Walter Brazier, | 
RR. no 3, Dauphin, a été bies- | 
sée lors du même bombardement. | 


Petites Notes 


Le sergent sans-fiiiste mitrail- 


! St-Pierre, 


| medi 


Il y aura rareté 


M. Edouard Turenne, natif de 
St-Norbert, Man, est décédé à 
âge de 63 ans, le mercredi 15, 
à l'hôpital de Deer L'dge 

Le défunt avait fair du service 
outre-mer pendant la guerre de 
1916 à 1919 

Lui survivent, 5 frères: Jules 
et Arthur, de St-Boniface: Paul, 
de Winnipeg: Philippe, en Co- 
lombie Britannique: Eugène, de 
Man, et 


A. Chabot, de Montréal. 

Le service” a été chanté à la 
cathédrale de St-Boniface, le sa- 
18, à 9 heures, avec inhu- 
mation dans le cimetière de a 
cathédrale. 


de vivres après 
la guerre 


OTTAWA.—William Mabane, 
secrétaire parlementaire du mi- 
nistère britannique des Vivres, a 
déclaré au Canadian Club récem- 
ment qu'il prévoyait une rareté 
des vivres après la guerre, et il 
a ajouté que les producteurs 
n'avaient pas à redouter une 
diminution de la demande à la 
fin des hostilités, 

11 a transmis les remerciements 
de lord Woolton, ministre des Vi- 


| vres, et de tout le peuple anglais 


au Canada pour ce qu'il accom- 
plit en approvisionnant le 
Royaume-Uni de denrées ali- 
mentaires. Il a dit que non 
culement le Canada aide à pro- 
curer en quantité suffisante les 
produits nécessaires à l’alimenta- 
tion, mais aussi à varier le menu, 


s 


élément essentiei chez un peuple 


en guerre. 


Laigret devient 


dre qui promet davantage encore. | leur Claude Legros, fils de M. administrateur 


Les répétitions commenceront le! 
mercredi 22, à 7 h, 39, dans le| 
soubassement de la cathédrale. | 
On demande aux membres de 
bien vouloir rapporter toutes les | 
partitions et autre musique qu'ils 
auraient pu conserver de la pré- 
cédente saison. 
LA SECRETAIRE. 


Dates des prochaines 
retraites | 


24-27 sept—Elèves de l'Insti- 
tut. Prédicateur: L. Blais, prêtre. 

27 sept.-ler oct. — Demoiselles. 
Prédicateur: L. Blais, prêtre. 

ler au 4 octobre—Jeunes filles 


qui travaillent en ville. (Par la 
JOCF) 
4 au 8 octobre—Femmes ma- 


riées. Prédicateur: L. Blais. 


Mon Guide au Cinéma 


“11 est absolument nécessaire que | 
le peuple sache clairement quels 
sont les A permis pour tous: 
quels sont ceux qu'il n'est pas 
permis de voir qu'à certaines con- | 


ditions: quels sont cenx. enfin, qui 
sont pernicieux ou franchement | 
mauvais." —PIE XI. | 


Quelques filins à l'affiche 
cette semaine 


Hit the Ice 
Watch on the Rhine PA 
Stage Door Canteen 


L—N'oftre aucun danger pour 
ublic en général 
IL—Ne convient qu'aux aduites. 
[M1—A rejeter parce que condamnabie 
en partie 
IV.—Condamné 


1! 
LL 


L'adiniration satisfait l'amour- 
propre, et tous les hommes en 
ont. 


FAITES NETTOYER 
A SEC VOS 
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selon le procédé 
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Winnipeg 


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St-Boniface 


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La Liberté 


Téléphone 201 235 


G. Leblanc, représentant 


loù il suivra un deuxième 


et Mme T.-N. Legros, 406, avenue 
Taché, s'est classé premier de 
son groupe au camp de McDon-| 
ald, Man. | 
L'aviateur Legros à remporté 
des notes qui n’ont jamais encore 
été obtenues dans le Canada par) 
un membre de cette section de| 
l'aviation, | 
Nos félicitations. 
LL 


fille | 


Mme Lucien Tétreault, 
de Mme H. Belisle, de notre 
ville, est partie le mercredi 15 
pour St-Jean, N.B., où elle re- 
joindra son mari qui fait partie 
de l'armée canadienne. 

L LA LI 

M. Michel De Cruyenaere est 
parti récemment pour Brandon, 
où il fera partie de l'aviation. 

LZ D LL 

L'officier d'aviation Jehan 
Poulain est retourné à Vancou- 
ver ces jours derniers, après 
avoir passé dix jours de congé 
chez ses parents, M. et Mme 
Edmond-A. Poulain, 441, rue 


St-Jean-Baptiste | 
L£ 


Le sergent de section Roland 
Turenne passe un congé d'un 
mois chez ses parents, M. et 
Mme Jules-C, Turenne, 265, rue! 
Notre-Dame, 

L'aviateur Turenne, qui est'un 


porté disparu à la fin de mars, à | 
la suite d'envolées au-dessus des 
! 


territoires ennemis. 
se 


Le  sous-lieutenant François! 
A. Muller était en visite pour 5 
jours chez son épouse, Mme F.- 
A. Muller, 506, rue St-Jean- 
| Baptiste, la semaine dernière. 11 
est retourné à Brockville, Ont. 
cours 
qui durera environ 8 semaines. 

2:02 s 

L'officier d'aviation Paul 
Daoust, stationné à Saskatoon, 
Sask., était en visite chez sa! 
:mère, Mme E. Daoust, 50€, rue 
| St-Jean-Baptiste. | 
LL L£ L£ 

M. R. J. Evans, du “Canadian | 
National Institute for the Blir, 2"! 
a été l’orateur invité à la réunion! 
régulière du club Kiwanis, ent | 
s'est tenue le mardi 14 sigtire. | 
|bre, à l'hôtel Nicolet, ; 
! . | 


co 1 
Le lieutenant Gabriel Neyron 


et Mme Neyron étaient de pas-\| 
sage à St-Boniface à la fin de 

| la semaine dernière, de retour de” 
| leur voyage à Victoria, CB. Ils 


se rendront à Montréal, puis à 
Pemhroke, Ont., où le lieutenant 
Neyron est stationné. 


M, Neyron est le fils de Mme: 


J.-M. Montagnon, 497, rue St- 
Jean-Baptiste et de feu M. F 
Neyron. Il a épousé Mile Lor- 
raine Provost, de Montréal, le 4 


septembre dernier 
LI 


M. et Mme Roméo Favreau, 
leur fils, Charles, et leur fille, 
Suzanne, de Kenora, Ont. étaient 
en visite chez leur belle-soeur. 
Mme Ed. Toupin, rue Langevin 

L£ LL L2 


Mme Victor Muller est de re- | 
tour de Bonneville, Sask. où 


elle a visité ses deux fils, Freddy 
et Jules. 


R. Stanners 
B1LJOUTIER 
Réparation de montres 
Anneaux de mariage 
Services d'argenterie 
Objets d'art, etc. 


139, Avenue Provencher 
Saint-Boniface 


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du Cameroun 


NOUMEA, Nouvelle-Calédo- 
nie—M. Christian Laigret, an- 
cien administrateur du Came- 


roun africain français et, pen- 
dant longtemps partisan du 
général de Gaulle, a été nommé 
gouverneur de la Nouvelle- Calé- 
donie et de ses dépendances, par 
les autorités françaises. 

M. Laigret a aussi été nommé 
directeur du cabinet civil du 
haut-commissaire pour les pos- 


sessions françaises dans le 
Pacifique. 
L'ancien gouverneur Henri 


Montchamp (le prédécesseur de 
M. Laigret) a quitté son poste, 
récemment, pour aller servir 
dans la milice active en Afrique. 
Son transfert, de même que la 
nomination de M, Laigret, ont 
été décidés par le commissaire 
des colonies, d'après des instruc- 
tions du Comité national pour 
la libération de la France, à 
Alger. 


Une compagnie 
réclame des 
compensations 


HALIFAX. — La compagnie 


…« I mitrailleur sans-filiste, avait été, de navigation Céreal Trade & 


Shipping, de Dorking, Angleter- 
re, réclame $200,000 de dom- 
mages d'une compagnie de navi- 
&ation américaine, la Seymour 
Edgerton, de Boston, à la suite 
d'une técente collision au large 
des côtes de la Nouvelle-Ecosse, 
On a commencé d'entendre la 
cause devant le commissaire L.- 
S. Whinyard, siégeant en Cour 
d'amirauté. 


ACTE D'HEROISME 
D'UN HINDOU 


| 


: É À ; 
L2 
bo À: : r 4 
= =“ Rae Lu 12 


Les Services militaires hin- 
dous, combattant parmi les ar- 
mées alliées, ont au moins un 
héros à leur crédit. Celui-ci, un 
fihurka du nom de -Lalbahadur 
Thapa, mena une attaque d'une 
audace sans précédent. Il s'agis- 
sait de prend:e un défilé con- 
duisant à un plateau. Il ordonna 
à ses hommes de n'apporter avec 
eux que leur longue dague de 
commandos, laissant 
toute autre arme susceptible de 
produire des cliquetis révélateurs. 


Les hommes durent ramper sur! 


un ‘“no-man's-land” copieusement 


arrosé par le feu des mitrailleu- | 


ses ennemies. Ils le firent, dirigés 


par Thapa, sans broncher, esca-|s'accentue par des batailles et|me. 7.1 
ladant l'arête du plateau, et s'em-| des actes de sabotage. Une dé-| n'a encore été prise dans ce "| 


parant, avec le seul secours de 


leur arme blanche, du poste en-! 


nemi, On donna à Thapa la Croix 
Victoria pour ce haut fait. 


3 soeurs:! 
| Mmes J. Arpin, C. Couture et J.- 


derrière | 


may G£ARED TO WARTIME SHOPPING EEEES 


Winnipeg, Man. 22 septembre 1943 


| 
| 


Le Vatican 


Au Soubassement de la Baie 


les jours. 
arquées. 


gardé 


par les Nazis 


LONDRES-—Une dépêche de 


Berne, en Suisse, annonçait la 


| semaine dernière que des parachutistes nazis montent la garde sur |la p 
| la Place St-Pierre, violant ainsi la neutralité de la cité du Vatican | allié massif contre Rome. 


Radio-Berlin semble chercher 
à justifier cette mesure en disant | 
que les parachutistes allemands 
ont reçu ordre d'empêcher “par 
la force des armes, quiconque de | 
| pénétrer dans la cité du Vati- 
|can.” L'émission ennemie semble 
viser les Alliés. Î 
| La dépêche de Berlin indique | 
|que les soldats allemands sont| 
| armés de canons antitanks tour- | 
|nés vers Rome. Le traité de La-! 
tran autcrise les Italiens de se! 
servir de la Place St-Pierre et 
la radio nazie en conclut que les 
| soldats allemands ont le même 
droit, puisqu'ils remplacent la 
police italienne. 


Cardinaux rappelés au Vatican 

Les Allemands ont fait ce geste | 
| à la suite de rapports annonçant 
que les Italiens combattent con- | 
tre les troupes allemandes dans 


! 


la ville de Rome et que la résis- | dér er la possibilité de l’évacua- ! 


tance contre l'occupation alle-! 
mande dans le nord de l'Italie} 


| pêche de Madrid rapporte que les 
troupes italiennes résistent en- 
core dans la province d'Aoste, 


jentre Susa et le mont Cenis, à) Vatican pour se rendre à sa rési-| 


|et faisant du Pape un prisonnier du maréchal Albert Kesselring, 
commandant allemand du centre et du sud de l'Italie. 


une position dominant l'impor- 
tante ligne de chemin de fer 
Lyon-Turin, 

On dit que le Pape a demandé 
aux cardiraux demeurant en de- 
hors de la Cité du Vatican de 
demeurer au Vatican jusqu'au 
moment où la situation sera cla- 
rifiée. 

Un journal de Berne rapporte 
que le secrétaire d'Etat du Vati- 
can, le cardinal Maglione, a con- 


vogué le Sacré Collège des car-| 


dinaux à une longue réunion, 
pour discuter la transformation 
possible de Rome en un champ 
de bataslle, 


Evacuation possible du personnel 
du Vatican 


On dit à Berne que les prélats | 


allemands ont été priés de consi- 


tion du personne] du Vatican au 
cas où la bataille éclaterait à Ro- 
Toutefois aucune décision 


Les Italiens catholiques espè- 
rent que le Souverain Pontife se 
laissera convaincre de quitter le 


Bas, 


BAS 


pour toute la famille 


Le département des bas au Soubassement de la Baie possède 
un vaste assortiment de bas pour dames, fillettes et enfants. 
Ils sont en coton, en fil, en rayonne ou en mélange de rayonne 
et de fil, rayonne entièrement diminuée et Bembergs. Grand 
chcix de teintes, à des prix bas et moyens. En plus des bas 
pour le travail et les sorties, le Soubassement de la Baie 
possède des bas plus chauds pour la froide saison, en une 
variété d’épaisseurs, pour les dames et les enfants. 
des socquettes pour garçons et filles et des bas à côtes. Achetez 
tous ceux qu'il vous faut pour votre famille au Soubassement 
moderne de la Baie, où les prix sont adaptés aux budgets en 
temps de guerre. 


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Bas entièrement diminués 


De 3e qualité, 59° la paire 


Bas en rayonne et Bemberg, entièrement diminués, avec entrée 
en rayonne ou en fil, classifiés troisièmes. 
factures renommées par tout le Canada. 
Chiffon et demi service, talons francais et semelles 
Teintes populaires beige et rose. 


Ils viennent de manu- 


Bas pratiques pour tous 


Pointures: 812 à 1012, 


Soubassement de la Baie 


| Dodsons Day Campann 


INCORPORATED 27 MAY 1670. 


| derice d'été à Castel Gandolfo 
“jusqu'à ce que la pire période 
|soit traversée”, Toutefois 


tains observateurs doutent que le 
maréchal Kesselring permette le 
départ du Souverain Pontife, car 
sa présence au Vatican réduirait 
| la possibilité d'un bombardement 


Le journal Bund de Berne an- 
nonce que les Allemands font de 
grands préparatifs pour défendre 


la ville de Rome et ses voies de | 


communication. 


ILE GENERAL K. STUART 
| FAIT UNE DESCENTE EN 
PARACHUTE, A SHILO CAMP 


SHILO CAMP-—Le lieutenant- 
| général Kenneth Stuart, chef de 
|l'état-major général, s'est lui- 


|même rendu compte de l'entrai- 
nement que <‘1bissent les aspi- 


l'entrainement préliminaire, et il 
en est descendu en parachute, 


| Le mépris de la mort, voilà le 
| principe de la force morale. 


LACORDAIRE 


cer-| 


| de l'intimité. 


rants parachutistes. Il est monté || 
au haut de la tour utilisée pour | ||! 


EDMONTON.—Les autorités 
du secrétariat de la province ont 
annoncé la semaine dernière que, 
tout comme les années précéders 
tes, on rembourserait 20 pc, du 
prix des plaques d'automobiles 
cette année, Ce remboursement 
s'effectuera le 10 janvier, et ceux 
qui désirent se faire rembourser 
doivent rapporter leurs plaques, 


C'est aux attentifs et aux dis 
crets que sont réservées les joies 


ourrures 


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Winnipeg, Man., Z1 septembre 1 


43 


La Liberté * Patriote 

LA LIBERTE LE PATRIOTE DE L'OUEST 

Organe LS Fronce-Concttens | Oryene des Vetss-Canasiens 
du Manitoba. de la Saskatchewan. 
MDN, MAN. PRINCE-ALSENT, BASE. 


Journal hebdomadaire fusionné en 1041 


Publié per is CANADIAN PUBLISHERS LIMITED 
Directeur: L LAFPRENIERE, OML 


sérminietretion. #15 avonwe MeDermeot. Winnipeg. Mar 

: - d'un nn: Cannda 9200: Etste-Unie, 0256: 
aux 
oute 


CE] 


socialisme 


Plusieurs esprits au Canada se laissent présentement 
éblouir par les feux follets du socialisme. Les propagandistes 
de cette utopie font actuellement une campagne intense pro- 
fitant du désarroi général dans le domaine social et de 


l'inertie des vieux partis très prodigues de promesses sans 
lendemain. 
Récemment trois délégués du parti communiste (Labor- 


Progressive) à la Conférence de Toronto se sont arrêtés à| 


Saskatoon et ont convoqué une assemblée, à laquelle, paraît- 
il, assistait une foule assez dense de sympathisants à la cause 
des extrémistes. L'un des délégués, au cours de sa harangue, 
a présenté le parti * Labor-Progressive” sous son vrai jour. 
‘‘’Nous sommes un parti de marxistes; nous sommes un parti 
de socialistes scientifiques. . . ” Ce qui prouve d'une façon 
évidente que le parti communiste n'a pas modifié ses idées 
en changeant de nom. ‘La prochaine étape historique au 
Canada sera l'avènement du socialisme,” ajouta l'orateur. 

Inutile de nous leurrer plus longtemps; les divagations 
du socialisme font impression sur une partie de la masse des 
petites gens voire même sur le cerveau de prétendus intel- 
lectuels. La théorie a beau jeu. Elle puise de nombreux 
arguments dans l'administration des vieux partis qui n'ont 
pas su apporter à temps les réformes sociales nécessaires au 
redressement du mauise général d'avant-guerre, ce qui lais- 
se un doute dans les esprits au sujet de leurs projets d'après- 
guerre. 

Les politiques actuels auront de la difficulté à détourner 
les esprits du rêve utopiste. Ils pourront prononcer les dis- 
cours les mieux étoffés contre la fantasmagortie des fausses 
conclusions du socialisme, leur voix battra l'air eu vain. 


réformes, de réalisations sociales concluantes. Ils äevront 
établir des rapports normaux entre le capital et le travail, et 
mettre plus d'esprit chrétien dans leurs législations sociales, 
car, en définitive ‘‘la question sociale est avant tout une ques- 
tion morale et religieuse” 

Les Papes ont suggéré depuis longtemps aux chefs de 


Hs | 
ne réussiront à barrer la route au socialisme qu'au moyen de| 


LA 


Pasteur et Père de l'Eglise de St. | 
Boniface, Monseigneur Yelle 
| poursuivait: | 


"A Dot; les douze centres nou- | 
“veaux de cinq langues diffé-! 
“rentes où s'établissent des pré- | 
“tres résidents; les 25 maisons où 
"entrent des communautés reli- | 
:“ieuses vouées à la contempla-| 
| “tion, aux oeuvres de charité, à! 
|"J'éducation de la jeunesse; les 
1“30 chapelles de missions qui! 
| “établissent le contact entre les! 
“âmes et Dieu, même dans les! 
“régions moins privilégiées où il! 
“est encore impossible de main- 
“tenir un prêtre résident; l'As- 
“sociation d'Education qui veille 
‘à maintenir à l'école, l'influ- 
“ence chrétienne et le droit de 
“parler leur langue aux enfants 
“des premiers occupants du pays. | 
“Et il faudrait être en mesure 
“de nous rendre compte des ré- 
“sultats, invisibles parce que | 
“plus spirituels, que ce travail | 
“épiscopal, constant, prudent et 
“éclairé, a produit au fond des 
“âmes pour l'avancement du rè- | 
“gne de Dieu et pour la conserva- 
| "tion des qualités et des disposi- 
\‘tions qui assurent les fonde- | 
|‘“ments de la société civile . . .| 
|“Et qu'il me soit permis de si-| 
|‘‘’gnaler ici sans y insister la pré- 
|‘“dication vécue de foi émou- 
‘vante, d'abnégation plus qu'-| 
“ordinaire, de soumission sans| 
“réserve à la divine Providence |. 
“que Mgr Béliveau offre à ceux 
| “qui vivent avec lui dans l'é- 
| ‘preuve de santé qui l'a atteint 
“depuis sept ans. Une activité 
“en plein épanouissement peut 
‘facilement tromper sur ses ins- 
“pirations profondes: l'épreuve 
| ‘de l'’immobilité dans la maladie | 
|‘‘met à nu les profondeurs de 
|“l'âme et permet plus sûrement | 
|‘‘de découvrir les sources où 
‘“‘s'alimente la vie quotidienne”. 


Billet du mercredi 


LES NISET 


Collaboration spéciale à “La Liberté et le Patriote” 


Aux Etats-Unis, on appelle 
Nisei les Japonais nés au pays et 
y possédant les droits du citoyen 
l'ordinaire. Ces Japonais de la se- 
| conde génération sont au nombre 
de 100,000, comparativement à 
41,000 de leurs parents, venus de 
la patrie nippone. Ils vivent pour 
le plus grand nombre aux Iles 
Hawaii et sur la côte du Pacifi- 


N'est-ce pas avec bonheur, 
avec une” légitime fierté même, 
que tous les diocésains de St- 
Boniface, et aussi tous les amis 
de notre bien-aimé Archevêque 
reliront ces paroles élogieuses 
des deux témoignages les plus 


| 


LIBERIE EI L 


£ PAIRIOTE 


| DES VOLONTAIRES À L'OEUVRE 


| Il y à des événements courznts, Il ne faut pas médire de tout 
| qui sont bien intéressants! Quel-|cela pourtant. Cette rude natu- 
| ques années après la Confédéra-|re délectait les anciens du pays, 
|tion, Sévère Gagnon devint su-|et même la jeune génération en 
| rintendant de la “Gendarmerie à |a conservé la nostalgie. Voiei un 
|cheval du Nord-Ouest”, avec! mois à peine, le descendant d'une 
| quartiers généraux à Régina. Or,|de nos grandes familles métisses 
| depuis le ler septembre de notre!nous racontait qu'il arrivait du 


| année 1943, le fils Gagnon est lui- nord de la Saskatchewan, où il 
| même devenu surintendant de la! avait vu, encore nettement con- 


Dans plusieurs centres du Canada on a établi des hôtels à la 
disposition des soldats de nos forces armées qui sont en congé ou 
en mission. Cette réalisation nécessite la collaboration d'un grand 
nombre de volontaires. Nous en voyons ici deux à l'oeuvre en train 
de préparer de bons lits propres pour les arrivants. 


autorisés que nous puissions em- 


que, notamment en Californie, — 


et de la descendance a fonctionné 
à merveille. 


| Fndarmerie, avec quartiers gé- | servées, les pistes des anciennes 
On se retrouve ici dans une 
atmosphère historique où la plu- 


néraux à Régina. Voici donc une chevauchées de buffalos 
famille où la loi de l'ascendance | — Quand je me suis retrouvé 
me pourrait s'abandonner à des 
| rapprochements, des réminis- 


|rences sans fin. Nous nous sou- 
venons d'avoir vu nous-même, 
| enfant, l'étincelant costume écar- 


| dans une circonstance officielle, 
|& la cathédrale de St-Boniface; 
le capitaine faisait partie de la 


| quels on avait placé des fauteuils 

dans le devant de la nef. Parmi 
| ces personnages ainsi accueillis 
| par Mgr Taché dans sa cathédrale 
| se trouvait aussi l'honorable Jo- 
{seph Royal, lieutenant-gouver- 
|neur du Nord-Ouest et beau- 
père du capitaine Sévère Ga- 
| gnon. C'est ainsi que le nouveau 
| titulaire de la surintendance de 
|Régina s'appelle H.-A. Royal- 
Gagnon. 


Le père et le fils se ressem-| 


blent considérablement par la 
| destinée que leur a faite la vie; 
ils ont aussi l’un et l'autre des 
traits de vigueur identiques. 

| Le fils a fait la Grande Guerre 
de 1914 à 1919, et il en possède 
Îles médailles. 11 avait donc déjà 
| tient en grande partie à l'attitude | donné à son pays pleine mesure 
des blancs, qui ne leur permet-| quand ii entra dans la Gendar- 
tent pas d'habiter dans leur voisi-|;nerie en 1920, à l'âge de vingt- 
nage, leur interdisent le mariage | sept ans. 11 fit d'abord partie de 
avec les blancs, leur paient un|ja Division de Montréal; puis ce 
salaire inférieur à celui . des | fut Régina durant trois ans et 
blancs. Dans l'ensemble, le pro-|Yancouver durant quatre ans. 
blème japonais de l'ouest ressem-| Entre 1923 et 1932, il servit au 
ble à celui des noirs dans le suüd-| Fort Smith, en Alberta septen- 
est américain. Au vrai, les Nisei|{rionale. En 1932 on lui confia le 


| late du capitaine Sévère Gagnon | 


rangée de personnages pour les-! 


| dans ce décor des anciens jours, 
nous dit en souriant notre ami 
Guillaume Charette, j'ai eu la 

(tentation de m'écrier: Maudits 

| blanes! o 

| Les deux Gagnon, l'un après 


l'autre, ont done vécu les fortes 
sensations qui naissent des con-| 


|tacts avec la nature primitive. 
Ils ont aussi, l'un ét l'autre, par- 
ticipé à l'oeuvre pacificatrice et 
civilisatrice qui restera l'hon- 
|neur de la Gendarmerie à cheval 
du Nord-Ouest. 

Quand le gouvernement fédé- 
ral institua cette Police, en 1878, 
il n'avait guère d'autre but que 
d'assurer la tranquillité au ter- 
ritoire nouvellement incorporé 
au Canada. 
| Mais le gouvernement fédéral 
eut la bonne fortune de trouver 
parmi ceux qui fondèrent la Po- 
lice des hommes d'un caractère 
| éminent. Ces hommes aperçurent 
|le rôle très élevé que pourrait 
remplir une Gendarmerie qui 
aurait la pleine intelligence de 
ses devoirs et le sens profond de 
ses possibilités d'initiative. Là- 
dessus les archives canadiennes 
possèdent un document précieux, 


l'impérissable rapport que At «sir 

| William Butler à sir Donald 

| Smith, qui l'avait prié d'exatmi- 
iner ce qui devait être fait pour 
|assurer la paix et faire fonction 
ner normalement la chose publi. | 
que dans le nouveau territoire. 

i de- 


cana- 


But.er fit l'enquête que lu 
mandait l'homme d'Etat 
dien, et voyez comme il amplifia, 
comme il éleva toute la question 
il déclara qu'il avait étudié son 
sujet, commie un homme qui voit 
une vaste et fertile contrée at- 
tendant silencieusement les flots 
d'êtres humains qui, un jour, se 
déverseraient d'Europe en Amé- 


rique. Si loin, écrivait Butler, que 
fussent les unes des autres les 
régions de la Saskatchewan et 


celles de l'Alantique: si éloignées 
que fussent les grandes prairies 
qui avoisinent les Montagnes Ro- 
cheuses, un jour viendra où den 
hommes voudront habiter 
bles solitudes, et 
la luxuriance inutile 


ces no- 
ils chengeron 


de cette na- 


ture vierge en des productions 
qui serviront toute la civilisa- 
tion.” 

Les hommes de la Gendarmerie 
s'inspirèrent de ces nobles sen- 
timents: ils entrèrent dans le 
Département du Nord pour p 
téger, pour aider, tous ceux qui, 
sauvages ou blancs, voudraient 
habiter le territoire dans l'ordre 
et la paix. Les annales de la Ger 
darmerie sont remplies des plus 
magnifiques exemples de devoi 
accompli, au bénéfice de règ 
qui touchent au pôle. Dans tou- 
tes les institutions sim es il 
n'y a pas de plus belle histoire 
Les deux Gagnon rentrent dans 
|cet orbe de pensée et d'action— 
dans une tradition qui dure main- 
|tenant de père en fils depuis soi- 
xante-dix ans, Malgré tout, l'em“ 


preinte française est tenace en 
|notre pays. 


Jubilé d'argent de S. Exc. 
Mgr Georges Cabana 


C'est le deuxième Evêque de 
Nicolet, S$. Exec. Mgr Brunault 
qui ordonna prêtre, le 28 juillet 
| 1918, dans sa paroisse natale de 


PQ. | 


‘un mort; vous prenez la place 
“d'un vivant, dont les éminentes 
“qualités d'intelligence et de 
“coeur auraient assuré la conti 
“nuation d'un très fructueux mi- 


| Notre-Dame de Granby, 


gouvernements, l'antidote contre les théories qui menacent 
de détruire le bonheur et la liberté des peuples. L'antidote 
n'est ni plus ni moins qu'un retour plus accentué aux princi- 
pes du grand Législateur, exposés dans le code de lois qu'il 
a légué au monde pour la régie des consciences dans tous les 
domaines où évolue Fhumanité, 

Henri Brun, dans son livre “La Cité Chrétienne”, ré- 
sume en trois paragraphes l'enseignement de l'Eglise sur les 
devoirs de l'ouvrier, du patron et de l'Etat. “L'ouvrier,” dit-il, 
‘“‘a le droit de recevoir un salaire convenable; de n'être sou- 
mis ni à un travail d'une durée excessive ni au-dessus de ses 
forces et de pouvoir jouir d'un repos légitime et d'être libre le 
dimanche, jour du Seigneur. L'usine ne doit s'ouvrir pour 
l'enfant que quand ses forces physiques sont suffisamment 
développées; certains travaux doivent être interdits à la fem- 
me, plus qualifiée du reste pour le soin des enfants. 

“Par ailleurs, l’ouvrier doit fournir un travail intégral 
et ne léser son patron d'aucune manière; il doit exclure de ses 


revendications toute violence et re prendre part à aucune sé-| 


dition. 


“Les autorités civiles doivent veiller, d'une façon juste | 


et impartiale, au respect de ces droits et à l'exécution de ces 
devoirs, car le bon ordre public en depend: il est de leurs at- 
tributions, en outre, de prendre l'initiative d’une législation 
sagement protectrice, en faveur des faibles.” 

La charité doit être la clef de voûte de tout l'édifice 
social. C'est elle qui fera disparaître “l'appauvrissement du 
travailleur, l'exploitition du travailleur et la révolte dé- 
sesperée du travailleur”. Alors, l'ouvrier ne sera plus enclin, 
comme il l'est aujourd'hui dans son affolement, à tourner 
les yeux vers la conception matérialiste du socialisme dans 
l'espoir d'assurer son pain quotidien. Car “pour l'ouvrier 
toute la question sociale se résume à une question de subsis- 


tance, de moyens de vivre”; dit Mgr de Ketteler. 


Donc, si nos chefs de gouvernement veulent barrer la 
route au socialisme, qu'ils assurent à tous une subsistance 


, raisonnable, Alors le socialisme ne sera plys un facteur 


‘dangereux; seuls les rêveurs s'y intéresseront. 


Joseph VALOIS. 


Noces d'or sacerdotales de 
S. Exc. Mgr À. Béliveau 


prunter, en cette circonstance, | Où ils naquirent et grandirent, 
pour exprimer à celui que nous! fréquentèrent les maisons d'en- 
| vénérons toujours comme pre-|Stignement américaines, adop- 
mier Pasteur et Père de ce dio-!têrent la manière américaine 
|cèse, nos félicitations les plus | ‘de vivre, tout en restant Japonais 
{sincères et nos voeux les plus | de Coeur et parlant l'anglais aussi 
|ardents, en même temps que bien que la langue maternelle. 
[Ro Lui réitérons ici l'hom-|Après l'attaque de Pearl Harbor, 
mage de piété filiale, de respec- {la minorité japonaise de l'extré- 
tueuse soumission et de constant | Me-ouest devint pour Washington 
attachement, de toutes ses ouail-| Un Problème d'envergure. Jus- 
les. | qu'à quel point les Japonais vi- 
vant en terre américaine, les 
| Nisei compris, se montreraient- 
ils loyaux à leur patrie d'adop- 
tion? Combien d'entre eux pou- 
faient se muer en ennemis? Pour 
parer aux complications, les Nip- 
| pons sujets à caution, agents de 
l'ennemi ou susceptibles de le 


Toute la vie de Monseigneur 


Béliveau s'est écoulée à l'Arche- 
vêché même de St-Boniface, de- 
puis son retour de Rome, en août 
1895: secrétaire, chancelier et 
procureur sous Mgr Langevin, 
|O.MI, il fut aussi curé de la 
Cathédrale, en devenant l’Auxi- 
liaire précieux et dévoué de son 
illustre prédécesseur, Autant de Les autres furent dirigés vers 
titres qui commandent la recon- l'intérieur de la Californie et de 
naissance profonde de tous SeS|l'Arizona, pour la durée de la 
enfants spirituels, et qui leur ins- | guerre, dans des colonies organi- 
pirent facilement, cette année, | sées à leur intention, 

le chant d'action de grâces au * 


Seigneur, pour ses 50 ans de vi HN L : \ 
ni P Le Ve Petit à petit, certains points 


sacerdotale si fructueuse et si! as s 
méritante, il faut en convenir.| Mgr sc Le aa n4 : es Les 
“Te Deum laudamus. . .! Ad mul- | Le ane Le à sr saint nou 
tos et faustissimos annos! oo su natal, MONT. EUX le sol 
américain, demandèrent à servir 
Léonide PRIMEAU, ptre. | dans l'armée américaine. Les au- 
20 septembre 1443. torités finirent par accéder à leur 
| désir, se rendant compte que la 
plupart d'entre eux se considè- 
| rent comme Américains, non 
comme Japonais. Des milliers de 


Card. Villeneuve 
à Sa Sainteté Nisei font aujourd'hui partie 
Id'un corps d'armée spécial, le 


QUEBEC.—On a rendu public | Japanese - American Combat 
au Palais cardinalice, à Québec, Team. Ils ont leur centre d'ins- 
jeudi dernier les télégrammes | {ructions dans le sud du Missouri, 


échangés par S. E. le cardinal J.-|; Cam : 
| À p Shelby, où commande le 
M.-Rodrigue Villeneuve, o.mi., clonel Charles W. Penco, Intel- 


Télégramme du 


jet le Sansei,—ceux de la troi-! commandement de la Gendarme-| Son Exc. Mgr Georges Cabana, 
|sième génération, — s'américani-| rje dans la cité de Québec, et en|notre si dévoué Archevêque- 
sent rapidement, en dépit de|1935 il devint surintendant de | Coadjuteur. 


|ceux qui les redoutent et leur |{oute la Force pour le territoire | ‘ 
rendent la vie difficile. Les jeunes québécois, avec stationnement à! Nous n'aurons pas la préten- 


i , i {-! jo, y , | ti vouloir apprécier, avec 
| Japonais parlent l'anglais parfai-! Montréal. Le voici maintenant, à | Linge ee bl PP il 
tement, n'emploient que cettel,; l |nos humbles vues personnelles, | 
à l'é à l'égli [COQUE | OR FEVORS, Sans) la carrière sacerdotale de ses 25 
| langue à l'école, à 1 église, dans | l'Ouest en qualité de surintendant | sonéds 45 nhêtril: Mile ON: of: 
ps a Le racras ep n 19e 15 DNS. eh Dern] frant à dur Enestisoue tous nos! 
be so « te asie senc wane et il ophre de Regina, le! voeux de longue vie et de fécond | 
|seignent que l'anglais à leurs en-| jlje où il a vu le jour, où il a! tère à | LUE x | 
fants. Après Pearl Harbor, la ministere, occasion de cet an- 


|promené ses pas d'enfants. À + 
| Japanese-American Citizens 4 N RL 3 | niversaire, dont la fête a été re-| 
| League; organisme nisei, se dé-| Nous ne connaissons pas per-| {dé pour coïncider avec les] 
| * : | sonneliement le surintendant Ga- 
clara favorable à la conscription| 


|‘‘les prairies du 


‘““nistère pastoral, si la santé ne 
“lui avait pas fait défaut ,.,,, 
“Continuez son apostolat, et agi- 
“tez sur la Rivière Rouge et dans 
Manitoba, ce 
“flambeau de foi, d'espérance et 
‘d'amour qui a éclairé le chemin 
“de vos prédécesseurs. Votre 
“grande bonté saura conquérir 
“les coeurs des fidèles et du 
“clergé qui sont anxieux de vous 


|‘‘connaître, de vous suivre, de 


“vous aider, Avec eux, vous 
“serez le dévoué soutien du vé- 
‘“nérable Monseigneur Béliveau 


devenir, furent arrêtés et parqués | 
dans des camps de concentration. | 


militaire, annonçant que 16,500! 
Américains d'origine nippone ‘é-| 
taient d'âge militaire. Des mil-| 
liers d'entre eux servent déjà, 
promettant de se montrer Amé- 
ricains avant tout. 

Ë L'ILLETTRE. 


ficier des détails qui révèlent de 
| grandes qualités d'énergie: cer- 
taine année, quand il était au 
Fdrt Smith, il fit un voyage de 
1,100 milles en traine à chiens 
|pour mettre le grappin sur deux 
| malfaiteurs qui avaient tué dans 
ce pays-là. Il connait par coeur, 
évidemment, toutes les aventures 
qui sont le lot ordinaire des mem- 

QUEBEC —_Le recteur de l'uni-| bres dé l'illustre Gendarmerie: 
versité Laval a annoncé ja se-| ji] a eu à lutter contre les inten- 
maine dernière qu'un départe-|ses froids du nord, contre les in- 
ment de recherches sociales! terminables pluies d'automne, 


s'ouvre cette année à l'écôle ds! contre les chaleurs accablantes 
Re sociale de Part CaNe ui tombent parfois comme du 
grâce à un généreux octroi du plomb sur les régions d'en haut. 
gouvernement de Québec, obtz- 
nu grâce à l’hon, Hector Perrier, 


Département de 
recherches 
sociales à Laval 


|avec la beauté des grands espa- 
secrétaire de la province. ces, l'enchantement des nuits 

Cette importante fondation a | claires de la prairie, les somptu- 
pour but d'assurer à tous les | uses aurores boréales, le feu des 
étudiants de l'écoie un entraine-| C*mpements, les costumes bario- 
ment à l'observation scientifi- | lés et les plumes menaçantes des 
que des faits sociaux, de préparer | Chefs de tribus. Il a été à même 
des spécialistes de la recherche | d'observer les manières de vivre 
sociale, en travaillant plus parti-| et les naïves croyances de ces 
culièrement à la formation del tribus; il s'est même fait, dit-on, 


| Mais aussi, il est venu en contact | 


add | Noces d'Or Sacerdotales de no-| 
gnon, bien qu’il ait dû sans doute |{.e cher Archevéque; en lui re-|« 
passer souvent dans les rues Où | souvelant aussi nos hommages |« 
nous-même passons tous les jours. | je respect et nos sentiments de | 
Les journaux donnent sur cet of-| Liété filiale et de constante sou- | 


| mission; en lui assurant toujours 
|nos humbles prières pour l'aider 
{dans la poursuite des oeuvres 
|nombreuses qu'Elle désire tant 
développer avec un succès de 
plus en plus accentué, nous 
|aimons transcrire ici cette belle 
{considération que nous laissait 
|S., Exc. Mgr Yelle, p.s.s., au mo- 
|ment de quitter le diocèse. Nous 
{citons sa dernière Lettre-Circu- 
| laire: “Dans le travail de com- 
| “bats, de lutte, de réorganisation 
“qui s'impose dans l'Eglise en ces 
“jours troublés, les chefs doivent 
“plus que jamais payer de leur 
‘personne, diriger, prévoir, pré- 
‘“‘cher et appliquer la doctrine de 
“l'Eglise pour aider les âmes à 
‘“‘reconnaître la lumière de vie 
‘‘et à rester dans son rayonne- 
“ment”, 


Un mois auparavant, le 28 mai 
1941, Monseigneur Yelle avait 
dit à son Clergé, au sujet de S. 
Exc. Mgr Cabana qui venait 
d'être nommé pour lui succéder: 


qui vous attend comme l'ange 
consolateur de ses derniers 
jours.” 

En présence de telles affirma- 
| tions, il nous reste la tâche facile 
| de ratifier tous ces souhaits par’ 
|ceux que formulent, en cet an- 
niversaire, toutes les ouailles fi- 
|dèles et reconnaissantes de Mon- 
seigneur le Coadjuteur, ‘Ad mul- 
tos et faustissimos annos)"” 


L.P 


. 
| 


| Vient de paraître 


Les sources de l'Action 
| cathoiïique 
par le R, P, Archambault, S.J, 


Oeuvre ancienne, dont Ja no- 
tion semblait s'être peu à peu 
perdue, et qui revêt en outre, à 
notre époque, une forme nou- 
velle, l'Action catholique ne peut 
| être entreprise #t menée à bonne 
| fin sans une connaissance exacte 
| de ses caractéristiques actuelles, 
| Mais qui nous les enseignera? 
Ceux-la évidemment qui ont 
| restauré l'Action catholique, qui, 
après avoir rappelé sa vraie na- 


certains étudiants mieux doués 
pour ce genre d'études et, enfin, 
d'exécuter des travaux spéciaux 
de recherches sur les milieux 


archevêque de Québec, et S. E.|., 

s ligents et actifs, studieux, déter- 
1 - r 
e cardinal Maglione, représen |minés à apprendre, ils promet- 


tant de Sa Sainteté le Pape Pie 
XII, relativement à l'armistice| tnt de devenir des soldats de 


| 


des théories sur les racines des 
langues et sur les ascendances de 
la vie sauvage, C'est ici l’occa- 


‘Ses qualités d'intelligence et de ture, lui ont donné une organi- 
“coeur, son esprit profondément | sation particulière, adaptée aux 
| ““sacerdotal, l'expérience acquise besoins de notre époque, c'est-à- 


Le 24 septembre 1898, dans!‘“clamer la vérité Sa grande 


‘‘“dans les différents milieux où | dire les Souverains Pontifes, et 


l'ancienne mais très belle église | “piété et sa science théologique 
de Louiseville, PQ, S. Exc.|"‘“lui ont attiré la confiance des 
Mgr Arthur Béliveau, archevè- ‘âmes, et sa longue expérience 
que de St-Boniface, recevait | ‘‘des affaires, alliée à une droi- 
l'onction sacerdotale des mains | “ture de race lui ont valu l'es- 
du grand Evéque des Trois- | ‘time des hommes publics, même 
Rivières, l'illustre Monseigneur | ‘‘de ceux qui n'’appartiennent pas 

“à notre foi”, 


Louis-François Laflèche, C'est | 
done le 50ème anniversaire del Vingt cinq années plus tard, le 
ce jour mémorable que la popu-|2s juillet 1938, S. Exc. Mgr 
lation de St-Boniface doit s0-| Emile Yelle, p.s., après avoir cité 
lenniser, cette semaine, en sel je Mgr Béliveau, la noble dé- 
joignant au vénéré Jubilaire| jaration suivante: “Nous vou- 
pour rendre grâces au Seigneur «ns entrer dans la lutte avec 
de tous les bienfaits et de tant |), confiance en Dieu et la sage 
de grâces qui ont fécondé Sa |‘ budence conseillée par la 
longue vie d'oeuvres magnifi- | «Sainte Eglise, mais aussi avec 
ques et de mérites non moins | “j'inaltérable détermination de 


pe “ne jamais quitter l'arène jus- 
“Vous connaissez tous, écrivait} “qu'à ce que justice soit ren- 


de lui son prédécesseur, le re-|‘“due”, ,. , ajoutait à l'éloge de 


gretté Mgr Adélard Langevin, |son cher Archevêque: “Ce pro-| 


OM, en annonçant à son peu-|“gramme de vie épiscopale, mes 


ple, l'élévation de l'abbé Béli-| “Frères, il a été rempli avec une! 


veau à l'épiscopat, le (er juillet | “conscience du devoir dont vous 
1913, “vous connaissez tous, à | ‘avez été témoins, avec un cou- 
“cause de vos rapports fréquents | ‘rage et üne énergie de volonté 
“avec lui, le prêtre modèle qui !‘qui ont usé avant le temps un 
“met au service de Notre diocèse, | “organisme moins fort que l'âme 
“depuis bientôt dix-huit ans, | “qui l'utilisait”, 

‘toutes les ressources de son es- Et pour résumer en quelques 
“prit supérieur, de sor jugement | phrases, la somme d'oeuvres et 


“si sûr, et de son courage à pro-| de bien accomplie par Son Exc. 


signé par l'Italie et les Nations! Premier ordre. Ils se montrent 
unies. | particulièrement fiers du fait que 

Le message du cardinal Ville-!'leur unité se compose de seuls 
neuve, daté du 8 septembre, dit! volontaires, détail qui en dit 
que l'Eglise de Québec remercie long, à leurs yeux, sur leur allé- 
le Seigneur de ce que l'oeuvre | géance au pays d'adoption. Fata- 
Lg paix de Sa Sainteté commence | listes comme les Orientaux, ils 
[à porter des fruits et réitère | disent qu'ils n'ont à vivre qu'une 
l'hommage de sa filiale vénéra-| je _une vie d'un an et trois 
tion. Lont ° , j : 

LA tonte M ee oat |minutes. Et ils s'expliquent: un 


« x x ’\an d'entraînement et: trois mi- 
{signée par le cardinal Maglione et nutes d'action. L'un d'eux disait 
| datée du 12 septembre de la Cité! récemment ous avoit Die 


{du Vatican, se lit comme suit: | pa { fs 
| “Sa Sainteté, vous remerciant. "°niTer ce que peuvent faire, 


|pour votre message filial, bénit POur la défendre, de vrais admi- 
|paternellement votre Eminence ‘ateurs de la démocratie améri- 
et le diocèse.” caine. Notre conduite le prouvera 
encore mieux que nos paroles.” 
“SOUPES POPULAIRES" * 
A PARIS Les Japonais de la Californie, 
LONDRES—Des soupes popu-| Première, seconde ou troisième 
| laires ont été ouvertes récemment Sénération,—se consacrent géné- 
à Paris. La population, dit Ra-|"alement à l’agriculture et à la 
| dio-Berlin qui annonce la nrou-!pêche commerciale. Sobres et in- 
velle, a bien accueilli cette insti- | dustrieux, ils acquirent vite l'ai- 
|tution. Le premier jour 19,000 sance, voire la richesse, malgré 
| repas ont été servis et le second |ja méfiance et même le dédain 
jour le chiffre s'est élevé à 46,-|jes blancs à leur endroit. Atta- 
° chés à leur langue et à leurs tra- 


| ditions, respectueux de l'autorité 
Parce que nous me fais paternelle, ils se groupent et font 


pour aimer l'infini, nous som- o 
mes parfois tentés de trouver! Pande à part, 


ÿ E UX | sion de le noter, les études pu- 
sociaux du Québec, L'université |jjiées par les hommes de la cé-| 
Laval possède maintenant un |}; Gendarmerie portent pres- 
centre de recherches sociales à | 


13 e : que toutes la trace de ces préoc- 
l'instar des grandes université i À du à 
pénale of x , cupations imprégnées à la fois 


d'histoire et de poésie, 
, * 
Pas de Fr Der Er le père, Le | ternelle estime, qu'il nous soit 
la C.C.F. dans rile Vs. 00; 0: VRAIS 4 ele | Permis aujourd'hui de joindre les 
du Prince-Edouard acné tu CROP. HUE Paroles élogieuses d'encourage- 
| 


Le Pare h g région pociden- ment que S. Exc. Mgr le Délé- 
CHARLOTTETOWN. — Com-| tale du Canada. Ja Police |£ué APostolique adressait, 
mentant le résultat des élections | Lorsque, LE 1674, A quid 
de l'Ile du Prince-Edouard, le | Montée, comme on l'appelait 8" | épiscopale, 
premier ministre réélu, M. Wal-|1l0rs couramment, prit ses postes | 

ter Jones, a déclaré que c’est la!à travers le vaste territoire, le |: 04; %e- 
preuve que sa province approuve | sous-inspecteur Sévère 


Gagnon | 
les contrôles d'Etat du Canada et | fit partie d'un contingent qui 


“il a passé, l'habitude de la di-| 
‘“‘rection des futurs prêtres l'ont | 
‘‘excellemment préparé aux | 
| “fonctions qui l'attendent”à St- 

| 


“Boniface.” 
A ce beau témoignage de fra- 


au 


. “Monseigneur l'Arche- 
“vêque d'Anchialo, la Providence 
qu'il n'y a pas de place pour la laissa le camp Dufferin, aujour- | Dent bras À P réparé ë 
C.CF. dans l’économie rurale de! d'hui Emerson, et monta 900 mil- |, se se 4e veus on confiés 
be IL s’est réjoui de constater les au nord, jusqu'à Edmonton. | sur les bords de la Rivière 
que la lutte s'est livrée entre les! 
deux vieux partis. Cette “vic-| 
toire” libérale marque néan- 
moins une régression, car M. 
Jones n'a réussi à faire élire que! 
vingt candidats et les conserva- 
teurs disposeront de dix députés | 
à l'Assemblée législative, soit 


vit, au cours de cette expédition, | 
des Notes de Voyage dont le texte | 
n'a pas encore été publié mais! x ® à F 
dont on peut deviner l'intérêt| 4" ministère édifiant et sancti- 
profond. Les éxtraits qui en sont Wu D nn e le gran 
, : sortis donnent une idée du carac- pôtre, 
sept de plus qu'à la dernière lé- tèré hésardeux de ces premiers | ‘‘Taché, élève lui-même de votre 
voyages des habits rouges à tra- | Séminaire. 


aimable a dit! "®7s les peuplades sauvages, à| “Vous recevez le flambeau al- 


‘‘de Toronto, vous partez de St- 


| gislature, 


Un philosopre 


tout spécialement Pie XI. C'est 
donc aux documents pontificaux, 
écrits et discours, qu'il faut d'a- 
hord avoir recours. Documents 
appliqués par les évêques à leurs 
diocèses puis expliqués et com- 
mentés par divers auteurs. T'elles 
sont les sources authentiques de 
l'Action catholique. 

Cette classification établie, le 
P. Archambault nous donne une 
bibliographie générale et métho- 


le | dique, en premier lieu dés docu- 
|jour même de sa consécration | ments pontificaux, puis des Let- 
nouveau (Co-|tres épiscopales, enfin d'un bon 
| adjuteur de St-Boniface: (30 juin! nombre d'ouvrages consacrés à 


l'Action catholique. Cette bro- 
chure sera un guide précieux 
pour les prêtres et les laïcs qui 
veulent répondre aux directives 
prescrites de l'Eglise. Publiée par 
l'Ecole Sociale Populaire, elle se 


, | ‘Rouge. Enrichi d'une précieuse d 15 l'exemplaire à l'Ac- 
fut voyage mouvementé. ven sous l'exemplaire 
sn pan pme 4 Gagnon écri- | “expérience au cours d'un fruc-| tie: paroissiale, 4239, rue de Bor- 
“‘tüeux séjour dans le séminaire | deaux, Montréal. 


| “Hyacinthe après avoir exercé | 14 Salvation Army compte 


dix pour cent plus de 
membres qu'en 1931 


WINNIPEG.--Le colonel Wal- 
ter Peacock, secrétaire canadien 
de la Salvation Army, a annoncé 
à Winnipeg, que le nombre de 


à constituant par-!| qu'il ne faut rien exiger de ses! 
accomplis ceux que nous aj-|tout où ils se trouvent des colo- | amis en dehors de ce qu'ils ac- 
mons.—L. ROUZIC, inies américano-japonaises. Cela | cordent volontiers. 


| 


| vages. 


travers la prairie sauvage, à tra- | ‘‘’lumé et rayonnant que S. Exe.! membres de cette a ation à 
vers un climat fait pour des sau- | “Mgr Yelle vous confie aujourd'-| augmenté de dix pour cent de 
‘hui, Vous ue succédez pas à 1931 à 1941, 


L 4 


- 


LA GUERRE AU JOUR LE 


Le mercredi 15 septembre 

L'aviation alliée de l'Afrique 
du Nord a lancé tous ses sppe- 
roils sur la tête de pont de 5s- 
ierne 

Les pla russes Ont pris 
Nezhin sur le chemin de fer Kiev- 
Kursk 


Le jeudi 16 septembre 
Læs troupes britanniques et «- 
méricaines engagées dans la plus 


grande bataille livrée prés de la! 


mer depuis Denkerque, tiennent 
la tête de pont de Calerne <epuis 
huit } 


Le vendredi 11 septembre 


ours 


Trois armées soviétiques cer-| 


nent de près Krarnograd 

Les Russes annoncent la prise 
de Bryansk 

La Se armée du lieutensnt- 
général Clark a établi un contact 
avec Îa fe armée anglo-cana- 
dienne 

Le samedi 18 septembre 

Un communiqué russe annonce 
la prise d'Ossipenko, port de la 
mer d'Azof 


Des bombardiers Mosquito ont 
attaqué Berlin pour le troisième 
nuit consécutive 

Le dimanche 19 septembre 

De Moscou on annonce aujour- 
d'hui que Russes ont réussi 
à enfoncer les lignes de défense 
allemandes à 30 milles au nord- 
est de Smolensk 

L'aviation alliée a bombardé 
samedi et dimanche les bases a1- 
lemandes en France et en Alle. 
magne. 

Le lundi 20 septembre 
| On rapporte Que des vaisseaux de 
| guerre alliés ont fté vus dans la 
mer Egée aujourd'hui, Il semble 
| que l'invasion des Balkans se fera 
prochainement 
Le mardi 21 septembre 

Moscou annonce que les trou- 
pes soviétiques sont rendues à 
moins de 15 milles de la rivière 
| Dniéper et à 30 milles de Smo- 
| lensk 
| On annonce d'Afrique-Nord 
que les commandos français se! 
battent sur l'ile de Corse. 


les 


Explication sur la revision 


du Service militaire 


OTTAWA .--Le ministère de la 
défense nationale a déclaré que 
la réduction de l'armée canadien- 
ne en service au pays ne signi- 
fiait aucunement un commence- 
ment de démobilisation. Seuls 
les soldats qui sont dans les caté- 
gories médicales inférieures se- 
ront démobilisés, déclare le com- 
muniqué, La déclaration offi- 
cielle ajoute que cette décision a 
été prise exclusivement var le 
gouvernement canadien, 

Voici une traduction du com- 
muniqué: “La réorgani-:tion de 
l'armée canadienne postée au 
pays n'implique aucunemst un 
relâchement ou chambardement 
du programme de nos activités 
militaires outre-mer, On doit plu- 
tôt la considérer comme une re- 
vision du service territorial au 
Canada à la lumière de la situa- 
tion militaire en général. 

“D'après le plan de réorgani- 
sation tel qu'élaboré, tous les 
hommes physiquement aptes au 
service seront retenus dans les 
cadres de l'armée, Ceux qui ap- 
partiennent à des catégories mé- 
dicales inférieures à celles qu'- 
exige le service actif seront diri- 
gés vers des tâches moins ardues, 


Le dos et les reins 
malades crient 
au secours. 


La plupart des gens ne réalisent 
pas la gravité du mal de dos. 

Les points, les contractions et les 
élancements sont assez graves et font 
beaucoup souffrir, mais la maladie des 
reins, qui est la cause de ces malaises, 
est encore plus douloureuse <t plus 
importante 


Une douleur dans le dos est un aver- 
tissement que les reins sont malades. 
11 faut les soulager tout de suite, Ache- 
tez une boîte de ‘“’Doan's Kidney Pills” 
le remède recommandé pour les maux 
de dos et la maladie des reins. 

Les pilules ‘’Doan's" se vendent dans 
des boites grises, oblongues. avec notre 
marque de fabrique, une feuille d'é- 
rable, sur l'enveloppe. N'acceptez pas 
de contrefoçgon., Exigez les “Doan's" 
The T. Milburn Co. Lid., Toroxtw, Ont. 


L'aideriez-vous? 


Vous ne pouvez tendre votre propre main pour aider nos 


braves marins. 


Mais vous pouvez aider au moyen de la Li 
une organisation vouée au soin et au 


et cela er autant que l'on Ras 
en avoir besoin. | 

“Ceux des catégories médicales 
inférieures dont les services ne| 
sont pas requis seront démobili- | 
sés et placés au service des indus- | 
tries civiles essentielles, On re- 
tiendra toutefois tous ceux qui 
sont physiquement aptes au ser-|! 
vice pour les opérations mili- 
taires ordinaires. Il en résultera 
l'organisation d'unités moins! 
nombreuses mais plus fortes et 
des effectifs de plus haute caté-! 
gorie médicæle, 


“L'organisation ectuellement | 
en voie a été décidée uniquement | 
| par les autorités canadiennes." | 


. Un plan 


| [Suite de la première page] | 


fisant pour subvenir au besoin 
d'une famille. D'un autre côté 
le gouvernement ne verrait pas 
d'un bon oeil la proposition ou- 
vrière qui voudrait faire dispa- | 


|famines presque nartout. 


| Phar, Préfontaine 


CAPE TOWN--Le général J 


C. Smuts, au cours d'une récente 


entrevue accordée à Martin Herlihy, correspondant spécial de J'a-' 
gence de nouvelles Reuters, a déclaré que la guerre se continuera 
encore pendant un certain temps. Il doute que les hostilités cessent 


avant la fin de 1944 

Le grand problème de l'après- 
guerre, dit le premier ministre, 
sera de nourrir l'Europe. Tout 
ind'que qu'il y a de terribles 
La 
première chose à faire sera de 
ravitailler l'Europe et de main- 
tenir l'ordre jusqu'à un certain 
roint, car l'hômr:e, quand il a 
faim, combat et tue. | 

“Je suis très fier, dit le pre- 
mier ministre, du” rôle qu'a 
joué dans cette guerre, l'Afrique 
du sud. En premier lieu, nous 
avons gardé ouverte la route du! 


A Bas les Quilles! 


Ligue de Dix Quilles 
SECTION “A” 
Position des équipes 


P. 
C.NR. 

St. Boniface Creamery 
Toupin Lumber 
Bibeau-Hunt 
Frontenac Hotel 
Kiewel Brewery .… 
Couture Motors 
Cercle Ouvrier 


| 


Crescent Taxi 
North Star Oil 
St. Boniface Hardware 

Parties de 20ù-M. Bibeau 21 
J. Halliday 200. 

Haute partie simple — M. Bi- 
beau, 212. | 

Hautes 3 parties individuelles— 
F. Erhart, 176-188-174 538. | 

Haute partie d'équipe—Kiewel 
Brewery, 869. 

Hautes 3 parties d'équipe—Kie- 
wel Brewery, 2511. 

SECTION “B” 
Position des équipes 


0007 17 0 n300 88 68 00 © © 
CD 0 © D9 NS NS ré mé et © © © 


t 


| des débarquements alliés à Ostie, 


raitre le plafond des salaires de 5 PRES à 

moins de $0.50 de l'heure. Club Belge 3 0 

Asselin Bros. 2 1 

Maintien des prix | Chevaliers de Colomb 2 1 

sti Cusson Lumber PA | 1 

Les allocations familiales ne dE D'hibialt 2 1! 

constitueraient pas une addition} Marti 

- n artin Paper 2 1 

| directe au coût de la production! hs Ta Witsines 1 2 
|industrielle, par conséquent elles| 592 5 CARE ce 

in : | Dufault Sheet Metal ..…..…. 1 2 

n'auraient pas pour résultat de! S{ Boniface Hotel .……… 1 2 

|faire augmenter directement les! ourist Hotel a 2! 

|prix des produits pour les! Wynant Fuel 1. 

| consommateurs. | Desjardins TO 3 

Les partisans et les adversaires! Parties de 260 -- A. Mousseau 


des allocations familiales 


| gar 
{tions comme insuffisantes. Des! 
critiques du projet soutiennent 
que c'est une louable mesure de! 
sécurité sociale, mais qu'elles ne 
règlent aucunement les inéga- 
lités dans la structure des salai-| 
lres. Des ministres et de hauts! 
fonctionnaires sont prêts à ac- 
cepter le projet des allocations! 
familiales, mais non comme un 
substitut à l'ajustement des sa-| 
|laises. | 


! 


| 


e de la Marine 
ien-être de nos 


matelot.: marchands et combattants Toutes les offrandes sont 


accepté':s avec reconnaissance 


L/ LIGUE DE LA M 


Pévision manitobaine 


Cette annonce est inséré 


ARINE DU CANADA 


364, rue Main, Winnipeg 


e par ‘SHEA'S Winnipeg 


Brewery Ltd.” 


Je vers le Canada en 

libérant un homme 

pour un service plus 
e 


ENROLEZ-YOUS 


Adressez-vous à l'édifice Huron et Erie, 


Angle ces rues 


Parce que l'action set 


nécessaire, je sers le 
Canada ENCORE. 


AUJOURD'HUI! 


Fort et Portage, 


Centre de recrutement de Winnipeg-Nord, 


tue Main, 


Winrypeg, 


re-! 257, F. Suarez 212, L. Baker 221, 
dent généralement ces alloca-| R. Monchamp 218. 


Haute partie simple-—A. Mous- 
seau, 257. 

Hautes 3 parties individuelles— 
R. Monchamp, 180-218-191-589. 

Haute partie d'équipe—Cusson 


Lumbe 


r, 964, 


Hautes 3 parties d'équipe-—Cus- 


son Lu 


Ligue de Cinq Quilles 


Club La Vérendrye . 


Coutur 


| Western Fur . 
Boisselle 


Huot 


| Lavallée … à 
Modern Dairies . 
| Prénovau Ru 
Gillis & Warren 


Dufaul 


| Leclerc 
La Coopérative 


mber, 2624, 


SECTION “A” 
Position des équipes 


e Motors . 


t Sheet Metal 


|sivement aux Allemands. 


muwwmwenmnmmme© 


Haute partie simple — Annette | 


274. 


| Painchaud, 268; Walter Frehs, | 


Hautes 3 parties individuelles — 


Mme 


Stinson, 


927—3113. 


Muller 
Cusson 


L'Heureux 


Audett 


| Nash Taxi 
Hôtel de ville 
St. Bon. Creamery 1 
St. Bon. Creamery 2 
| Midgets 


Martin 
City C 


Ecole Provencher ê 
Haute partie simple — Ursula 
Muller, 219: Louis Joyal, 288. 


SECTION “B" 
Position des équipes 
G. 


Lumber 


e 


Paper 
ouncil 


hs pu hé jé ré DS DO DS DE D2 CS 


249-227-164— 640; 
| Bill Roy, 211-234-238—683, 
Haute partie d'équipe — Club 
| La Vérendrye, 1131. 
Hayptes 3 parties 


Club À s 
VD Le. VOS ! l'ont isolée du monde pour tenter 


| de gagner leur point, 


% 


CO DD DD M2 DS DD bé os bé ét © 


| 
| 
| 
| 


Hautes 3 parties individuelles— 


| Agnès 


| 702. 


Haute partie d'équipe- -Muller, | 


1040. 


Bélanger, 


205-152-191— 
| 548; Cyril Muller, 216-243-243— 


Hautes 3 parties d'équipe— 


Muller 


, 959-1040-1003-—-3002. 
Hautes moyennes 


! 


Dames- Mme Stinson 213, An-| 
nette Painchaud 208, Julie Bou- 


chard 


204, 


Fernande Dussault, 
188, Agnès Bélanger 182 Fran- 


Cap. quand la route de la Médi- 
terranée et les autres routes 
étaient fermées. En second lieu, 
nous avons préparé les voies 
pour les autres stades de la guer- 
re. L'Afrique a encore un rôle 
important à jouer dans cette 
guerre, mais, en plus de cela, 
l'Afrique est un continent de 
l'avenir. | 

“Le peuple d'Afrique, dit M! 
Sinuts, ne péhse plus à des souve- | 
rsanetés ou à des drapeaux, mais 
à une action commune et à ses 
intérêts communs, Le mots an-| 
nexions et dominion disparais-! 
sent du vocabulaire international 
comme des vocables anciens, En 
Atrique, aujourd'hui, l'Afrique | 
du sud, la Rhodésie et les colo-| 
nies portugaises évoluent gra-! 
duellement vers des politiques 
identiques sur des sujets tels que 
le commerce, le transport, les! 
communications et les affaires! 
indigènes. | 

“Je crois que ce changement | 
est une des choses les plus im-|! 
portantes dans le monde. Cela 
veut dire que l'Europe et l'Amé- 
rique viendront aider au dé- 
veloppement de l'Afrique sans 
s'ingérer dans son administra- 
tion." 


| 


es pèlerins 


[Suite de le première page] 
Rome, a-t-on fait savoir de Ma- 
drid, dans l’appréhension de re- 
cevoir une bouteille de vin vide 
sur la tête ou même d'être vic- 
times d'un plus grave ‘accident. 

En dépit de l'emprise resserrée 
des nazis sur Rome, on a rap- 
porté d'Espagne que des mani- 
festations spontanées ont eu lieu 
dans la, capitale italienne aussi 
bien qu'à Naples, lorsqu'on a 
appris que les Alliés avaient re- 
pris l'initiative à Salerne. Les 
Romains auraient fait courir le 
bruit qu'on pouvait s'attendre à 


le port de Kome, 
Résistance à l'ennemi accrue 


Les actes de sabotage et les 
grèves se propagent par tout le 
centre et le nord de l'Italie au 
fur et à mesure que s'accroît la 
résistance à la domination nazie.| 
Le maréchal Erwin Rommel a 
proclamé la loi martiale dans le! 
nord de l'Italie. À 
. L'Exchange Telegraph a fait sa-! 
voir dans une dépêche à Zurich 
que pas une usine de guerre du! 
nord de l'Italie a produit quoi 
que ce soit qui vaille la peine! 
d'être mentionné depuis que les! 
Allemands en ont pris le con-|! 
trôle. D'après cette même dé- 
pêche, cinq unions ouvrières de 
Milan ont voté pour la continua- 
tion de la grève et se sont en- 
gagées à faire tout en leur pos- 
sible pour résister au moins pas- 


"ax 


Le journal de Turin, La Stam- 
pa, à la solde des Allemends, a 
publié que les troupes d'occupa- 
tion ont libéré de nombreux 
chefs fascistes, dont l'ancien 
ministre des affaires étrangères, 
Raffaele Riccardi, le général At- 
tilio Teruzzi, ancien ministre des 
colonies, et le général Galliati, 
ancien commandant de la milice 
fasciste, qui avaient tous été jetés 
en prison par le gouvernement 
de Badoglio. 


Le Daily Express de Londres a 


publié qu'Adolf Hitier fait pres-| Elle recommande pour les travailleurs industriels l'examen du sang | 


RADIO FRANÇAISE 


Emissions françaises et pour la semaine 
23 septembre hu 2 octobre 1943. 


trous. Sesk (1 S$-Signal-horaire | 22%-Npyreiles 
cap + Lies) | 1106-Mue principale. 22-€Chefs-d ceuvre 
| 1215—Radio-journal 23%0-—Recitai 
EUDI 2 SEPT. 129%0-Vers le soleil | 400-L'Heure du the 
A 4 | 1245-Orque 415-—Nouvelles 
10 15— Redio- Journal | 1006-Orchestre | add-Fée des Fleurs. 
PM | 118#—Chansonnettes. 445—Disques 
32%—-Réctitai | 12 Music-hall. | $®—A Radiu-Canada 
415-La Chanson Fran-| 100-Musique de | $10—Intermède 
se chesnbre $ 15—Radio-journai 
Paradis du rève:| 22%--Nouvelles | 530-Causerie de Jean- 
St vous l'aviez 1H-Chefs-d'oeuvre | Louis Gagnon 
compris; | 3320—Récital s45-—Mélodies du soir. 
Si tu le voulsis! 400-L'hcure du thé | 500-Un homme et son 
Idéal. 415-—Nouvelles | hé 
S320- Entretiens fami- . La Fée des fleurs.| 815. vie commence 
rs | FT er Qu ve 6.30— Nouvelles. 
6237—Nouvelies | 500—A Radio-Canada. 645-La fiancée 
VENDREDI 4 SEPT ont — mu mali Le Corps Œ'ARC. 
à 00-- éfi e la 
1915 Radio-tournal S15—Radio-| Victoire 
| 
| 


ournal | 
53%0-Causerie de Jean-| 
Louis Gagnon. | 
ee 830—A 
637—-Nouveiles. 


SAMEDI 25 SEPT. FREE gr à mence| *13-Causerie de R-A 

16 15 Aadie-journal. RE mme 7 | 8.30—Orchestre. 

GS wevys i ete -- un 1 du fi015—Musique “can 

ge ommerdo » 

Fr da Poe des \ ss Le Corps d'A RC. 10.28-—-Nouvelles 
00Chan s amour 

CRE Chan- | 13% Musique gaie | nie 2 SEPT. 
8 00— eure [D] A. 

TR 7 Vaise | 1100--Jeunesse dorée 

del 8.30—Orchestre. | 1115-Quelles nouvelles? 


6 00—Radio-journal. 
915—A communique, 
9.30—Chefs-d'oeuvre. 


DIMANCHE 26 SEPT. 
M. 
630-Musique de ian- 


12.45--Musique. 
1.006—Orchestre 
1.45— Musique: 
200—Airs d'opéras. 
5.00--Chansonnettes. 
5.15—Radio-journai. 
5.30—Chansonnettes. 
5.45—Intermède 
6.00—Impromptu. 
6.30—Nouvelles. 
6.45—Sérénade. 


AM. 

|‘ esmnrens 

3.30—Récital de Mont-| 
réal 

4.15-—La Fiancée du 
Commando. 

830—Entretiens fami- 
liers. 


637-—Nouvelles. 
8.00—Musique de 


5#0-Causerie 
Benoît. 
5.45—Musique 


915—A communiquer 
9.30—Orchestre, 
10.00—Musique. 
10.15—Musique. 
10.28—Nouvelles 


DIMANCHE 26 SEPT. 


5#—Un + pat et son 
8.37—Nouvelles. 


700-Sérénade pour 
cordes. 


CBFY, Verchères, PQ. | 
(Ond=s courtes) 


9.30—Chants. 
10.00—Musique 
10.15-—-Musique 


AM. 
1100-—France Combatt. MERCREDI 29 


1115—Radio-journal. 


. | A.M. 
4 ht 23 SEPT. et - ‘um SOMANL- | 11:00—Jeunesse dorée x 
11.00—Jeunesse dorée. | 11.59—Signal-horaire. tra + rare À: vghée ” 
11.15—-Quelles nouvelles? | pM. 11 59—Signal-horaire. 


11.30—Radio-journal. 12.00—Musique. 


1135—Le réveil rural, 12.15—Conw:es Nations] PM. 
LM hornre | do fienOiere |A grues 
PM 12. Violon. 1 s 


130-Coups de 
800—A communiquer. 
coinmrainiquer. 
#.00— Radio-journai 


11.30—Nouvelles 
1135-Le réveil rural 
11.59-Signal-horaire 


| 
fare de Montréal. | 10.00—Musique | PM. 
1100-—François Rozet. ! 10.15—Musique. 12v00—Rue principale. 
nn + ec "4 de 1028 -Nouvelles 1215—Radio-journal, 
J.-L. Gagnon. 1230— Vers le soleil. 
LUNDI 2 SEPT Le gaie nat | 12 ni “HE à 
QU? PT. M. es 
AM. 1100—-Musique + 
10.15-—Radio-journal. 11.30—Nouvelles : DT 
S1S-Le fiancée du Lg a réveil rural. | 200— Musique de 
M 59—Signai-horaire chambre 
Commando. | | 
PM. | 230— y 
EE | En gpl HAE Me rar | 233 Chers-d'oœuvre, 
2.15—Radio-journa | 20—Réc : 
6.37—Nouvelles. 12.30—La revue des heb- | HE + 6 jar du thé. 
MARDI 28 SEPT. domadaires. 415— Nouvelles 


5.10—Intermède 
5.15—Radio-journal 


500- Un homme et son 
gr 
6.15— vie commence 


6 Nouvelles 
chambre. 700—Orchestre, Dre * soleil. 
MERCREDI 29 SEPT, 715--Orckestre À cor-| 700--Les Secrets du Dr 
AM des. j | Morhanges. 
10.15—Radio-journal. 130—A communiquer, 7.30— Variétés. 
PM 6.00—A communiquer. | 800—Musique. 
415--La Fiancée du 8.30—Orchestre 8.30—Le cycle Chopin. 
Commando. 9.00—Radio-journal. 9.00 -Radio-journai 


9.15-—Cuauserie de 
Louis Gagnon, 


10.28— Nouvelles. 


théâtre 


de R-A 


'ean- 


SEPT, 


12.00— Rue principale. 
12.15—Radio-journal. 
1230—Vers le soleil. 


1245—Le Moulin de la] 


chanson. 
1.00—Chant. 
1.15—Chansonnettes. 
1.30—Music-hall. 
200—Musique de 

chambre. 
2.30—Nouvelles. 
2.33—Chefs-d'oeuvre. 


1.00—Music-hall. 
1.30—Musique. 
2.00—Chefs-d'oeuvre. 
3.00—Music-hall. 
330—Airs d'opéras. 
4.00—Symphonie. 
5.00—Airs d'operettes. 
5.30—Nouvelles. 
5.45—Intermède, 
6.00—Orchestre. 
6.30—Canadian Grena- 
dier Guards. 


1230—Vers le soleil. 

12.45-—Le Moulin de Ja 
Chanson. 

100 Musique de la 
Marine américai- 


ne. 
1.15—Chansonnettes. 
1.30—Récital. 
200—Musique de 
chambre. 
2.30—Radio-journal. 
2.33—Chefs-d'oeuvre. 


3.30—Récital. 
400—L'Heure du thé, 
4.15—Nouvelles. 
4.30—Disques. 

500—A Radio-Canada. 
5.10—Intermède. 
5.15—Radio-journal. 
.30—Causerie. 
5.45—Intermède. 


diseur 
8.30—Musiq 
9.15—"'Mart 


6.00--Un ireume et son frères 
péché. | 10.00— 

6.15--La vie commence + Dr 
demain, 


6.30—Nouvelles. 
645-—Lever de soleil. 
7.00—Orchestre 
739—Relais du MBS 
8.00—Tambour battant. 
8.30—Sur le qui-vive, 
9.00—Radio-journal, 
9.15—Concert. 
10.00—Musique. 
10.15—Musique. 
10.28—-Nouvelles, 


VENDREDI 24 SEPT, 


11.30— 


11.59—Signal 
P.M 


M. mélod 
11.00—Jeunesse dorée. 


7100—Actualités de 
semaine. 
1.30—François Rozet, 
8.00—Orchestre. 
9.00—Radio-journal 


beuf et de ses 


10.15—Orchestre, danse. 
| 1028— Nouvelles. 


LUNDI 27 SEPT, 
AM. 


11.00—Jeunesse dorée. 
111 uelles nouvelles? 
ouvelles 
11.35—Le réveil rural. 


1200—Rue principale. 
12.15—Radio-journal, 
1230— Vers le soleil. 
12.45—Tableaux 


1.15—Chansonnettes. 9.30—Orgue. 
11.15—Quelles nouvelles? | 1.30—Music-hall, 10.00—Musique. 
11.30— Nouvelles, 2.00— Musique de 10.15—-Musique. 
11.35—Le réveil rural, chambre 1028—Nouvelles. 


mo “uen à ocr- 
es. 
400—L'Heure du thé. 
4.15—Nouvelles. 
4.30—La Fée des Fleurs 
4.45—Disques. 
500—A Radio-Canada. 
5.10—Intermède. 
515—Radio-journal 
5.30—Causerie de Jean- 
Louis Gagnon. 
5.45—Mélodies du soir. 
6.00—Un homme et son 
éché. 


la 
1! 


ue familière 


yre de Bré- 


ue. 


7.00—Sérénade, 

7.30—Histoires de chez 
nous. 

8.00—Ici l'on chante. 

8.30—Les hasards du 
réel 

9.00—Radio-journal. 

9.15—"'Les Hebdos et le 
temps présent." 


“horaire. 


iques. 


TORONTO-—La Ligue canad 
maine dernière que la syphilis ‘di 
ment des industries, mais qu'il es 


Les syphilitiques pas toujours 
«. des travailleurs dangereux 


ienne de santé a déclaré la se- 
minue considérablement le rende- 
t possible de l’enrayer et qu'il est 


temps que les employeurs canadiens s'en rendent compte pleinement. 


sion sur la Suisse pour pouvoir | avant leur embauchage et de X— 
se servir de ses voies ferrées, afin | temps à autre par la suite. 


de ravitailler les armées alle- 
mandes dans le nord de l'Italie! 


et le sud de la France. La Suisse! 


n'a pas encore répondu aux de-| 


mandes d'Hitler, mais la radio! 


publique à un blocus et qu'ils 


Au service 


F. H, Wadsworth, qui fait par- 
tie du groupe des ingénieurs de 
Radio-Canada, est retourné en 
Angleterre après avoir passé un 


de Berne a rapporté que les AÏ]-| 


d'équipe | lemands soumettent la petite ré- 


1131-1055- 


* La ligue a remarqué que de 
nombreux patrons éprouvent en- 
core une inexplicable méfiance à 
l'égard de cet examen du sang. 
En général, les employés se 
montrent favorable à des servi- 
ces de santé, y compris le con- 
trôle des maladies vénériennes, 
s'ils ont l'assurance que prévaut 
la relation traditionnelle entre 


le médecin et le patient, afin de 


| 
| 


ne pas être désavantagés dans 
leur emploi. 


La ligue a insisté sur le fait| 


que les chefs d'entreprises doi- 
vent comprendre que les syphili- 
tiques ne sont pas nécessairement 
des travailleurs dangereux, Les 
candidats à un emploi, qui souf- 
frent de syphilis contagieuse, 
doivent être refusés avec la pro- 
messe que leur cas sera étudié de 
nouveau, quand ils apporteront 
la preuve qu'ils ne sunt plus con- 
tagieux à la suite du traitement 
suivi et qu'ils sont résolus à le 
continuer. Les travailleurs at- 


teints d'une syphilis non infec-| 


tieuse devront être embauchés à 


condition qu'ils suivent un traite- | 


ment. Il devra y avoir des exa- 
mens périvdiques et tel employé 
jugé contagieux devra être gardé 
s'il consent à se soumettre à un 
traitement. 

Les employés qui souffrent des 
suites de la syphilis devraient 
être transférés, si possible, à un 


çoise Tremblay 178, Aimée Si-| congé chez les siens à Ottawa. | travail qui ne comporte pas de 


mons 178, Lucille Couture mr, | 


| 


Marg. Labossière 175, Anna Le- 


clerc 1 


75. 


L'arrivée de M. Wadsworth à 
Londres porte à six le nombre 
des techniciens au service de la 


Hommes — Cyril Muiler 234, Société Radio-Canada outre-mer. 
Bill Roy 227, Ted Fenton 224, Neuf journalistes et commenta- 
Paul Lavallée 223, Walter Frehs teurs complètent le personnel de 
223, Jos Vertplaetse 222, Fred | la CBC avec les armées canadien- 
Suter 221, Henri -Lévêque 218, nes qui servent sur Les fronts en- | pas être disponibles pour 1es di- 


| Eddie Lowe 216, Louis Joyal 215.| nemis, 


danger. On devrait exiger de 
personnes sous traitement--qu'el- 


les se rapportent régulièrement 


au médecin de l'usine pour un!mAréchal se contentait de dire! 


examen et un test sanguin. 
La ligue a souligné que les 


meurer un secret entre le méde- 
cin et le malade, Dans une usine 
| de guerre canadienne, le médecin 
a averti un chef de service que 
plusieurs employés avaient réagi 
positivement au test Wasserman, 
C'était non seulement contraire 
à la loi, mais l'employeur était 
| aussi susceptible d'être poursuivi 
en dommages. 


[Suite de la première page] 


| 
| 
1! 


|sions allemandes entières atta- 
quaient nos troupes en Italie et 
hors de l'Italie, occupaient de 
furce nos villes, nos ports et nos 
aérodromes, pillaient nosfmaga- 
sins ainsi que les biens de nos 
nationaux pendant que l'aviation 
ailemande bombardait nos na- 
vires.” 

| Le niaréchal Badoglio a ex- 
| horté les Italiens, lorsqu'ils se 
| voient écrasés sous le poids du 


rible de la guérilla. 11 leur a 
|éonné les instructions pour 
| couper les * communications, 
| faire sauter les ponts et les dé- 
|pôts de munitions, attaquer les 
| soldats allemands isolés. 

| C'était la première fois que le 
|maréchal Badoglio enjoignait 
aux Itaïiens, soldats et civils, de 
combattre les Allemands partout 
où ils les rencontreront. Dans sa 
| première proclamation du 8 sep- 
|tembre annonçant l'armistice, le 


| aux Italiens de se rendre aux An- 
| glais et aux Américains et de se 


ncmbre, de recourir à l'arme ter-| 


Winnipeg, Man., 22 


septembre Y913 


La bonne voie 


Le chemin de ls banque mène à la prospérité 
d'épargne offre plusieurs avantages. 


de l'économie, stimule l'énergi 


U protège votre argent contre les pertes, le vol et les dépense 
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Banque Canadienne Nationale 
ACTIF, ENVIRON $180.000,000 


St-Boniface 


J.-H.-N. Léveillé, gérant 


[Suite de la première page] 
4 


le plus grand secret 
problèmes épineux qui sont 
en train de désagréger lentement 
le parti libéral? Tient-il à met- 
tre les siens au courant des déci- 


dier dans 
les 


sions prises à la conférence de 
Québec en ce qu'elles affectent 
le Canada et la participation ca 
nadienne à la guerre? 

Personne ne peut nier que la 
position du parti libéral a été 
gravement atteinte ces derniers 
mois. Le résultat de l'élection on- 
tarienne et ceux, nan moins con 
cluants, des quatre électiv.:s com- 
plémentaires du 9 août dernier 
laissent prévoir, même par ceux 
qui sont aveuglés de partisanne- | 


rie, Ja transformation certaine 
qui s'élabore chez le peuple cana- 


Le beau temps où il suffisait à 
un politicien de se réclamer ‘du 
parti libéral pour se faire élire 
est chose du passé. L'après- 
guerre et les problèmes fonda- 
mentaux qu'il soulèvera préoccu- 
pent ceux qui ont à coeur l'ave- 
nir de notre pays. Pour les avoir 
jusqu'ici ignorés, le parti libéral 


rité grandissante, 

Le congrès du 24 septembre 
sera-t-il une réunion d'hommes 
| politiques, gouvernant le pays, 
décidés à entreprendre une trans- 
formation fondamentale de l'or- 


du plus grand bien général? Ou 
bien ne sera-t-il qu'une assem- 
blée de politicailleurs essayant 
| par de vains moyens à redonner 
|aux vieux principes usés une 
forme nouvelle et trompeuse? 
C'est ce qui finira bien par se sa- 
| voir, malgré tout le secret dont 
lon veut entourer la grande réu- 
|nion familiale du parti libéral le 
24 prochain. 


Réorganisation de l'armée 


| Le gouvernement canadien a 
| décidé la dissolution totale de la 
| 7e et de la 8e divisions, ainsi que 
la dissolution partielle de la 6e 
division. La 
l'armée territoriale 


aura pour 


la Défense nationale, M. Ralston, 
“de fournir pour la défense du 
Canada des troupes d'opération 
réduites en nombre mais plus 
efficacement entraînées, D'intro- 
duire une nouvelle période d'ins- 
truction militaire supérieure qui 
sera donnée aux renforts avant 
de traverser les mers, de licencier 
un nombre considérable de mili- 
|taires de catégorie médicale in- 
férieure et de fournir par Je fait 


d'oeuvre civile.” 


La dissolution de ces trois di- 
visions signifie en premier lieu 
que le danger d'attaque sur le 
continent nord-américain est 
| presqu& disparu. Les divisioris 
qu'on avait entraînées en vue de 


protéger nos côtes peuvent main-| 


tenant servir à grossir nos ren- 
forts pour outre-mer, M. Ralston 
a insisté sur ce point. “Il importe 
de souligner, a-t-il précisé, que 
(la diminution des effectifs des 
troupes combattantes du Canada 
ne signifie pas une réduction dans 
le besoin de troupes pour outre- 
mer. Il importe que le flot des 
renforts soit maintenu afin de 
faire face ‘aux opérations actuel- 
les et futures.” 

Les divisions dissoutes se com- 
| posaient de volontaires et de 


conscrits appelés sous les dra-! 
aux en vertu de la loi de mo-| 


p 
bilisation. On se demande si le 
| gouvernement  emploiera 
| con£écrits comme renforts sur les 
|champs de bataille d'Europe et 


d'Asie, 


Ainsi qu'un commentateur po- 


litique le disait, les ultra-loyalis- 
tes peuvent être satisfaits. Ils se 
plaignaient du fait que nous a- 


vions deux armées: l'une desti-| 


née à servir n'importe où dans 
le monde, l'autre destinée à dé- 
fendre uniquement le Canada, ou 
| plutôt à défeñdre tout le conti- 
nent nord-américain, l'ile de Kis- 


ka comprise. Nous n'aurons plus | 


| bientôt qu'une seule armée com- 
| prenant jusqu'aux conscrits. Il 
 r- reste plus maintenant qu'à lui 
|ussigner un seul emploi: servir 
| n'importe où dans le monde, par- 


tout où l'on aura besoin de ren-| 


forts. Le plus cher désir des ul- 
tra-loyalistes sera alors devenu 
une réalité. 


Les élections dans l'Ile du 
Prince-Edouard 

Les électeurs de l'Ile du Prin- 
| ce-Edouard ont élu cette semaine 
| leur vingtième parlement. Les li- 
| béraux ont été portés au pouvoir 
pour la troisième fois consécutive. 
Des 30 députés qui composeront 
la nouvelle Législature 20 seront 


dossiers médicaux ne devaient | défendre contre les attaques Ve-| jibéraux, 8 progressistes-consér- 


recteurs de l'entreprise, mais de- 


|rant de n'importe quel autre 
| côté. 


vateurs et 2 conservateurs. La 
|C.C.F. qui avait 9 candidats sur 


dien au sujet des vieux partis. | 


| s'est condamné à une impopula- | 


ganisation du parti libéral en vue | 


réorganisation de} 


résultat, d'après le ministre de] 


même un supplément de main-| 


les | 


les rangs n'a pas réussi à en fa 
élire un seul; ses représer 
ont tous perdu leur dépôt 


re 


anis 


Congrès canadien du travail 
La CCF. malheureuse aux é- 
lections dans l'Ile du Prince 


Edouard, a obtenu un succès re- 
tentissant au récent Congrès caë 
nadien du Travail tenu à l'Hôtel 
Windsor de Montréal. Le Con- 
grès a adopté une résolution ap 
puyant entièrement le parti de 
la C.C.F. comme étant “la prin- 
cipale arme politique des ou 
vriers au Canada” et recomman- 
dant à toutes ses unions affiliées 
et à la charte de “s'affilier à la 
\CCF" 

Le résultat d’une pareille réso- 
lution différera probablement se- 
lon les provinces. Pour ce qui en 
est de la province de Québec, M. 
Omer Héroux écrivait dans le 
| Devoir du 16 septembre: “Que le 


mécontentement de la province 
de Québec s'incarne avec quel- 
que force dans la C.C.F. cela pa- 
raît bien peu probable, Les deux 
dernières élections ont été là- 
dessus révélatrices. Dans Cartier, 
qui était, de toute la province, 
le comté où ses chances parais- 
saient les plus considérables, où 
elle possédait un candidat de va- 
leur (son propre secrétaire géné- 
ral), qui tenait à la circonscerip- 
tion par des attaches personnelles 
très vives, elle n'est arrivée 
qu'en troisième ligne, Dans Stan- 
stead, où son représentant avait 
sûrement aussi une certaine for- 
ce personnelle, puisqu'il était le 
maire de la ville de Magog, elle 

a accusé un raté complet 

“Non, de toute évidence, abs- 
traction faite de toute préférence 
personnelle, si l'on juge en sim- 
ple spectateur, il semble b'en que 
| c'est dans le Bloc et par le Bloc, 
que s'exprimera le mécontente- 
ment québécois. Du rest», c'est 
{le programme du Bloc, et non 
celui de la C.C.F, qui cor: :spond 
[aux causes profondes et au ca- 
|ractère général de cette colère 
généralisée.” 

Il va sans dire qu'il peut en 
être autrement dans les autres 
| provinces. La résolution récente 
| du Congrès canadien du Travail 
| prouve toutefois, et d'une maniè- 
(re indéniable, que le peuple ou- 
vrier canadien en a assez des 
vieux partis et qu'il veut, pour 
l'avenir, appuyer ses préférences 
politiques sur des programmes 
nouveaux. 


 SOLDATS ALLEMANDS 
RETIRES DE NORVEGE 


STOCKHOLM.-—La  légation 
norvégienne a déclaré récem- 
ment que les Allemands avaient 
| retiré 20,000 soldats au cours des 
| dernières semaines, mais que 
| 180,000 soldats nazis gardent en- 


core les côtes de la Norvège, 


1 


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Winnipeg 


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È 


| 


VOLUME XXXI 


ee 


A 


WINNIPEG, Man. 


Peu de chance de succès pour la 


os" 


C.C.F. dans la province de Québec 


La cinquième année de guerre demandera de plus grands sacrifices que ceux 


que nous avons consentis jusqu'à maintenant, dit M. King. 


L'armée 


canadienne est complètement réorganisée, La C.C.F. obtient un suc- 
cès retentissant au Congrès canadien du travail, 


(Correspondance spéciale à La Lrsente #7 Le Parniore) 


22- Dans un discours prononcé à la radio à l’occasion du quatrième anni- 


ministre du Canada, M. King, 
de la part du Canada, un plus 


des efforts accrus et de plus grands sacrifices que ceux que nous avons 
“Il reste encore à décider sur le champ de bataille, a ajouté M. King, 
Ce qui s'est déjà déroulé et ce qui se déroule! 
L'objectif stratégique visé en retirant 


x 


OTTAWA 
versaire de l'entrée du Canada dans la guerre, le premier 
a déclaré que la cinquième année de guerre va demander, 
grand courage 
consentis jusqu'ici 
si la civilisation doit survivre ou mourir 
reséntement onduit à l'heure du supreme effort 
e ‘ £ € € gnifie nement —n 
‘ 4 pet être ant d'entrepre ire 
«€ + 4 tte apre et programme e guerre 
: a défaite des armées | ans son discours à la radic 
pe ’ talic h | : 
aliema ° 1 pnare de Congrès des libéraux fédéraux 
n guerre ! dès « De quoi sera-t questi au 
ï re + q * e pré L nd ngré des députés lihé 
lude 6 ble tâche Er Y à q igue au plu 
: magne a 10 aut point les observateurs poli- 
er LA e e enner 1 à tion sn 
: : Lo 
toire sur l'Allemagne hitlérienne M. King songe-t-il à réorgani- 
ne £gerAa pas remportée san ine er son parti? Veut-il vant au- 
tte gigantesque. Nos plus dures {ur de lui sa vaste famille, étu- 
batailles restent dans le domaine 
; ; {Suite la deuxième page 
de l'aver Pour étre dignes de ‘ , = page] 
rombattents, nous devons trava ve) Ru 
Lorie ee à M. Churchill 
> irdes tâches, coopérer plus . ure 
entiérement dans un effort na à d 
tional.” Londres 
Quels seront ces nouveaux sa LONDRES-—Le premier mi- 
eifcex sront ces lour- » rep 
crifices? Que espere -s M K HE | nistre Churchill est retourné à 
! tâches dont parle 1 ing ; 
des tâches d pare NE* | Londres, dimanche, après un 
les obee ate bien informé . 
voyage de six semaines au Ca 
x ident si le d rs ré M , 
r ” M Nine “. ..: nada et aux Etats-Unis. Il était 
diop nique de } g adresse, Mme C* ! 
4 e Map Ur accompagné de Mme nurchil] 
au peuple du Canada n était pa 
atint . et de sa fille Mar: 
e prélude diplomatique, destiné c le huitiè d | 
aux membres du parti libéra * pet 1e RAtieme “éme he de 
a Lu le congrès ou le câucus d IMDOr tance qu'il fait cou e 
plénier qui doit avoir lieu à début de la guerre En juin 1940 
Ottawa le 24 septembre prochain. | 11 était allé en France, où il a 
1! évident que le premier mi tent. vainement de convaincre 
nistre tient à connaître l'opinion | 1€ gouvernement français de fuir 
et le sentiment de ses député: en Afrique-Nord pour y conti- 


Pucheu est 
condamné 
à mort 


La radio française de Brazza- 
ville, citant le poste clandestin 
“Honneur et Patrie,” a rapporté, 
la semainc dernière, que Pierre 
Pucheu, ancien ministre de l'In- 
térieur de Vichy, qui gagna 
l'Afrique du Nord en mai der 
hier, à été convaincu de haute 
trahison et condamné à mort par 
le Comité central français de ja 
résis 

Pucheu, qui est âgé de 44 ans, 
fut autrefois chef de la police se- 
crète de Vichy qu'il organisa sur 
le modèle de la Gestapo. Il fut 
emprisonné à Maknès, Maroc 

Protégé de feu l'amiral Darlan, 


tance, 


Pucheu devint ministre de l'In- 
térieur en 1941, mais fut par la 
suite limogé par le chef du gou 


vernement, Pierre Mareal. Après 
la déclaration de guerre de 1939, 
il devint lieutenant d'artillerie 
mais fut bientôt rappelé pour 
surv eiller les travaux « de défense. 


Considéré comme mort 


Le sergent Victor-Robert-Du. 
vid Kissick, fils de M. et Mr 
David Kissick (née Lavallée), de 
Letellier, qui fut porté u 
en av iernier, est maint t 
con re comme mort 

Le serg K t est né à Le 
: er ] t ses € 1es eieme 
taires à E et ses grade 
supérieurs école de Letellier, 
dimgée p es Rév. &S de 
Missio 

Il s'e à dans l'aviat er 
aoû t 94 ! + de : entre e mt 
à Brandon € P: Il se re 

| utre-mer à Été de 

342 


CHURCHILL EST RETOURNE 
PAR BATEAL 


LONDRES---La 
# ant 


Canadiar 
nce que 
: et sa 
de Quebux € de 
Wadingtor : d du ‘ 

le 3 e Renown et qu 
evarqut : : 
ce navire ige 8 nnes, 


Jai 


| président Roosevelt, 


nuer la lutte. 

En aout +941, il a rencontré le 
dans l'océan 
Atlantique, alors que tous deux 
préparèrent ce qu'on a appelé 
depuis la Charte de l'Atlantique 

En décembre 1941, après l'en- 
trée des Etats-Unis en guerre 
après Pearl-Harbor, il alla à 
Washington. Il y retourna en 
juin 1942 alors qu'on prépara la 
guerre er Afrique. En août 1942, 
il alla rencontrer Staline à 
Moscou pour exposer la straté- 
gie anglo-américaine, En janvier 
1943, ce fut la conférence de 
Casablanca où l'on prépara les 
campagnes siciliennes et italien- 
nes, En mai 1943 il y eut une 
autre conférence avec Roosevelt, 
et enfin en août dernier ce fut 
la conférence de Québec, puis 
le séjour à Washington. M. 
Churchill est retourné en avion 
avec B. Brandan Bracken, 


Comment s’ 


le maréchal 


DU QUARTIER GENERAL 


L'’archevèque 
d’York est 


à Moscou 


MOSCOU — L'archevèque 
d'York, représentant de l'Eglise 
d'Angleterre, est arrivé dimanche 
à Moscou, où il doit avoir une sé- 
rie d'entrevues avec les dignitai- 
res de l'Eglise orthodoxe russe 
L'archevêque d'York a été reçu| 
au terrain d'aviation par le mé- 
trapolitain Nikolaï, de Kiev, et 
l'archevêque Sergei, de Gorky, 


qui lui ont souhaité la bienvenue 
au nom du métropolitain Sergie, 
de Moscou, récemment élu patri- 
arche de toute la Russie. M. John 
Balfour, ministre britannique au- 


prés de l'U.R.S.S. était aussi pré- 
sent 
Le visiteur portait l'habit et 


les décorations de son état 


Strabolgi biâme 
la stratégie 
des Alliés 


LONDRES. — Lord Strabolgi, 
membre travailliste de la Cham- 
bre haute et critique fréquent du 
gouvernement Churchill, a for- 
tement blämé au parlement an- 
£lais ce qu'il qualifie de ‘‘retardes 
curieux et inexpliqués” de la 
part des Alliés après la chute de 
Mussolini le 25 juillet dernier. 

Le lord travailliste anglais 
ajoute que ces retards ont fait 
perdre à la campagne alliée qui 
se poursuit maintenant en Italie, 
une partie de ses résultats pro- 
bables. 


BERNE--Berlin a annoncé of- 
ficiellement que les Allemands, 
dans le nord de l'Italie, s'étaient 
emparés de nombreux camps de 
prisonniers de guerre, et que la 
plus grande partie de ces prison- 
niers ont été transférés en Alle- 
magne, Le communiqué ajoute 
que les Allemands avaient déjà 
repris la plupart des prisonniers 
| alliés libérés par les Allemands 


est échappé 
Badoglio | 


ALLIE en Afrique du Nord.—Le 


Maréchal Pietro Badoglio, premier ministre d'Italie, s'est échappé 


de Rome quelques heures avant 


que les Allemands s'emparent de 


la ville et s’est rendu en territoire allié par automobile et par vais- 


seau, a révélé lundi dernier un 
a causé avec Badoglio. 

Cet Américain, dont on ne 
peut donner le nom pour le mo- 
ment, dit que Badoglio a raconté 
de la sorte son évasion: 

Après avoir annoncé au peuple 
italien les termes de l'Armistice, 
le 8 septembre Badoglio se ren- 
dir compte que les troupes alle- 
mandes qui entouraient la capi- 
tale projetaient de s'en emparer 
et de le faire lui-même prison- 
nier ainsi que le roi Victor-Em- 
manuel 

Badoglio et ses conseillers mi- 
litaires utilisèrent un grand nom- 
bre d'automobiles du ‘gouverne- 
ment et formèrent en cara- 
vane avant Faurore, le 9 septem- 


Préditens de 
l'Association 
d'Education 


QUEBEC 


)ronto 


se 


-M. V. K. Greer, de 
a été élu, la semaine 
président de l’Associa- 


pe 


aernière 


tion d'éducation du Canada et 
de Terre-Neuve, pour succéder 

M. W.-P, Percival, de Québec 
président sortant de charge 
L'élection des nouveaux officiers 
a eu lieu vendredi dernier eu 
Château Frontenac, à la clôture 
iu 21e congrès de cette associa- 
uor 


Le nouveau président s'est tou- 
ours occupé de pédagogie et il 
remplit, depuis nombre d'rnnées, 
1 chaige d'inspecteur en chef 
iu département des écoles publi- 
s €, séparées de l'Ontario. 11 
cepuis vice 
ion d'édu 


C'uit l'an dernier, 
président de l’Associat 


cauon. 


personnage officiel américain qui 


bre, La caravane quitta Rome à 
5 h. du matin et fila vers un port 
de la côte. 

Là, tout le groupe monta à 
bord d'un navire italien qui, en 
plein jour, vogua le long de la 
côte italienne jusqu'à un terri-| 
toire occupé par les Alliés, Il 
semble que les Allemands ne 
menacèrent jamais le groupe, 

La véritable histoire de l’éva- 
sion diffère complètement de la 
version donnée par les Alle- 
mands qui semblaient croire que 
Badoglio avait pris le chemin de 
Florence. 


Papier-journal augmenté 
en Grande-Bretagne 


LONDRES-—Le gouvernement, 
agissant d'après le principe qu'un 
service de nouvelles de première 


classe est essentiel au bien-être 
des hommes en service au pays 
et outre-mer, a sanctionné une 


légère augmentation dans la 
sommation de papier à journal 
par les journaux anglais. 

L'augmentation, qui 
en vigueur le ‘27 septembre, doit 
être employée pour la production 
d'un plus grand nombre de jour- 
x de format dre, annon- 
t-on officiellement 


con- 


deviendra 


moin 


HAMBOURG DETRUITE 


LONDRES-—La reconnaissance 
aérienne a indiqué que les six 
bombardements massifs de l'avia- 


tion alliée, du 24 juillet au 2 août, 

t détruit 77 pour-cent de la su- 
perficie de Hambourg, la deuxie- 
me en importance des villes alle- 


| mandes. 


WINNIPEG, MAN., MERCREDI 2 nm ane e 


Cette photo représente la base sous-marine japonaise de l'ile de Kiska 
magés qui ont été abandonnés font partie de la classe des petits vaisseaux dé guerre dont les Ja- 


pose se servirent au Lomesidh de 


Badoglio lance un | 


appel aux 


|sous. MARINS JAPONAIS ABANDONNES 


leur attaque sur Pearl Harbor. 


Italiens 


Quartier général des Alliés en Afrique-Nord—Le premier 


ministre italien, 


le maréchal Pietro Badoglio, a déclaré dimanche 


aux Italiens dans un discours radiodiffusé qu'il est de leur devoir de 


combattre aux côtés des Anglais 


et des Américains contre les Al- 


lemands et les quelques Italiens insensés et indignes du nom qui se 
mettent à la disposition du commandement allemand. 
Le discours du maréchal Bado-X—— 


glio a été prononcé le 16 septem- 
bre, mais on vient d'en publier le 
texte, Le maréchal se trouverait 
à prendre ainsi carrément parti 
contre Mussolini, l'ancien dicta- 
teur, qui aurait demandé samedi 
aux Italiens de reprendre les 
armes pour poursuivre la lutte 
aux côtés de :'Allemagne et du 
Japon. 

“Noubliez pas, dit le maréchal 
en s'adressant au peuple italien, 
que toutes les discussions au su- 
jet de reddition sans conditions 
sont maintenant hors de propos 
par suite de circonstances nou- 
velles, Nous sommes intervenus 
décisivement contre l'Allemagne 
à la suite de l'attitude agres- 
sive des Ailemands. Nous col- 
laborons avec les Anglo-Améri- 
cains qu: ont accepté notre as- 
sistance dans la tâche entreprise 
pour chasser les Allemands du 
pays.” 

“De plus, a poursuivi le maré- 
chal, les Anglais et les Améri- 
cains, nos anciens camarades de 
la Piave et de Vittorio-Véneto, 


{n'ont pas hésité à déclarer que 
: leur but ultime est la renaissance 


d'une Italie forte et unie et qu'ils 
ne nous refuseront pas leur aide 
lorsque viendra le temps de ré- 
parer les dégâts de la guerre et 
de reconstruire pour l'avenir’. 

Le premier ministre italien a 
admis qu'au moment de l’armis- 
tice il ne songeait qu'à déposer 


Invitation à 
la Slovaquie 


LONDRES — Des autorités du 
gouvernement tchécoslovaque an- | 
noncent que le peuple slovaque 
tente actuellement de soustraire 
le président de Slovaquie, Joseph 
Tiso, à l'influence des’ Allemands 
pour préparer le retour de cet 
état marionnette dans da répu- 
blique tehécoslovaque, 

On affirme que l'on a demandé 
au président Tiso et aux membres 
de son gouvernement de déposer 
le premier ministre pro-nazi 
Bela Tuka. 

“Revisez votre politique à la 
lumière des événements d'Italie, 
lui a-t-on écrit, et liquidez l'idéo- 
logie raciste razie-fasciste afin de 
permettre à la Slovaquie, dans 
ur. esprit démocratique, d'émer- 
ger de sa situation actuelle et de 
revenir à la république tchéco- 
hd 2: ressuscitée, 


Mme Bernard 
Shaw est décédée 


LONDRES. 
Bernard Shaw, 
bre dramaturge, 
résidence, à Londres, 
che 12 septembre. 

Elle avait épousé l’auteur bien 
connu en 1898. Elle était née 
Payne-Tomnshend (Charlotte- 
Frances). Elle s'intéressait 
beaucoup à la musique et aux 
arts en général et elle avait 
publié une traduction de chefs- 
d'oeuvre du théâtre français. 


— Mme George 
femme du célè- 
est décédée à sa 
le diman- 


les armes et à s'abstenir d'actes 
d'hostilité contre qui que ce soit. 
“Même lorsque les Allemands 
ont commencé à nous attaquer, 
dit-il, nous avons été patients, 
et nous n'avons pas riposté, es- 
pérant que ces attaques n'étaient 
que ,des incidents isolés ét non 
pas le résultat d'un plan pré- 
médité d'agression contre nous. 
Nous nous sommes vite rendu 
compte cependant que des divi- 
[Suite à la deuxieme page] 


M. John Bell 
succède à Cohen 


OTTAWA-—Le cabinet fédéral 
a nommé lundi M. John A. Bell, 
président du comité général des 
ajustements des télégraphistes de 
chemins de fer, comme représen- 
tant de la classe ouvrière dans 
l'Office national du travail en 
temps de guerre, en remplace- 
ment de Mc J. L. Cohen, de To- 
ronto, destitué récemment par le 
gouvernement. 


M. Bell, qui a son domicile à 
Toronto, et est natif d'Utopia, 
Ont., a joué un rôle influent dans! 


le monde du travail au Canada, 
depuis de nombreuses années. Il 
était déjà membre du conseil d'a- 
viseurs de l'Office national du 
travail et membre du conseil d'a- 
viseurs du Service sélectif natio- 
nal. Il était entré au service du 
Pacifique Canadien en qualité 
d'opérateur  télégraphiste, en 


| 1910, et il avait reçu la permis- 


sion de s'absenter pendant un 
temps indéterminé, en 1924, afin 
de donner tout son temps aux 
problèmes ouvriers. 

L'Office national du travail en 
temps de guerre est désormais au 
complet avec M. le juge McTague 
comme président et Me Lalande, 
de Montréal, comme autre mem- 
bre. 
| 


Marshall opposé | 
à toute réduction 


’ 
de l’armée 
WASHINGTON.—Le général 
Georges Marshall a dit lundi 


dernier devant les comités mili- 
taires du Sénat et de la Chambre 
des représentants que si le Con-| 
grès /des Etats-Unis interrompt 
l'enrôlement régulier des hom- 
mes dans les services armés 
‘nous subirons des pertes beau- 
coup plus grandes que nous le 
prévoyons de la part des Alle- 
mands et des Japonais.” 

Affirmant que les services ar- 
més américains ont atteint la 
perfection de leur entraînement 
et sont prêts à prendre l'offen-! 
sive partout dans le monde, le 
chef d'état-major ajouta qu'il ne 
comprenait pas “la réaction de 
l'heure actuelle.” 

11 dit que selon lui, si le Con- 
grès interrompt l'enrôlement par 
le service sélectif, ‘tout ce que 
nous pouvons faire est de réduire 
notre programme et de changer 
inotre stratégie.” 


| ville pour la protéger. 


Les sous-marins endom- 


Avis aux institutrices 
des grades supérieurs 


Grades IX à XH inclusivement 


Comme les années précé 
dentes, l'Association d'Educa- 
tion suivra le programme 
d'études françaises du dé- 
partement de l'Instruction 
Publique, ‘‘re-French Option." 
Voyez à page 9 du ‘Pro- 
gramme of Studies” où l'on 
vous dit de vous adresser di- 
rectement au département de 
l'Instruction Publique pour ce 
cours Il faudra ajouter: 
l'Histoire de l'Eglise, deu- 
xième époque, aux grades IX, 
X et XI ainsi que ‘La Lu- 
mière sur la Route’ (grades 
IX et X) et ‘La Foi Çatho- 
lique” (grades XI et XII). 
Toute institutrice qui n’au- 
rait pas encore reçu le pro- 
gramme des grades I à VIII 
publié dans le Bulletin de la 
Ligue des Institutrices Catho- 
liques peut en faire la de- 
mande au Secrétariat de l’'As- 
sociation d'Education, 


La secrétaire-générale, 


v 


Salaires de 
cheminots 
aux Etats-Unis 


WASHINGTON.—Des repré-| 
sentants des fraternités d'em- 
ployés de chemins de fer ont 
discuté jeudi dernier avec le pré- 
sident Roosevelt, un contrat 
signé avec les compagnies de che- | 
mins de fer et accordant à envi-| 
ron 1,000,000 d'ouvriers une 
augmentation de saldfre de huit | 
cents” de l'heure. ‘ 


NUMERO 22 


Un octroi de $9 par mois serait accordé 


pour chaque enfan 
Une dépense ann 


t de 14 ans ou moins, — 
uelle de $180,000,000. 


OTTAWA.—Le plan d'allocations familiales que le gouverne 


ment étudie actuellement représentérait une dépense de 
{ 000 par année pour allouer un subside de 


que enfant de 14 ans ou moins 
en effet, 
Ces renseignernents sont fou 


il y a 3,200,000 enfants dans cette catégorie 


$180 000 


S9 par mois pour 
de 
au Cana 


“Fr 


cha- 


Suivant ie recensement 1941, 


rnis dans un article du 


Post Un journal québecois annonçait la semaine dernière que le 
| gouvernement étudiait un plan nan - à 
d'allocations familiales dans: js chère, qui varie selon les 
l'espoir d'aider les ouvriers qui jnquetries et la façon dont il est 
ont de lourdes charges, sans dé-| hayé 
créter les augmentations de salai On croit généralement aue le 
res qui auraient pour consé-; gouvernement est prêt à ac- 
quence d'augmenter la pressien  cepter la proposition qu'un sa 
sur le plafond des prix et de pré-| jaire de moins de 80.50 de l'heure 
cipiter l'inflation. ou de $25 par semaine est insuf 
“Un plan de cette nature, dit [Suite à la deuxième page] 
{l'article de M. Kenneth Wilson, , 
correspondant à Ottawa du ‘Fi DANS SON COMTE 
nancial Post,” appliquerait une 


| recommandation du rapport Mc 
| Tague: il éviterait l'alternative 
| de soustraire los petits salaires 
| au contrôle des prix. 

| “Ce projet représenterait la 
mesure la plus avancée prise par 
n'importe quel pays au monde 


pour commencer l'application du | 


nouvel ordre de sécurité sociale 
lenvisagé par les rapports Beve- 
ridge et Marsh” 

| L'article ajoute que plusieurs 
experts financiers du gouverne- 
ment sont en faveur de ce projet 
qui est recommandé par le rap- 
port Marsh. 


Aide aux petits salariés 


Le montant minimum de l'al- 
llocation familiale suggérée par 
le Dr Marsh dans son rapport 
soumis au gouvernement au dé- 
but de l'année était fixé à $i4.50 
par mois, tandis que le rapport 
Beveridge, soumis au gouverne- 
[ment du Rovaume-Uni évaluait 
cette allocation entre $8 et $9 
par mois par enfant. 


On croit aussi que le boni de 
vie chère, après avoir été ajusté 
au coût de la vie mentionné dans 
l'index du mois prochain, sera 
aboli comme tel et inclu dans 
l'échelle : générale des salaires. 
La principale difficulté sera 
d'éliminer des anomalies actuel- 
les en ce qui concerne le boni de 


Moscou dénonce 
le général 
Wadislas Anders 


|  MOSCOU.--Le journal Pravda 
|a dénoncé jeudi une affirmation 
attribuée au général polonais 
Wladislaw Anders, disant que 
| l'Allemagne a retiré 50 divisions | 
| du front russe pour constituer 
|des armées de réserve 
| l'Europe occidentale et 
| dionale, 

Le journal prétend qu'au con- 
itraire les nazis ont envoyé de 
nouvelles divisions en Russie. 


La publication accuse enfin 
Anders de vouloir tenter délibé- 
rément de tromper l'opinion 
publique et de créer l'impression 
qu'un deuxième front a été ou- 
| vert. 


méri- | 


dans | 


| 


| 


Le lieutenant d'aviation René 


Jutras, représentant du Comté 
Provencher au Fédéral, sera dans 
sa famille pour une période da 
deux semaines, à partir du 28 
septembre, 

l visitera son comté, en autant 
que les circonstances le lui per- 
mettront, 


Nom français à un 
navire des Etats-Unis 


OTTAWA — J., F. Sanderson, 
représentant à Washington de la 
Presse canadienne, signalait ré- 
cemment dans sa chronique, 
Washington Spotlight, que l'on 
baptisera prochainement un na- 
vise du type Liberty du nom de 


“Jean - Baptiste - le - Moyne”, en 
|l'honneur du fondateur de la 
Nouvelle-Orkéans, qui fut l'un 
des plus grands explorateurs, 
sous le régime français en Cana- 
da, Il faisait partie de l'expédition 
| d'Iberviile, qui explora et colo- 


|nisa les bouches du Mississipi et 
devint plus tard gouverneur de 
la Louisiane frebçaie. 


| MORT pU DR su ZU KI 
A TOKYO 


| NEW-YORK—La radio de To- 
kyo a annoncé lundi la mort, sur- 
venue à l'hôpital universitaire 
| Keio, à Tokyo, du Dr Umetaro 
| Suzuki, autorité sur les vitami- 
nes. Le Dr Suzuki était âgé de 
| 69 ans. 


Les pèlerins auraient ét 


Æ 


bannis de Saint-Pierre 


LONDRES.—Radio-Vatican 


a annoncé, la semaine dernière, 


dans une émission en langue allemande, que ‘tous ceux qui ont des 
parents ou des amis dans la cité vaticane, peuvent être assurés qu'ils 


sont sains et saufs”, 
La radio du Vatican présent 


e des émissions en plusieurs lan- 


gues et elle a déjà donné des assurances similaires depuis que les 
Allemands ont annoncé que leurs troupes étaient entrées dans la 


Saint-Pierre fermée 
aux fidèles 
Une dépeche suisse a rapporté 
vendredi dernier que des unités 
de l'armée allemande ont interdit 
aux fidèles l'accès de la basili- 


que de Saint-Pierre et un jour-| 


nal de Turin a donné à entendre 
que les nazis ont dépêché 500,- 
000 soldats dans le nord de 
l'Italie pour résister aux Alliés. 

Un courrier diplomatique, qui 
a quitté Rome mercredi, aurait 
déclaré d'après la Gazette de 
Lausanne en Suisse que les Al- 
lemands ‘ont installé douze ca- 
nons anti-tanks sur la place de 
Saint-Pierre en face de l'escalier 
central qui conduit à la basilique 
de même qu'ils ont garni de mi- 
trailleuses la colonnade de 
Bernin. 

Les Allernands auraient inter- 
dit l'accès de la basilique de 
Saint-Pierre aux visiteurs pour 
empêcher que des réfugiés anti- 
allemands ou anti-fascistes puis- 


sent chercher refuge dans l'é- 
glise 

La résistance faite aux Alle- 
mands à Rome se dégage d'un 


rapport d'après lequel les habi- 


itants du Transtévére, quartier de, 


| Rome sis sur la rive droite du 
Tibre, se sont barricadés avec 
la détermination de 
tout Allemand qui voudrait l'oc- 
cuper, Cette dépêche a été pu- 
bliée par la Gazette de Lausanne, 
Les nazis craignent les 
“accidents"’ 


D'après une dépêche de Ma- 
drid, le maréchal Albert Kessel- 
ring, commandant nazi dans le 
centre et le sud de l'Italie, a fait 
placarder des centaines d'af- 
fiches à Rome pour avertir la 
population que toute personne 
qui tentera de molester des s01- 
dats allemands, d'aider les Alliés 
ou de cacher des armes peut être 
passible de la peine de mert, 

Les soldats allemands crai- 
gnent de se promener seuls dans 

[Suite à la deuxième page] 


LE NOMBRE DES ETUDIANTS 


PLUS GRAND A QUEBEC 
QUEBEC-La Faculté des sci- 
ences de l'université Laval an- 
nonce que le nombre de ses éle- 
ves inscrits est de 288, 


le nombre des élèves est plus 
élevé dans toutes les facultés et 
eécoies, 


combattre 


soit 90 de 
plus que l'an dernier, En général, 


* 


Il faut un 


retour à 
l'idéal chrétien 
TORONTO, — Le monde ne 


jouira pas d'un ordre nouveau 
après la guerre par le simple jeu 
de réformes sociales ou économi- 
ques, mais seulement par un re- 
tour à l'idéal chrétien, a déclaré 
l'archevéque Derwyn T. Owen, 
primat de l'église anglicane au 
Canada, au cours d'une allocu- 
tion devant le synode général 
actuellement en session ici 

Au cours de la fin de sernaine, 
il a été révélé qu'environ 900,- 
000 personnes, inscrites comme 
membres de l'église anglicane 
durant le dernier recensement 
fédéral, ne prennent aucune part 
active aux oeuvres de l'église et 
n'apparaissent même pas sur les 
registres des paroisses 


. 


Les Italiens dans 
les usines de 
guerre allemandes 


BERNE, Suisse—Les autorités 
nazies ont commencé à réquisi- 
tionner les ouvriers italiens pour 
leurs usines de guerre, comme 
elles l'ont fait d'ailleurs pour 
tant de pays conquis qu'elles ont 
soumis à l'esclavage du travail 
| forcé.